État civil :
Né le 7 janvier 1845
Décédé le 25 juin 1926
Profession :
Avoué
Département :
Deux-Sèvres
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 14 janvier 1906
Elu le 3 janvier 1909
Fin de mandat le 10 janvier 1920 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

GOIRAND (LÉOPOLD), député depuis 1887, né à Melle (Deux-Sèvres) le 7 janvier 1845, d'une modeste famille d'ouvriers, fit ses études comme boursier au lycée de Niort, et fut reçu licencié en droit à Paris en 1867, tout en travaillant chez un avoué, qui lui céda son étude en 1873. Lié avec la jeunesse libérale et républicaine de son temps, il songea à se créer une situation politique dans les Deux-Sèvres, fonda, en 1879, l'Association des anciens élèves du lycée de Niort, organisa (1880) un comice agricole à Melle, et devint (1888) conseiller général du canton. Il se porta comme candidat républicain aux élections législatives de 1885, mais il se retira, le congrès des électeurs républicains lui ayant préféré M. Ganne. Le 25 septembre 1887, agréé par les électeurs républicains des Deux-Sèvres qui avaient à pourvoir au remplacement de M. Richard, décédé, il fut élu député par 39,220 voix sur 77,817 votants et 106,152 inscrits, contre 37,502 voix à M. Aymé de la Chevrelière. M. Goirand se fit inscrire à la gauche radicale ; il débuta à la tribune (mai 1888) en combattant une nouvelle émission d'obligations à lots de la compagnie de Panama ; on remarqua, à cette occasion, le ton à la fois violent et entraînant de son discours. M. Goirand a voté avec le parti radical, et s'est prononcé, dans la dernière session, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution, pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour les poursuites contre le général Boulanger. Les occupations professionnelles de M. Goirand ne l'ont pas empêché de se livrer à d'autres travaux ; on a de lui : Traité des lois commerciales françaises, publié en anglais (1882) ; Commentaire de la loi du divorce (1884) ; Histoire de l'Angleterre contemporaine, traduite de l'anglais ; il est aussi le fondateur de la Gazette du Palais.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

GOIRAND (LÉOPOLD), né le 7 janvier 1845 à Melle (Deux-Sèvres), décédé le 26 juin 1926 à Paris.

Député des Deux-Sèvres de 1887 à 1898.

Sénateur des Deux-Sèvres de 1906 à 1920.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 204.)

Léopold Goirand est réélu dans la circonscription de Melle, le 21 septembre 1889 par 11.356 voix sur 21.499 votants contre 9.954 à M. Aymé de La Chevrelière, et en 1893 avec 11.796 voix sur 19.361 votants contre 6.916 à M. Papillaud.

Le 9 juillet 1894, Léopold Goirand dépose une proposition de loi ayant pour objet d'assurer à la femme mariée la libre disposition des fruits de son travail et le 14 novembre 1895 il intervient sur une proposition de loi de Louis Jourdan et de plusieurs de ses collègues ayant pour objet de protéger la femme contre certains abus de la puissance maritale.

Il est battu aux élections législatives de 1898 par le baron de La Chevrelière 10.859 voix sur 20.812 votants contre 9.507 à lui-même.

Le 14 janvier 1906, Léopold Goirand se présente aux élections sénatoriales en remplacement de Jouffrault, décédé, et est élu par 430 voix sur 775 votants, battant le général de Sesmaisons, 261 voix.

Il intervient notamment à propos d'une proposition de loi ayant pour objet d'assurer le secret et la sincérité du vote et du projet de loi concernant le rachat de la compagnie des chemins de fer de l'Ouest.

Au renouvellement triennal du 3 janvier 1909, il est élu au premier tour par 522 voix sur 763 votants.

Il s'intéresse encore aux opérations électorales, ensuite à un projet tendant à réglementer l'autorisation et le fonctionnement des courses de chevaux, aux retraites ouvrières, à la convention conclue entre la France et l'Allemagne, le 4 novembre 1911, pour la délimitation de leurs possessions respectives dans l'Afrique équatoriale.

En 1915 il est élu membre de la commission supérieure de la caisse nationale des retraites pour la vieillesse.

Le 11 janvier 1920, il se représente aux élections sénatoriales ; n'ayant obtenu que 313 voix, il est battu.

Il partagera alors Sa vie entre le 1er arrondissement de Paris, dont il est maire depuis 1907, et sa propriété de Mazières-en-Gâtine (Deux-Sèvres) jusqu'à sa mort, en 1926, à Paris.

Léopold Goirand, fondateur de La Gazette du Palais, publia de nombreuses oeuvres à caractère juridique dont : Traité des sociétés par actions (1896), Les sociétés anonymes belges devant la loi française (1901), Formulaire des sociétés en nom collectif (1907).

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Léopold GOIRAND

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