État civil :
Né le 13 décembre 1783
Décédé le 24 décembre 1861
Profession :
Général
IInd Empire

Ancien sénateur du Second Empire

Elu le 26 janvier 1852
Fin de mandat le 24 décembre 1861

Assemblée nationale du 8 juillet 1849 au 2 décembre 1851

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

BAR (ADRIEN-AIMÉ-FLEURY COMTE DE), représentant du peuple à l'Assemblée législative de 1849 et sénateur du Second Empire, né à Thiais (Seine), le 13 décembre 1783, mort à Paris, le 24 décembre 1861. Engagé volontaire en 1805, il gagna ses premiers grades dans les campagnes de Portugal et d'Allemagne, fut grièvement blessé à Bautzen (1813), et resta quelque temps en captivité. Il se battit ensuite à Waterloo, à la tête d'un régiment de ligne. Demeuré au service sous la Restauration, il prit part à la guerre d'Espagne (1823) ainsi qu'à la conquête de l'Algérie (1830. Nommé maréchal de camp, puis lieutenant général, il se distingua devant Cherchell où il battit Abd-el-Kader, et devint le principal lieutenant du maréchal Bugeaud; plusieurs fois même, il le suppléa comme gouverneur général de l'Algérie. Mis à la retraite avec le grade de général de division en 1848, il montra peu de sympathie pour le gouvernement républicain, et accepta d'être le candidat des monarchistes dans le département de la Seine, lors des élections complémentaires du 8 juillet 1849 à la Législative. Il s'agissait de remplacer un certain nombre de représentants, Ledru-Rollin, Félix Pyat, et autres, élus dans plus d'un département et dont l'option avait déterminé quelques vacances. La liste républicaine fut battue, et celle des conservateurs, où figurait le général de Bar avec Benjamin Delessert, Ferdinand Barrot, etc., passa tout entière. Élu par 122,894 voix sur 234,588 votants et 373,800 inscrits, M. de Bar vota avec la majorité, seconda les vues du Président, et se déclara : pour l'expédition romaine, pour la proposition du général Baraguey d'Hilliers tendant à abolir la gratuité de l'École polytechnique, contre l'abolition de la peine de mort, pour l'interdiction des clubs, pour la loi organique sur l'enseignement (loi Falloux), etc. Après le coup d'État de décembre, il fut appelé à faire partie du Sénat; il y siégea jusqu'à sa mort parmi les partisans dévoués du régime impérial, et concourut au vote de la loi de sûreté générale.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Adrien-Aimé Fleury BAR

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