Question de Mme JOUVE Mireille (Bouches-du-Rhône - RDSE) publiée le 18/04/2024

Mme Mireille Jouve appelle l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur le développement du marché du coaching d'orientation.
Depuis la mise en place de Parcoursup en 2018, on a vu se développer un vaste marché de conseil en orientation.
En effet, la plateforme qui vise à recueillir et gérer les voeux d'affectation des futurs étudiants de l'enseignement supérieur suscite bien des inquiétudes chez les lycéens et leurs parents.
C'est pourquoi ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers des cabinets privés, qui les aident à sélectionner leurs voeux parmi quelque 23 000 formations et à rédiger les lettres de motivation exigées. Cela concerne aussi bien des candidats au dossier scolaire fragile que d'excellents élèves cherchant à accéder à des filières de plus en plus sélectives.
Alors qu'un conseiller d'orientation suit en moyenne 1 500 élèves qu'il n'a pas la possibilité de rencontrer souvent, le coach d'orientation propose certes des échanges personnalisés et souvent pertinents, mais particulièrement onéreux. Peu à peu, on assiste donc à une externalisation de l'orientation, désormais dévolue à la sphère privée et à ceux qui en ont les moyens.
En conséquence, elle lui demande ce qu'elle compte mettre en oeuvre pour permettre à tous les jeunes concernés par Parcoursup de bénéficier d'un accompagnement optimal dans le cadre de l'éducation nationale.

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Transmise au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche


En attente de réponse du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.

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