SEANCE DU 3 OCTOBRE 2000


ORDRE DU JOUR
DES PROCHAINES SÉANCES DU SÉNAT
établi par le Sénat dans sa séance du mardi 3 octobre 2000
à la suite des conclusions de la conférence des présidents

Mercredi 4 octobre 2000 :

Ordre du jour prioritaire

A 15 heures :
1° Eventuellement, suite de la proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale, relative à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (n° 258, 1999-2000).
2° Proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale, tendant à la création d'une Agence française de sécurité sanitaire environnementale (n° 318, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au mardi 3 octobre 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)

Jeudi 5 octobre 2000 :

A 9 h 30 :

Ordre du jour prioritaire

1° Deuxième lecture du projet de loi, modifié par l'Assemblée nationale, portant diverses dispositions d'adaptation au droit communautaire dans le domaine des transports (n° 375, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au mercredi 4 octobre 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
2° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, portant diverses dispositions d'adaptation au droit communautaire en matière de santé des animaux et de qualité sanitaire des denrées d'origine animale et modifiant le code rural (n° 326, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au mercredi 4 octobre 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
A 15 heures :
3° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance avant 11 heures.)

Ordre du jour prioritaire

4° Eventuellement, suite de l'ordre du jour du matin.
5° Deuxième lecture du projet de loi, adopté avec modifications par l'Assemblée nationale en deuxième lecture, relatif à l'archéologie préventive (n° 357, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au mercredi 4 octobre 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)

Mardi 10 octobre 2000 :

A 9 h 30 :
1° Dix-huit questions orales (l'ordre d'appel des questions sera fixé ultérieurement) :
- n° 822 de M. André Vallet à Mme le ministre de la jeunesse et des sports (Sécurisation ou interdiction des jeux taurins) ;

- n° 838 de M. Dominique Braye à Mme le secrétaire d'Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l'artisanat et à la consommation (Guichet unique pour le recouvrement des cotisations sociales des artisans et commerçants) ;

- n° 847 de M. Robert Laufoaulu à M. le ministre de l'éducation nationale (Place de Wallis-et-Futuna dans la nouvelle organisation de l'enseignement supérieur français dans le Pacifique) ;

- n° 848 de M. Alain Gournac à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Politique familiale) ;

- n° 850 de M. Pierre Lefebvre à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Reconnaissance et traitement des maladies professionnelles) ;

- n° 851 de M. Jean Bizet à M. le ministre des affaires étrangères (Financement de la politique agricole commune) ;

- n° 852 de M. Gérard Delfau à Mme le ministre de la culture et de la communication (Avenir des librairies) ;

- n° 854 de M. Philippe Nachbar à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Aménagement des routes nationales 43 et 52) ;

- n° 855 de M. Gérard Roujas à M. le ministre de la défense (Avenir des personnels de la circulation aérienne d'essais et réceptions) ;

- n° 857 de M. René-Pierre Signé à M. le ministre de l'intérieur (Maîtrise des animaux dangereux) ;

- n° 858 de M. Michel Pelchat à M. le ministre de la défense (Mines antipersonnel et opérations de déminage) ;

- n° 861 de M. Georges Mouly à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Cotisations sociales des pluriactifs) ;

- n° 862 de Mme Marie-Claude Beaudeau à Mme le secrétaire d'Etat au tourisme (Mesures en faveur des employés saisonniers dans l'industrie touristique) ;

- n° 863 de M. André Rouvière à Mme le garde des sceaux, ministre de la justice (Circulation de véhicules-épaves) ;

- n° 864 de M. Hubert Haenel à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Conditions de circulation sur la RN 415) ;

- n° 865 de M. Yann Gaillard à Mme le ministre de la culture et de la communication (Droit de prêt en bibliothèques) ;

- n° 869 de M. Pierre Hérisson à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Taux réduit de TVA appliqué aux prestations d'assainissement) ;

- n° 886 de M. Christian Demuynck à M. le ministre de l'intérieur (Renforcement du contrôle de légalité).

A 16 heures et le soir :

Ordre du jour prioritaire

2° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif aux nouvelles régulations économiques (n° 321, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé :
- au lundi 9 octobre 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi ;

- à trois heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le lundi 9 octobre 2000.)
Mercredi 11 octobre 2000 :
A 15 heures et le soir :
1° Nomination des membres de la commission spéciale chargée de vérifier et d'apurer les comptes du Sénat.
(Les candidatures à cette commission devront être remises au service de la séance, avant 17 heures, le mardi 10 octobre 2000.)

Ordre du jour prioritaire

2° Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif aux nouvelles régulations économiques (n° 321, 1999-2000).
Jeudi 12 octobre 2000 :
A 9 h 30 et à 15 heures :

Ordre du jour prioritaire

Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif aux nouvelles régulations économiques (n° 321, 1999-2000).
Mardi 17 octobre 2000 :
A 9 h 30 :

Ordre du jour prioritaire

1° Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif aux nouvelles régulations économiques (n° 321, 1999-2000).
A 16 heures, et le soir :
2° Suite de l'ordre du jour du matin.
3° Nouvelle lecture du projet de loi, adopté avec modifications par l'Assemblée nationale en nouvelle lecture, relatif à la solidarité et au renouvellement urbains (n° 456, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé :
- au lundi 16 octobre 2000, à 12 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi ;

- à deux heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le lundi 16 octobre 2000.)
Mercredi 18 octobre 2000 :
A 15 heures, et le soir :

Ordre du jour prioritaire

Suite de la nouvelle lecture du projet de loi, adopté avec modifications par l'Assemblée nationale en nouvelle lecture, relatif à la solidarité et au renouvellement urbains (n° 456, 1999-2000).
Jeudi 19 octobre 2000 :
A 9 h 30 :

Ordre du jour prioritaire

1° Suite de la nouvelle lecture du projet de loi, adopté avec modifications par l'Assemblée nationale en nouvelle lecture, relatif à la solidarité et au renouvellement urbains (n° 456, 1999-2000).
A 15 heures :
2° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance avant 11 heures.)

Ordre du jour prioritaire

3° Suite de la nouvelle lecture du projet de loi, adopté avec modifications par l'Assemblée nationale en nouvelle lecture, relatif à la solidarité et au renouvellement urbains (n° 456, 1999-2000).
Mardi 24 octobre 2000 :
A 10 heures :
1° Quinze questions orales :
- n° 797 de M. Gérard Braun à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Exonération de taxe d'habitation pour les étudiants logés dans les résidences des CROUS) ;

- n° 871 de M. Charles Descours à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Mise en application de la CMU) ;

- n° 873 de M. Bernard Fournier à M. le ministre délégué à la coopération et à la francophonie (Abandon de la traduction en français des brevets européens) ;

- n° 874 de M. Daniel Hoeffel à Mme le ministre de la culture et de la communication (Ratification par la France de la convention Unidroit) ;

- n° 876 de M. Patrice Gélard à M. le ministre de l'intérieur (Portée des recommandations émises par le Conseil constitutionnel concernant la réforme du mode de scrutin sénatorial) ;

- n° 877 de M. Serge Franchis à Mme le sécrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés (Transmission des maladies à prions) ;

- n° 878 de M. Jean-Patrick Courtois à Mme le secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés (Amélioration des conditions de vie des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer) ;

- n° 879 de M. Francis Grignon à M. le secrétaire d'Etat à la défense chargé des anciens combattants (Indemnisation des anciens incorporés de force dans le RAD) ;

- n° 880 de Mme Nicole Borvo à Mme le secrétaire d'Etat au budget (Situation du centre médico-social Clavel de Paris) ;

- n° 882 de M. Jean Chérioux à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Dispositif de rémunération des heures de veille pour le personnel des établissements d'accueil de handicapés) ;

- n° 883 de M. Alain Hethener à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Modalités de la desserte de la région Lorraine par le futur TGV Est) ;

- n° 884 de M. Philippe Madrelle à M. le ministre de l'éducation nationale (Manque de postes d'enseignant dans le département de la Gironde) ;

- n° 890 de M. Fernand Demilly à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche (Mise aux normes des bâtiments d'élevage) ;

- n° 891 de M. Marcel Bony à M. le ministre de l'intérieur (Emplois fonctionnels et intercommunalité) ;

- n° 894 de M. Jean Boyer à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Liaison aérienne Paris-Grenoble).

A 16 heures et, éventuellement, le soir :

Ordre du jour prioritaire

2° Suite de la nouvelle lecture du projet de loi, adopté avec modifications par l'Assemblée nationale en nouvelle lecture, relatif à la solidarité et au renouvellement urbains (n° 456, 1999-2000).
Mercredi 25 octobre 2000, à 15 heures et, éventuellement, le soir :

Ordre du jour prioritaire

Projet de loi portant habilitation du Gouvernement à transposer, par ordonnances, des directives communautaires et à mettre en oeuvre certaines dispositions du droit communautaire (n° 473, 1999-2000).
(La conférence des présidents a décidé :
- de fixer au mardi 24 octobre 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi ;

- d'attribuer au président de la délégation du Sénat pour l'Union européenne un temps d'intervention de dix minutes ;

- de limiter à deux heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mardi 24 octobre 2000.)
Jeudi 26 octobre 2000 :

Ordre du jour réservé

A 10 heures et à 15 heures :
Conclusions de la commission des lois sur la proposition de loi constitutionnelle de MM. Christian Poncelet, Jean-Paul Delevoye, Jean-Pierre Fourcade, Jean Puech et Jean-Pierre Raffarin relative à la libre administration des collectivités territoriales et à ses implications fiscales et financières (n° 432, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé :
- au mercredi 25 octobre 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à cette proposition de loi.

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mercredi 25 octobre 2000.)
Mardi 31 octobre 2000 :

Ordre du jour prioritaire

A 16 heures :
Sous réserve de sa transmission, proposition de loi relative à la contraception d'urgence (urgence déclarée) (AN, n° 2567).
(La conférence des présidents a fixé :
- au lundi 30 octobre 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à cette proposition de loi ;

- à deux heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le lundi 30 octobre 2000.)

A N N E X E
Questions orales
inscrites à la séance du mardi 10 octobre 2000

N° 822. - M. André Vallet attire l'attention de Mme le ministre de la jeunesse et des sports sur les propositions de sécurisation, voire d'interdiction, des jeux taurins, notamment en Camargue. Il lui rappelle que la participation collective au jeu est une raison structurelle de la persistance de la continuité de la tauromachie camarguaise. Dès lors, le danger serait que l'on transforme une tradition ancestrale en un pur spectacle, séparant le public du jeu taurin. En ce sens, il lui indique que la mise en place de grillages et de barres d'acier aux pieds de ceux-ci pour empêcher le saut des bêtes serait très mal perçue en Camargue. Dès lors, il lui demande si les propositions de sécurisation ou d'interdiction des jeux taurins sont de nature à emporter l'adhésion du Gouvernement.
N° 838. - M. Dominique Braye appelle l'attention de Mme le secrétaire d'Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l'artisanat et à la consommation sur les modalités de recouvrement intégré des contributions personnelles et des cotisations sociales des artisans et commerçants par la mise en place d'un guichet unique. En effet, dans le cadre d'un plan de simplification administrative qui est tout à fait le bienvenu, il est prévu de mettre en place un interlocuteur unique pour ces catégories professionnelles. Les artisans et commerçants des Yvelines se sont massivement (89 %) prononcés en faveur de ce système, mais en souhaitant que cet interlocuteur soit au fait de leurs spécificités d'artisans et de commerçants et maîtrise leur culture très particulière, comme le sont les caisses AVA et ORGANIC. Or, il semblerait que le Gouvernement souhaite confier cette mission aux URSSAF qui, comme chacun sait, ne sont pas spécifiquement dédiées aux commerçants et artisans. En conséquence, il lui demande de préciser ses intentions dans ce dossier et de tenir compte du souhait exprimé par ces professions, par ailleurs entièrement favorables à cette volonté de simplification de l'environnement administratif souvent complexe de notre économie.
N° 847. - M. Robert Laufoaulu appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la situation du territoire de Wallis-et-Futuna du point de vue de l'enseignement supérieur. L'université française du Pacifique, dont la compétence s'exerçait sur les trois territoires français du Pacifique Sud, est désormais scindée en deux entités distinctes : l'université de Polynésie française et l'université de Nouvelle-Calédonie. En conséquence, il souhaiterait savoir quelle sera la place exacte de Wallis-et-Futuna dans cette nouvelle organisation de l'enseignement supérieur.
N° 848. - M. Alain Gournac interroge M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la mise en oeuvre, en 1999, des décisions de la Conférence de la famille de juin 1998 qui ont permis le retour à l'universalité des allocations familiales et abaissé le plafond du quotient familial. Il lui rappelle qu'en contrepartie le budget de l'Etat avait pris en charge l'allocation de parent isolé (API) soit environ 4 milliards de francs. Il lui demande donc quel a été le rendement réel de la mesure relative au quotient familial. Il lui demande également, étant donné que ce rendement est probablement supérieur au transfert prévu, s'il envisage de rendre le différentiel aux familles. Par ailleurs, il lui rappelle qu'il a abaissé le plafond de la pension alimentaire versée à un enfant majeur sans discussion avec le mouvement familial, cette décision n'ayant fait, quant à elle, l'objet d'aucune contrepartie alors que chacun s'accorde à reconnaître la nécessité d'une amélioration significative de la situation des familles ayant des jeunes adultes à charge. Il lui demande donc enfin quel a été le rendement réel de cette dernière mesure et s'il envisage d'en réinvestir au moins une partie en direction des familles.
N° 850. - M. Pierre Lefebvre rappelle à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité que la région Nord - Pas-de-Calais paie dans la chair de ses habitants un lourd tribut à l'essor industriel qu'on lui a longtemps demandé d'assurer. Cette souffrance apparaît surtout au travers des maladies professionnelles que, par ailleurs, le ministère de l'emploi et de la solidarité a largement contribué à faire reconnaître, ce dont on lui sait gré. Il reste néanmoins beaucoup à faire, notamment en matière de silicose et autres formes de pneumocontoses qui concernent directement 18 000 anciens mineurs, quand 12 000 autres en sont déjà décédés. Des milliers d'autres ne sont pas reconnues. L'union régionale des sociétés de sécurité sociale minière dispose dans la gestion des reconnaissances des affections, des demandes d'aggravation et de détermination des causes de décès d'un pouvoir absolu qui la rend juge et partie. Les travailleurs de cette corporation ne bénéficient donc pas des mêmes droits que tout citoyen : le libre choix de son médecin. Même le médecin traitant de secteur, que l'on peut supposer connaître ses patients, est exclu en dernier ressort de la décision finale. Ne serait-il pas plus conforme à notre devoir national de renforcer et d'améliorer, en le rendant absolument indépendant, le suivi médical des victimes reconnues ou potentielles ? Ne serait-il pas plus humain de ne plus faire reposer la reconnaissance de la maladie sur l'autopsie si dramatique et si choquante ? Il souhaiterait connaître son avis sur ces propositions qui émanent d'une organisation syndicale à laquelle on ne peut que reconnaître expérience et compétence.
N° 851. - M. Jean Bizet interpelle M. le ministre des affaires étrangères sur le financement de la politique agricole commune. Définie dans le cadre du Conseil européen de Berlin, cette politique semble aujourd'hui, d'après les craintes émises par le commissaire en charge de l'agriculture, remise en cause par le projet de la Commission européenne de financer la reconstruction et le développement des Balkans entre 2001 et 2003, en partie grâce à une réduction des dépenses prévues pour le fonctionnement des marchés agricoles. Cette réduction de l'ordre de 300 millions d'euros serait assurée par une réorganisation du marché du sucre. Il est surpris de constater qu'une réorganisation du marché du sucre d'une telle ampleur n'ait pas été réalisée plus tôt ; à moins que les économies ainsi réalisées se traduisent d'une manière ou d'une autre par une diminution du soutien communautaire global et, dans ce cas, les engagements pris lors du Conseil européen de Berlin risquent de ne plus être respectés. On peut constater une fois de plus, dans cette affaire, le manque de cohérence et de coordination des travaux du Conseil. Il est difficilement acceptable que les ministres des affaires étrangères prennent des décisions apparemment sans se soucier de leur financement, et que l'on propose ensuite aux ministres des finances de remettre en cause un accord global sur la politique agricole commune qui a été longuement et difficilement négocié. Ce manque de cohérence est également un motif d'inquiétude si l'on songe à la reprise des négociations au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). La « clause de paix » qui protège l'agriculture européenne va s'éteindre en 2003. Ce n'est plus si loin ! Et, si les négociations continuent à piétiner, la Communauté risque d'en aborder la phase finale en position très défavorable, car elle serait alors obligée de négocier sous la menace d'un contentieux lourd de nombreux risques. Il lui demande s'il peut avoir l'assurance : que le Gouvernement a bien l'intention de faire respecter les décisions prises à Berlin ; que ces décisions restent bien la base de la position communautaire dans les négociations de l'OMC.
N° 852. - M. Gérard Delfau attire l'attention de Mme le ministre de la culture et de la communication sur la disparition rapide des libraires de quartier en milieu urbain, en même temps que sur celle des kiosques et autres dépôts de presse. Depuis un an, les services du ministère de la culture préparent des mesures, à partir, notamment, du rapport de Jean-Claude Hassan sur la réforme de la distribution de la presse écrite, remis en février dernier. C'est toute la politique de la lecture en France, ainsi que celle de l'accès à la pluralité de l'information, qui est concernée par cette crise économique et morale de nombreuses petites entreprises de proximité. Faut-il attendre que les agences franchisées du plus gros opérateur privé aient tué la librairie de quartier et le kiosque, imposant une conception purement mercantile du livre et de l'imprimé ? Il souhaite savoir quand elle annoncera ses décisions en la matière, car il y a urgence.
N° 854. - M. Philippe Nachbar attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le retard pris par l'aménagement des routes nationales 43 et 52, axes dont l'intérêt est essentiel pour le nord de la Meurthe-et-Moselle tant sur le plan économique que pour renforcer la sécurité des usagers. En ce qui concerne la RN 52, qui traverse le bassin de Longwy jusqu'à la frontière belge, la mise à deux fois deux voies s'accompagnant de dispositifs efficaces assurant la protection des riverains est une nécessité dont l'Etat n'a pas, à ce jour, prévu le financement dans des conditions acceptables, notamment pour les collectivités locales. Non seulement en raison de leurs contraintes budgétaires dans un arrondissement durement touché sur le plan économique, mais aussi et surtout parce que, s'agissant d'une liaison internationale, il est de la responsabilité de l'Etat d'assurer la majeure partie du financement. De plus, le doublement du viaduc de la Chiers, particulièrement dangereux - 18 morts depuis sa mise en service - et l'aménagement de ses abords constituent une priorité absolue dont l'urgence est indiscutable ; or l'Etat n'a prévu la réalisation que pour 2010. En ce qui concerne la RN 43, de Briey à Longuyon, axe structurant vital pour le développement du bassin ferrifère, seule une réhabilitation partielle a été réalisée en s'étalant sur une longue période, et de nombreux travaux - tronçon Mainville-Landres, virage de Beuveille, carrefour d'Anoux, virage du bois de Longuyon, giratoire à l'entrée de Briey - restent à réaliser pour que cette route soit praticable en toute sécurité. Or, ces aménagements ne sont pas programmés par l'Etat alors qu'il s'agit de l'axe qui relie le bassin de Briey au nord de la France et à la Belgique. Il lui demande ce qu'il entend faire pour que l'Etat assure pleinement sa part du financement de la RN 52 et de la RN 43, dont l'aménagement est une nécessité pour les populations du Pays-Haut.
N° 855. - M. Gérard Roujas tient à attirer l'attention de M. le ministre de la défense sur l'avenir de la circulation aérienne d'essais et réceptions (CER) et des personnels qui la composent. Il lui rappelle que ces personnels sont hautement qualifiés et que la spécificité de leur profession n'est pas reconnue par un statut digne de ce nom. Une grande partie de ces personnels est d'ailleurs en contrat à durée déterminée. Alors même que les programmes civils se développent et que les essais de type militaire diminuent, alors même qu'une harmonisation européenne est nécessaire pour assurer une plus grande sécurité aérienne, il lui demande de bien vouloir lui préciser la position du ministère sur une évolution du cadre juridique actuel de la CER et sur l'élaboration d'un véritable statut de ces personnels.
N° 857. - M. René-Pierre Signé attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le trouble persistant que représentent les chiens de type molossoïde pour l'ordre public et la sécurité des personnes, tout au moins lorsque ces animaux ne sont pas maîtrisés, voire lorsqu'ils sont élevés en vue de servir d'armes à leurs propriétaires. La loi n° 99-5 du 9 janvier 1999 réglementant la détention, la déclaration et la reproduction de ces animaux est une bonne loi. Il semble pourtant que l'application de ce texte requiert des moyens faisant actuellement défaut aux forces de police et de gendarmerie. Et faute d'être pleinement appliquée la législation crée, en fait, une économie souterraine hautement profitable pour les trafiquants d'animaux ; elle génère aussi un engouement malsain, une sorte de mythe construit autour de la dangerosité des pitbulls, american staffordshires et autres rottweilers. Il observe que les premières victimes du risque créé par la circulation incontrôlée de ces chiens sont des populations défavorisées, des personnes de tous âges qui vivent dans les cités de nos périphéries. Parallèlement, un trafic d'animaux dangereux se développe ; des combats de chiens sont organisés. Certains s'enrichissent au mépris de toute légalité. Il comprend la circonspection des forces de l'ordre chargées de capturer les chiens. Il souhaite connaître quels moyens peuvent être mis en oeuvre afin d'améliorer leur formation et leur protection en vue de ces missions difficiles ? De façon plus générale, il lui demande quelles sont les mesures que le Gouvernement envisage de prendre en vue de renforcer l'efficacité et l'effectivité de la loi.
N° 858. - M. Michel Pelchat souhaite attirer l'attention de M. le ministre de la défense sur le douloureux problème des mines antipersonnel. Le déminage est un objectif majeur pour la communauté internationale dans laquelle la France doit jouer un rôle, non seulement en raison de sa tradition humanitaire, mais aussi en raison d'un savoir-faire unanimement reconnu. Pourtant, dans ce domaine, la France n'a pas été en mesure de jouer le rôle qui aurait dû être le sien, sur le plan européen comme à l'échelle internationale. Par exemple, pour un pays comme le Cambodge où seulement 148 kilomètres carrés sur plus de 1 000 kilomètres carrés ont été déminés, la part de la France dans ce déminage insuffisant a malheureusement été, jusqu'à présent, beaucoup trop faible. En effet, en France, faute de référence, il n'y a pratiquement pas de sociétés de déminage sur le terrain. En matière de développement d'équipements, il n'y a pas de stratégies nationales, pas de financements dédiés (les financements français en matière d'aide étant réservés dans les « pots communs » des Nations unies ou de la Communauté européenne), pas d'instance de coordination des quelques industriels ou laboratoires maîtrisant les technologies utilisables. En conséquence, il lui demande quelles mesures il pourrait envisager afin de fédérer l'ensemble des acteurs français compétents en matière de déminage humanitaire, qu'il s'agisse d'organismes gouvernementaux, d'organisations humanitaires, d'industriels ou de spécialistes du déminage, afin de proposer un dispositif français cohérent de coopération internationale susceptible de bénéficier des soutiens et des financements européens et d'aider utilement au déminage de pays amis comme le Cambodge.
N° 861. - M. Georges Mouly attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur les nombreux problèmes que connaissent, malgré la législation existante, les travailleurs pluriactifs _ que l'on estime en France à plus de 500 000 _ principalement dans le double domaine de la mise en place de la caisse pivot et du guichet unique qui ne semble pas se concrétiser de façon satisfaisante, principalement en milieu rural où l'évolution socio-économique conduit de plus en plus de nos compatriotes à exercer simultanément deux activités professionnelles. Il lui demande en conséquence de quelle manière elle entend agir auprès des partenaires sociaux pour faire en sorte que caisse pivot et guichet unique « fonctionnent » réellement ; ceci afin que les pluriactifs ne demeurent pas, comme on le dit généralement, ceux qui cotisent le plus et qui, pourtant, reçoivent le moins.
N° 862. - Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de Mme le secrétaire d'Etat au tourisme sur les difficultés rencontrées par l'industrie touristique pour pouvoir embaucher les travailleurs saisonniers dont elle a besoin. Le début de la saison touristique démontre le manque de plusieurs dizaines de milliers d'employés saisonniers. Elle lui demande de lui faire connaître le bilan des emplois, des demandes non satisfaites par région pour l'an 2000 et son analyse sur cette situation. Elle lui demande de lui faire connaître la suite donnée aux propositions faites par le rapport établi en janvier 1999 par Anicet Le Pors pour l'amélioration de la situation sociale et professionnelle des travailleurs saisonniers du tourisme, ainsi que l'application du programme d'action en quinze mesures adopté par le conseil des ministres du 9 février 2000. Elle lui demande de lui faire connaître les mesures prises ou envisagées en faveur de l'augmentation des salaires, du logement, de la protection sociale et du bénéfice de la médecine de travail qui s'imposent pour les employés saisonniers en vue de favoriser le recrutement dont la France a besoin dans l'industrie du tourisme.
N° 863. - M. André Rouvière appelle l'attention Mme le garde des sceaux, ministre de la justice, sur les difficultés que rencontre la police nationale ou la gendarmerie lors de l'interpellation de certaines personnes qui circulent à bord de véhicules automobiles qui sont des épaves circulant sans permis, sans assurance et dont certains auraient dû être détruits. Récemment, la brigade de Bessèges, dans le Gard, a interpellé un tel conducteur. Pour l'instant, le véhicule est immobilisé sans qu'il soit possible, semble-t-il, de le détruire alors qu'il est officiellement « détruit ». Dans le cas cité, le conducteur étant sans ressource officielle, les sanctions financières apparaissent vite comme utopiques. La législation ne paraît pas avoir prévu de telles situations, qui malheureusement sont de moins en moins exceptionnelles. Il lui demande quelle solution pourrait être apportée à une telle situation, qui est particulièrement surprenante pour les automobilistes qui ont le souci de respecter la réglementation.
N° 864. - M. Hubert Haenel demande à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement de bien vouloir lui indiquer quelles sont les mesures effectives qui ont été prises pour traiter le développement du trafic des camions dans les cols vosgiens, et notamment sur la RN 415 (col du Bonhomme), à la suite de la fermeture du tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines. Il regrette que les différents services de l'Etat traitent cette question selon la procédure la plus « ordinaire ».
N° 865. - M. Yann Gaillard attire l'attention de Mme le ministre de la culture et de la communication sur la polémique qui s'est engagée depuis quelques semaines à propos du droit de prêt en bibliothèques, résultant d'une directive européenne du 19 novembre 1992 relative au droit de location et de prêt et à certains droits voisins du droit d'auteur dans le domaine de la propriété intellectuelle. D'un côté, des écrivains « qui ont l'impression de subventionner la lecture et de ne pas être payés en retour » et qui demandent donc que leurs droits d'auteur dans les bibliothèques soient respectés. De l'autre, des professionnels des bibliothèques - très attachés à la gratuité des prêts et l'égal accès de tous au livre - qui prennent position contre le prêt payant, rappelant que les bibliothèques ont une mission de service public. Il lui demande donc quelle position le Gouvernement envisage de prendre ou, si son choix n'est pas fait, à quel moment il se résoudra à sortir de l'attentisme.
N° 869. - M. Pierre Hérisson rappelle à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie que le syndicat intercommunal du lac d'Annecy compétent pour le service public de l'assainissement-eaux usées réalise, pour le compte des habitants des communes adhérentes, un certain nombre de travaux. L'instruction DGI 169 bis du 15 septembre 1999 étend l'éligibilité du taux réduit de TVA aux travaux de branchement au réseau d'eaux usées de locaux affectés à l'habitation et achevés depuis plus de deux ans. Ce syndicat, qu'il préside, applique cette disposition avec le taux réduit aux prestations facturées par des entreprises prestataires du syndicat, mais pour le compte du client final. Par ailleurs, l'article 279 b du code général des impôts et l'instruction du 26 février 1982 fixent le régime du taux réduit applicable aux remboursements et rémunérations versés par les communes et leurs groupements aux exploitants des services d'assainissement pour les prestations de services concourant au bon fonctionnement des réseaux d'eaux usées dans le cadre de la gestion normale et limitative du service, essentiellement l'entretien : nettoyage des caniveaux, nettoyage des réseaux, évacuation des boues... Il souhaiterait savoir si ce taux réduit s'applique aussi à des prestations et travaux de rénovation, de réparation, d'entretien des réseaux d'eaux usées et de la station d'épuration des eaux usées, ou encore la mise à niveau des tampons, les réhabilitations partielles d'ouvrages du réseau, la maintenance et la réparation des équipements nécessaires au bon fonctionnement de la station d'épuration, les prestations de nettoyage de celle-ci, dès lors que les dépenses correspondantes sont inscrites en section d'exploitation du budget et font l'objet de rémunérations versées aux prestataires, tout en ajoutant que le code général des impôts paraît faire mention au sens large de « prestations d'assainissement ».
N° 886. - M. Christian Demuynck souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le renforcement récent du contrôle de légalité. La multiplication des lettres d'observations, très nette depuis plusieurs mois, tend aujourd'hui à imposer aux collectivités locales des règles de forme par trop insignifiantes, entravant leur action au nom d'un pointillisme excessif. Cette situation risque de voir se développer les déférés préfectoraux devant les juridictions administratives, certaines autorités décentralisées s'estimant dans leur droit. Ainsi seront-elles amenées à faire appel à un conseil juridique ou à exiger de leurs services de lourds travaux supplémentaires, ce qui n'ira pas sans générer des coûts importants. En raison d'un renforcement excessif de son contrôle, l'Etat se doit de compenser ces dépenses, sa responsabilité pouvant, dans certains cas, être engagée. Il entend, par conséquent, savoir si le Gouvernement prévoit une dotation pour frais de justice en faveur des collectivités territoriales.

ORDRE DU JOUR PRÉVISIONNEL
(Application de l'article 29, alinéa 3 bis, du règlement)

En application de l'article 29, alinéa 3 bis, du règlement du Sénat, M. le ministre des relations avec le Parlement a présenté à la conférence des présidents du mardi 3 octobre 2000 la communication suivante :
« Monsieur le président,
J'ai l'honneur de vous communiquer, en application de l'article 29, alinéa 3 bis, du règlement du Sénat, le calendrier prévisionnel de travail du Sénat des six premiers mois de la session.
Comme il est d'usage, et conformément à la décision du Conseil constitutionnel du 15 décembre 1995, j'assortirai ce calendrier des réserves relatives au caractère indicatif de cette programmation, qui ne saurait lier le Gouvernement dans l'exercice de ses prérogatives mentionnées à l'article 48, premier alinéa, de la Constitution.
Outre diverses navettes et ratifications de conventions internationales, le Sénat sera saisi des sujets suivants :
Première quinzaine d'octobre :
- proposition de loi relative à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ;

- proposition de loi tendant à la création d'une Agence française de sécurité sanitaire environnementale ;

- deuxième lecture du projet de loi portant diverses mesures d'adaptation au droit communautaire dans le domaine des transports ;

- projet de loi portant diverses mesures d'adaptation au droit communautaire en matière de santé des animaux et de qualité sanitaire des denrées d'origine animale et modifiant le code rural ;

- deuxième lecture du projet de loi relatif à l'archéologie préventive ;

- projet de loi relatif aux nouvelles régulations économiques.

Deuxième quinzaine d'octobre :
- nouvelle lecture du projet de loi relatif à la solidarité et au renouvellement urbains ;

- projet de loi portant habilitation du Gouvernement à transposer, par ordonnances, des directives communautaires ;

- première lecture de la proposition de loi sur la contraception d'urgence.

Première quinzaine de novembre :
- projet de loi organique modifiant la loi n° 62-1292 du 6 novembre 1962 relative à l'élection du Président de la République au suffrage universel ;

- nouvelle lecture ou conclusions de la commission mixte paritaire du projet de loi d'orientation pour l'outre-mer ;

- proposition de loi organique destinée à améliorer l'équité des élections à l'assemblée de la Polynésie française ;

- projet de loi relatif à l'épargne salariale ;

- projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2001.

Deuxième quinzaine de novembre :
- projet de loi relatif à la lutte contre la résorption de l'emploi précaire et à la modernisation du recrutement dans la fonction publique ;

- projet de loi organique relatif au statut de la magistrature.

Du 23 novembre au 12 décembre :
- projet de loi de finances pour 2001.

Deuxième quinzaine de décembre :
- projet de loi de finances rectificative pour 2000 ;

- navettes diverses.

En janvier :
- nouvelle lecture ou conclusions de la commission mixte paritaire du projet de loi relatif à la lutte contre la résorption de l'emploi et à la modernisation du recrutement dans la fonction publique ;

- proposition de loi tendant à renforcer la sécurité du transport maritime et à lutter contre les pollutions marines ;

- deuxième lecture de la proposition de loi tendant à la création d'une Agence française de sécurité sanitaire environnementale ;

- nouvelle lecture ou conclusions de la commission mixte paritaire du projet de loi relatif à l'épargne salariale ;

- projet de loi relatif aux activités privées de sécurité ;

- proposition de loi relative à la lutte contre les discriminations ;

- projet de loi d'orientation sur la forêt ;

- proposition de loi relative à l'adoption internationale ;

- projet de loi portant diverses dispositions statutaires relatives aux magistrats de la Cour des comptes et des chambres régionales des comptes et modifiant le code des juridictions financières ;

- deuxième lecture de la proposition de loi tendant à renforcer la prévention et la répression à l'encontre des groupements à caractère sectaire.

En février :
- projet de loi relatif à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception ;

- projet de loi portant réforme des tribunaux de commerce ;

- projet de loi modifiant la loi n° 85-99 du 25 janvier 1985 relative aux administrateurs judiciaires, mandataires judiciaires à la liquidation des entreprises et experts en diagnostic d'entreprise ;

- projet de loi organique modifiant l'ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 relative au statut de la magistrature et instituant le recrutement de conseillers de cour d'appel exerçant à titre temporaire.

Je vous prie d'agréer, monsieur le président, l'expression de ma haute considération.

Signé : « Jean-Jack Queyranne »

ORGANISMES EXTRAPARLEMENTAIRES
CONSEIL D'ORIENTATION
DE L'OBSERVATOIRE DE L'EMPLOI PUBLIC

Lors de sa séance du mardi 3 octobre 2000, le Sénat a désigné M. Gérard Braun pour siéger au sein du conseil d'orientation de l'Observatoire de l'emploi public.

NOMINATIONS DE MEMBRES
DE COMMISSIONS PERMANENTES

Dans sa séance du mardi 3 octobre 2000, le Sénat a nommé :
M. Jean-Louis Carrère membre de la commission des affaires culturelles, en remplacement de M. Daniel Percheron, démissionnaire.
M. Daniel Percheron membre de la commission des affaires économiques et du Plan, en remplacement de M. Jean-Louis Carrère, démissionnaire.

NOMINATION D'UN RAPPORTEUR

COMMISSION DES LOIS CONSTITUTIONNELLES, DE LÉGISLATION, DU SUFFRAGE UNIVERSEL, DU RÈGLEMENT ET D'ADMINISTRATION GÉNÉRALE
M. Jean-Jacques Hyest a été nommé rapporteur pour avis, en remplacement de M. Luc Dejoie, du projet de loi n° 321 (1999-2000) relatif aux nouvelles régulations économiques dont la commission des finances est saisie au fond.