État civil :
Né le 15 octobre 1816
Décédé le 1er février 1885
Profession :
Ingénieur naval
Département :
Inamovible
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 10 mars 1877
Fin de mandat le 1er février 1885 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

DUPUY DE LOME (STANISLAS-CHARLES-HENRY-LAURENT), député de 1869 à 1870, sénateur inamovible de 1877 à 1885, né à Ploemeur (Morbihan) le 15 octobre 1816, mort à Paris le 1er février 1885, était fils d'un ancien officier de marine. Elève de l'Ecole polytechnique, il en sortit en 1837 dans le génie maritime, passa sous-ingénieur de 2e classe (16 novembre 1841), fut envoyé (1842) en Angleterre par le gouvernement pour y étudier la construction des navires en fer, résuma ses observations dans un Mémoire (1844), et fut chargé de construire à Toulon l'aviso le Caton, le premier navire en fer de notre flotte. Nommé ingénieur de 2e classe le 28 septembre 1848, il dirigea le service des navires à vapeur à Toulon, organisa les chantiers de Castigneau, et donna (1848) les plans du Napoléon, vapeur à grande vitesse, qui lui valurent la médaille d'honneur à l'Exposition universelle de 1855. Ingénieur de 1re classe (25 septembre 1853), il réorganisa les chantiers de la Ciotat, créa le type des paquebots à grande vitesse de la Compagnie des Messageries impériales, fut appelé (1er janvier 1857) à la direction des constructions navales et du matériel au ministère de la Marine, transforma les anciens bâtiments à voiles en navires à vapeur au moyen de l'allongement par le centre, donna, en faisant construire la Gloire, le type des nouveaux bâtiments cuirassés, fut nommé (1er janvier 1861) conseiller d'Etat hors section, et chargé de défendre devant les Chambres le budget de la marine. Membre de l'Académie des sciences (3 mai 1866), inspecteur général du matériel de la marine (9 mars 1867), il fut: élu, le 24 mai 1869, député au Corps législatif par la 2e circonscription du Morbihan, avec 25,635 voix sur 29,021 votants et 42,404 inscrits, contre 3,374 voix à M. Villers. Il y soutint la politique impériale jusqu'au 4 septembre 1870, fut nommé, au commencement de la guerre franco-allemande, membre du comité de défense, et tenta d'exécuter, pendant le siège de Paris, un ballon dirigeable, qui ne put être lancé avant la capitulation. Il s'occupa, en 1875, d'un projet de nouveau port à Calais pour l'embarquement des trains de chemins de fer. Candidat conservateur malheureux à Dunkerque lors des élections législatives du 20 février 1876, il fut élu par le Sénat, le 10 mars 1877, sénateur inamovible, avec 142 voix contre 140 à M. Alfred André, républicain, en l'emplacement du général Changarnier, décédé. Il siégea dans le groupe bonapartiste, et vota avec lui pour le gouvernement du 16 mai et contre les ministères républicains qui lui succédèrent. En février 1881, il contribua, pour un discours favorable, au vote de la loi sur la marine marchande, qui diminuait de moitié la prime à la navigation pour les navires de construction étrangère, et combattit (février 1884) le maintien de l'art. 416 du Code pénal, dans la discussion de la loi sur les syndicats professionnels (le Sénat vota l'abrogation de l'art. 416 par 144 voix contre 117). Chevalier de la Légion d'honneur (8 janvier 1845), commandeur (15 août 1858), grand-officier (31 décembre 1863).

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Henry DUPUY DE LÔME

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