Mme la présidente. La parole est à M. Akli Mellouli. (Applaudissements sur les travées du groupe GEST.)

M. Akli Mellouli. Madame la présidente, madame, monsieur les ministres, mes chers collègues, nous sommes ici pour échanger sur la relation entre la France et les pays africains. Autrement dit, entre la France et 54 pays – selon Mme la ministre et Google – ou 55 pays – selon l’Union africaine. Nous devrons nous mettre d’accord : cela rappelle les chiffres des manifestations, selon que l’on se réfère à la police ou aux organisateurs… (Sourires.)

Chacun de ces États, en tout cas, a son histoire propre, sa singularité linguistique, sa diversité culturelle et, surtout ses propres enjeux stratégiques. Peut-être serait-il plus approprié, la prochaine fois, par respect et considération pour nos frères africains, de ne pas mettre toute l’Afrique dans le même panier.

M. Sébastien Lecornu, ministre. Ce n’est pas ce que nous avons fait !

M. Akli Mellouli. Sans doute est-ce là l’héritage d’un regard daté sur l’homme africain… (Mme et M. le ministre se récrient.) Essayons, dans nos débats sur ce sujet, d’adopter collectivement une approche moins caricaturale.

Dans le temps qui m’est imparti, je concentrerai mon propos sur la relation entre la France et les pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, qui est au cœur de notre politique étrangère.

Cette relation revêt à la fois une dimension affective et historique, en même temps qu’elle constitue un enjeu stratégique majeur : de son évolution dépendront la place et l’influence de la France dans le monde de demain. Or cette relation a fait les frais, ces dernières années, d’un certain nombre d’erreurs dans notre approche, qui ont conduit à des échecs cuisants.

La première erreur est de considérer notre relation avec ces pays sous un prisme trop étatique. Bien entendu, les États sont des acteurs clés, qui doivent demeurer au cœur de la relation. Mais on ne peut faire l’économie d’une analyse plus fine des acteurs non étatiques, des réseaux des sociétés civiles, soucieux du maintien d’une relation mutuellement profitable entre la France et les pays africains.

Ces réseaux doivent compléter les dispositifs institutionnalisés. Ils permettront de percevoir des dynamiques qui n’apparaissent pas de manière évidente quand on se concentre uniquement sur le système interétatique. Dans son discours devant les ambassadeurs, le Président de la République a bien sûr appelé le corps diplomatique à aller plus à la rencontre des sociétés civiles. Mais c’est un discours que nous entendons depuis plusieurs années… Il est temps de passer de la rhétorique à la pratique.

La seconde erreur est un manque de cohérence entre nos discours de politique intérieure et extérieure. La diplomatie française a l’ambition, légitime, de faire rayonner notre pays à travers le monde en se fondant sur l’universalisme de ses valeurs.

Je partage cette ambition, madame la ministre, mais elle doit être en cohérence avec notre discours en matière de politique migratoire. On ne peut pas dénigrer – pour ne pas dire insulter – les populations étrangères, comme cela a été le cas lors des débats sur le projet de loi sur l’immigration que nous avons examiné récemment et espérer avoir une belle image en Afrique. Les liens entre les sociétés civiles et les acteurs économiques et culturels dépendent des échanges et des déplacements.

C’est aussi par les politiques de visas que le bât blesse, quand on empêche injustement nos amis, les personnes attachées à la France et à la francophonie, de nous rendre visite. Notre ambition doit être alignée avec nos discours et nos actes.

Ces deux erreurs dans notre approche ont malheureusement conduit à des échecs retentissants ces dernières années.

Je pense notamment aux nombreux pays du Sahel qui se sont détournés brutalement de nous au profit d’autres puissances étrangères, comme la Chine et la Russie.

Je pense aussi à cette jeunesse africaine, de plus en plus connectée, de plus en plus anglophone et qui, à tort ou à raison, voit en notre politique africaine la continuité d’une Françafrique qui, au mieux, n’a rien apporté de positif, au pire, est la source de tous ses maux.

Cette forte dégradation de la perception de la France survient dans un contexte où l’Afrique fait face à une crise de plus en plus multidimensionnelle, dont le dérèglement climatique est un catalyseur.

Malgré ces échecs récents, je suis convaincu que la relation avec l’Afrique, et plus particulièrement les pays francophones, demeure pleine de promesses. Je suis persuadé que nous sommes en mesure de relancer très rapidement une nouvelle dynamique positive et d’ériger des passerelles entre nous et nos frères africains. Les atouts sont là, sous nos yeux. Permettez-moi de vous en citer quatre.

Le premier atout est, bien entendu, la francophonie qui, malgré la progression de l’anglais, demeure bien ancrée.

Le deuxième est la diaspora africaine, diverse et engagée. Les nombreux jeunes Français, talentueux et dynamiques, issus des différentes diasporas, sont autant de passerelles entre nous et nos frères africains. Ils sont à même, par leur engagement, de créer un nouvel élan positif.

Ces diasporas seront l’atout majeur de la France dans les années à venir, face aux puissances étrangères qui ne disposent pas d’un tel avantage. Je vous invite donc, madame la ministre, à encourager l’émergence d’une véritable diplomatie parlementaire, qui pourra travailler sur la relation avec les diasporas et les sociétés civiles africaines.

Le troisième atout est la multitude de projets de coopération culturels, économiques et sociaux engagés par nos ONG et les sociétés civiles africaines. Mais, pour valoriser cet atout, il faut adopter une approche humaniste et nous donner les moyens de nos ambitions. Or l’aide publique au développement est malheureusement instrumentalisée au détriment des populations, et ce à l’encontre de l’esprit de la loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales d’août 2021.

Nous avons la chance que des Françaises et des Français s’engagent, dans de nombreuses ONG, auprès des populations et des sociétés civiles du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Il est impératif, indépendamment du contexte politique, de maintenir tous ces financements.

Ces ONG, qui travaillent dans la santé, l’éducation et bien d’autres domaines essentiels permettent de venir en aide à des populations en prise avec de nombreuses vulnérabilités. Elles sont les meilleures ambassadrices d’une France ouverte, tolérante et humaniste. Donnez-leur, madame la ministre, les moyens financiers nécessaires à leur action ! Celle-ci permet en effet aux populations locales de mieux vivre sur leurs territoires, alors que la France tend à durcir, en ce moment même, ses conditions d’accueil des migrants.

Ainsi, je vous recommande de continuer à accroître l’aide publique au développement de la France, pour atteindre l’objectif de 0,7 % du revenu national brut (RNB), et ce dès le prochain PLF. Ces ONG, ces sociétés civiles, seront le lien grâce auquel nous pourrons réparer notre relation avec ces pays. Si ténu soit-il, c’est grâce à lui que nous y reprendrons pied.

Enfin, le quatrième atout est la possibilité historique d’engager une coopération avec nos partenaires africains pour lutter conjointement contre le dérèglement climatique qui ravage économiquement et socialement de nombreuses régions.

Lançons cette coopération dans la lutte contre la déforestation, la lutte contre le commerce illégal d’espèces de faunes et de flores sauvages protégées – celui-ci, je vous le rappelle, est estimé à 20 milliards de dollars par an – ou encore la lutte contre l’une des plus grandes injustices du réchauffement climatique, qui fait de l’Afrique le continent le plus affecté, alors qu’il est le moins émetteur.

En conclusion, madame la ministre, il faut que notre pays ait une vision et une politique sur le long terme. C’est la vision court-termiste que l’on appelait Françafrique qui est la source de nos difficultés actuelles.

Ne reproduisons pas les mêmes erreurs. Ne donnons pas l’impression que notre relation avec les pays africains n’est qu’une histoire d’intérêts politiciens et économiques, et que, au moindre soubresaut, nous coupons les vannes aux populations les plus vulnérables. Surtout, madame la ministre, il est grand temps d’aligner nos discours et nos actes avec nos ambitions ! (Applaudissements sur les travées des groupes GEST et SER.)

Mme la présidente. La parole est à M. Jean-Noël Guérini.

M. Jean-Noël Guérini. Madame la présidente, madame, monsieur les ministres, mes chers collègues, depuis quelques années, les relations entre notre pays et le continent africain sont devenues un long bulletin de mauvaises nouvelles qui, malheureusement, ne cessent de se répéter.

Dans ce contexte, les échanges qui nous rassemblent ce soir revêtent une importance que nul ne doit sous-estimer. Au risque d’être lapidaires, nous pourrions les résumer de manière prosaïque par une question : comment sauver la place de la France en Afrique ? Cette formulation peut sembler brutale, j’en conviens, mais il serait sans doute présomptueux d’imaginer que les solutions sont faciles.

Un récent rapport d’information sur les relations entre la France et l’Afrique analyse sans concession la situation et esquisse des pistes qui doivent être entendues et discutées. Oui, les relations actuelles avec certains États africains sont contestées, affaiblies, voire inexistantes, et les raisons du ressentiment sont multiples.

L’impératif d’aide au développement pour ce continent s’efface derrière nos leçons en matière de démocratie, s’estompe à mesure que notre présence sécuritaire est remise en cause et succombe à nos débats européens sur la gestion migratoire.

Il appartient au Gouvernement et à l’ensemble des acteurs concernés de dégager une autre voie. Cela suppose des réformes allant au-delà des traditionnelles déclarations d’intention et des grands discours, dont nous sommes malheureusement friands en matière de relations internationales.

Inutile de cacher que notre politique africaine a suscité bien des promesses, régulièrement suivies de bien des désillusions. Je mesure avec une pointe d’amertume que le constat dressé par ce rapport est cruel et sans appel. Alors que le continent africain est entré de plain-pied dans la mondialisation, nos perceptions et conceptions sont trop souvent restées imprégnées d’une culture datée.

Oui, mes chers collègues, nous pouvons le regretter et le déplorer, mais le diagnostic de ces relations bien affaiblies et erratiques est posé : l’Afrique n’est plus notre pré carré. Elle est devenue une mosaïque de territoires, qui ne ressemble plus à l’univers postcolonial qui a pu guider nos choix.

En 2050, un Africain sur deux aura moins de 25 ans, et cette jeunesse ne se privera pas de contester le pouvoir de ses élites, toujours fortement francophiles. Ces critiques, si nous ne changeons pas de cap, se renforceront et entraveront sérieusement le rétablissement de relations partenariales sereines.

Nos intérêts, que nous croyions solidement ancrés par des liens tissés sur le temps long et que l’on pensait solides malgré les heurts qui ont accompagné les différents processus de décolonisation, sont désormais directement concurrencés par la Chine conquérante, la Russie milicienne et la Turquie pragmatique.

Comment, face à cette évolution irréversible, mettre en place et faire vivre des relations équilibrées et responsables ? Sans céder à la provocation, je suis tenté de m’interroger à haute voix : avons-nous, face à ces fractures, face à ces ruptures, une stratégie ?

Depuis l’intervention française au Mali, en 2013, notre stratégie est essentiellement militaire, et elle a pris le pas sur les efforts diplomatiques mis en place au cours de la seconde moitié du siècle dernier. Cette évolution répondait à d’évidentes et indispensables motivations, liées à la lutte contre le terrorisme et à la nécessité de sécuriser la bande sahélienne. À plusieurs reprises, nous avons débattu ici de l’opportunité des interventions militaires et des difficultés associées à notre présence armée.

Sans négliger les impératifs de ces engagements, j’insiste sur la nécessité de retisser des liens avec les pays africains, en se gardant de renouveler les errements et les erreurs du passé. Mais serons-nous suffisamment résilients ?

C’est le point sur lequel j’entends insister devant vous, mes chers collègues. Au demeurant, plusieurs interventions du Président de la République ont souligné la nécessité de bâtir une nouvelle politique africaine, en évoquant l’importance de sortir des pièges de ce qu’il est convenu d’appeler la Françafrique.

Prenons pour exemple l’impact, relatif, du bon travail réalisé par l’AFD. Celle-ci a permis d’investir sur le continent quelque 16 milliards d’euros entre 2020 et 2022. Pourtant, les populations locales ne perçoivent pas ces aides, considérées comme trop orientées vers les infrastructures, au détriment d’initiatives moins ambitieuses, mais repérables par les habitants.

D’aucuns insistent sur l’importance d’une communication plus soutenue, qui permettrait, je n’en doute pas, de valoriser le réel savoir-faire dont nous disposons en ce domaine. Mais peut-on se contenter de circonscrire ces efforts à un faire-savoir, qui les réduit à une politique d’influence, dont les volumes seront toujours dévalorisés s’ils sont comparés à certaines opérations engagées par une Chine omniprésente ?

Oui, refaire de la coopération un élément précis est indispensable, mais ce changement doit s’accompagner d’une réelle redéfinition des enjeux en faveur d’une coopération novatrice et dynamique. Afin d’être efficace et placée au diapason des conséquences du réchauffement climatique sur les mouvements de population, elle appelle une ambition plus soutenue et plus marquée.

Les propositions de financements innovants dans cette région ne manquent pas. Nos domaines de coopération devront en tenir compte et privilégier des axes ambitieux en faveur du développement des énergies renouvelables, de l’éducation et de l’économie numérique.

Alors que l’Afrique est désormais inscrite dans un cadre de développement privilégiant le multilatéralisme tout en redéfinissant ses outils, la France devrait s’engager sur le chemin de coopérations stratégiques et tourner la page de l’action unilatérale. Elle est une actrice historique, qui doit pouvoir jouer un rôle clé dans cette évolution des partenariats pour construire l’avenir du continent africain.

Afin de donner un plein essor à ces politiques, tout en retrouvant une crédibilité émoussée par certains en matière de respect des droits démocratiques, pourquoi ne pas s’inscrire avec audace dans ce mouvement ?

Pour être crédible, la France doit apporter la preuve que sa volonté d’action ne témoigne pas de la volonté de maintenir un ordre suranné et dépassé. C’est très vraisemblablement dans des initiatives de coconstruction, rassemblant plusieurs partenaires, et en affichant sans cesse le souci de s’inscrire dans la résolution des difficultés concrètes que nous reconstruirons ces relations.

Profitons donc des difficultés actuelles pour effectuer le changement que les crises imposent. Il faut du courage, de la volonté et sans doute un peu d’audace. Autant de qualités qui ne font pas défaut à notre pays, ni, j’en suis convaincu, à nos ministres, à nos diplomates, à nos décideurs et aux élus que nous sommes ! (Applaudissements sur les travées du groupe Les Républicains.)

M. Christian Cambon. Très bien !

Mme la présidente. La parole est à M. Stéphane Ravier.

M. Stéphane Ravier. Madame la présidente, madame, monsieur les ministres, mes chers collègues, voilà la seconde fois en quelques mois que le Gouvernement présente sa feuille de route pour l’Afrique devant le Parlement. Nous vous en remercions, madame, monsieur les ministres, mais nous avons l’impression que vous prêchez dans le désert : si le Président de la République multiplie les déplacements et les déclarations, l’Afrique ne nous écoute plus.

Rappelons la réalité démographique. En 2050, c’est-à-dire demain, une personne sur quatre dans le monde sera africaine. Alors que la population européenne vieillit et stagne, l’âge médian en Afrique est de 20 ans. L’Afrique est jeune. Elle n’attend plus la France.

De son côté, le Sud global se développe en Afrique, avec comme dénominateur commun d’être opposé à l’Occident, donc particulièrement à la France. Les Brics tiennent un sommet extraordinaire en ce moment même. Ayant accueilli l’Afrique du Sud en leur sein en 2010, les pays de cette communauté représentent déjà 41 % de la population mondiale, 31 % de la production mondiale et 18 % du commerce mondial. Déjà, 22 pays africains ont demandé à en devenir membres, dont le Nigéria, le Sénégal et l’Algérie.

Au dernier sommet des Brics, en août dernier, 53 États africains étaient invités. L’Égypte et l’Éthiopie, deux pays qui atteignent ou dépassent les 100 millions d’habitants, viennent de rallier cette influente communauté internationale. Pour mémoire, l’Égypte jouit d’une position géostratégique sur les routes commerciales et des gisements de pétrole et de gaz en Méditerranée orientale. L’Éthiopie, elle, est au centre de l’Union africaine et vise une croissance de 20 % cette année, selon le FMI.

En Afrique, la Chine a déjà construit plus de 6 000 kilomètres de voies de chemin de fer. La cause de ce succès est notre échec. Les pays du Sud global ont su proposer des modèles de partenariat alternatifs, alors que nous sommes encore empêtrés dans nos litiges de colonisation, décolonisation, post-colonisation, néocolonisation – j’en passe, et des meilleures ! –, qui incitent au rejet, voire à la haine de la France, malgré le sacrifice de nos soldats.

Dès 2009, l’économiste zambienne Dambisa Moyo affirmait que l’aide publique au développement n’aidait pas l’Afrique. Selon elle, le continent aurait bénéficié de plus de 1 000 milliards de dollars d’aides publiques depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

En France, les gouvernements n’ont jamais eu aucune exigence sur l’utilisation de ces sommes, qui viennent de la poche du contribuable et qui, souvent, servent à soutenir l’incurie d’une certaine classe politique africaine.

L’Empire britannique s’est disloqué avec perte et fracas, provoquant des millions de morts dus aux guerres civiles ayant suivi la décolonisation. Les Britanniques ont cessé de s’en excuser. Et cela n’a pas empêché le Gabon et le Togo, pays pourtant francophones, de rejoindre le Commonwealth l’année dernière.

Aujourd’hui, le Premier ministre britannique a assuré qu’il ne permettrait pas à la Cour européenne des droits de l’homme de bloquer le projet de son gouvernement d’expulser des demandeurs d’asile vers le Rwanda. Il a promis de faire tout ce qu’il faudra pour faire décoller des avions. Tout cela en bonne intelligence avec son homologue africain… Voilà ce qu’est un partenariat volontariste !

Pour la paix, la sécurité et la stabilité du monde, nous avons besoin de développer notre influence, notamment culturelle, en Afrique, et d’en finir avec l’assistanat et nos complexes, pour adopter enfin des partenariats bilatéraux pragmatiques.

Mme la présidente. Nous en avons terminé avec le débat sur la déclaration du Gouvernement sur les partenariats renouvelés entre la France et les pays africains.

9

Communication relative à une commission mixte paritaire

Mme la présidente. J’informe le Sénat que la commission mixte paritaire chargée d’élaborer un texte sur les dispositions restant en discussion du projet de loi de finances de fin de gestion pour 2023 est parvenue à l’adoption d’un texte commun.

10

Ordre du jour

Mme la présidente. Voici quel sera l’ordre du jour de la prochaine séance publique, précédemment fixée à demain, mercredi 22 novembre 2023 :

À quinze heures :

Questions d’actualité au Gouvernement.

De seize heures trente à vingt heures trente :

(Ordre du jour réservé au groupe SER)

Proposition de loi portant réparation des personnes condamnées pour homosexualité entre 1942 et 1982, présentée par M. Hussein Bourgi et plusieurs de ses collègues (texte n° 864, 2021-2022) ;

Proposition de loi constitutionnelle visant à faciliter le déclenchement du référendum d’initiative partagée, présentée par M. Yan Chantrel et plusieurs de ses collègues (texte n° 571, 2022-2023).

À vingt-deux heures :

Sous réserve de leur dépôt, conclusions de la commission mixte paritaire sur le projet de loi de finances de fin de gestion pour 2023.

Personne ne demande la parole ?…

La séance est levée.

(La séance est levée à vingt-trois heures vingt-cinq.)

Pour le Directeur des comptes rendus du Sénat,

le Chef de publication

FRANÇOIS WICKER