État civil :
Né le 11 février 1782
Décédé le 18 mars 1865
Profession :
Lieutenant-général
IInd Empire

Ancien sénateur du Second Empire

Elu le 26 janvier 1852
Fin de mandat le 18 mars 1865

Chambre des Pairs du 5 mars 1819 au 28 juillet 1830

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

SAINT-SIMON (HENRI-JEAN-VICTOR ROUVROY, MARQUIS puis DUC DE), pair de

France et sénateur du Second Empire, né à Péreuil (Charente) le 11 février 1782 mort à Paris le 18 mars 1865, « fils de haut et puissant seigneur Louis Charles, vicomte de Saint-Simon- Montbleru, et de haute et puissante dame Adélaïde-Blanche de Saint-Simon Sandricourt, vicomtesse de Saint-Simon », était issu de la vieille famille noble à laquelle appartint le célèbre auteur des Mémoires. Il s'engagea dans les hussards (1800), devint (1801) sous- lieutenant de carabiniers, puis fut aide de camp de Ney, et gagna en Espagne le grade de chef d'escadrons. Colonel d'un régiment de la garde de Joseph Bonaparte, il se distingua dans plusieurs engagements et fut grièvement blessé à Vic (1813). L'année suivante, il adhéra au gouvernement des Bourbons, puis il suivit Louis XVIII à Gand pendant les Cent-jours et reçut dans cette ville le grade de maréchal de camp. En cette qualité, il commanda les départements du Calvados, de la Manche et du Loiret, et fut nommé pair de France, le 5 mars 1819, avec le titre de marquis. Le 3 janvier précédent, il était devenu grand d'Espagne et duc, par suite de la mort de son grand-oncle Claude-Anne de Saint-Simon. Ministre plénipotentiaire en Portugal, puis en Danemark (octobre 1820), il fut rappelé le 20 mars 1833, et reçut de Louis-Philippe (6 septembre 1834) le titre et les fonctions de gouverneur-général des établissements français dans les Indes-Orientales. A son retour (13 décembre 1841), il fut fait lieutenant-général, chargé de l'Inspection générale de la cavalerie, et commandant (1844) de la 17e division militaire. La révolution de 1848 le mit à la retraite. Mais, après le coup d'Etat du 2 décembre, L.-N. Bonaparte le nomma sénateur (26 janvier 1852), puis (1855) grand-croix de la Légion d'honneur. Il soutint le gouvernement impérial avec le même zèle dont il avait fait preuve pour les monarchies précédentes, et mourut en 1865. Possesseur du manuscrit authentique des Mémoires de son aïeul, il le céda à la maison Hachette qui en a publié une édition nouvelle.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Henri-Jean-Victor Rouvray SAINT-SIMON

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