SEANCE DU 21 DECEMBRE 2000


M. le président. « Art. 22. - I à III. - Non modifiés.
« IV. - 1° Après l'article 1762 octies du code général des impôts il est inséré un article 1762 nonies ainsi rédigé :
« Art. 1762 nonies. - Le non-respect de l'obligation définie à l'article 1681 septies entraîne l'application d'une majoration de 0,2 % du montant des sommes dont le versement a été effectué selon un autre mode de paiement. »
« 2° Au premier alinéa de l'article 1736 du code général des impôts, après la référence : "1762 octies", il est inséré la référence : "1762 nonies". »
« IV bis. - Supprimé.
« V. - Non modifié.
« VI. - Supprimé. »
Par amendement n° 18, M. Marini, au nom de la commission, propose :
A. - Au début du texte présenté par le 1 du IV de cet article pour l'article 1762 nonies du code général des impôts, d'ajouter les mots : « A compter du 1er janvier 2004, ».
B. - De rétablir le IV bis de cet article dans la rédaction suivante :
« IV bis . - Le début de l'article 1740 undecies du code général des impôts est ainsi rédigé :
« A partir du 1er janvier 2004, la méconnaisance des obligations prévues à l'article 1649 quater B quater. (Le reste sans changement.) »
La parole est à M. le rapporteur.
M. Yann Gaillard, rapporteur. Nous voulons qu'il n'y ait pas de perdant en matière de dématérialisation des formalités déclaratives et de télérèglement des impôts.
La commission souhaite donc que ne soient pas pénalisées les entreprises qui ne seraient pas prêtes au 1er mai 2001 et demande qu'un moratoire soit prévu jusqu'au 1er janvier 2004 pour les sanctions prononcées en cas de non-respect de ces obligations de dématérialisation.
M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement ?
Mme Florence Parly, secrétaire d'Etat. J'ai eu l'occasion, lors de la première lecture, d'exposer les mesures que le Gouvernement avait prises pour faciliter la préparation des entreprises à ce changement de mode de déclaration, qui doit être effectif au 1er janvier 2002.
Par conséquent, je ne comprends pas l'utilité de cet amendement, dont je souhaite le retrait.
M. Yann Gaillard, rapporteur. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. le rapporteur.
M. Yann Gaillard, rapporteur. Jean-Marie Guyau, grand philosophe français de la fin du xixe siècle, avait écrit un livre où il prônait une morale sans obligation ni sanction. Nous plaidons ici pour une morale avec obligation, mais sans sanction. (Sourires.)
M. le président. Personne ne demande plusla parole ?...
Je mets aux voix l'amendement n° 18, repoussé par le Gouvernement.

(L'amendement est adopté.)
M. le président. Personne ne demande la parole ?...
Je mets aux voix l'article 22, ainsi modifié.

(L'article 22 est adopté.)

Article 24