État civil :
Né le 3 février 1831
Décédé le 16 décembre 1907
Profession :
Avocat
Département :
Dordogne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 25 janvier 1885
Elu le 7 janvier 1894
Fin de mandat le 6 juillet 1901 ( Démissionnaire )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

ROGER (JEAN-EMILE), député de 1880 à 1885, membre du Sénat, né à Rouffignac (Dordogne) le 3 février 1831, étudia le droit et s'inscrivit au barreau de Sarlat. Devenu chef du contentieux au chemin de fer d'Orléans, il se fit élire conseiller général de la Dordogne pour le canton de Montignac, et se porta pour la première fois, comme candidat indépendant au Corps législatif, le 24 mai 1869, dans la 4e circonscription de la Dordogne, où il réunit 4,641 voix, contre 19,132 à l'élu officiel, M. de Bosredon, et 4,535 à M. Gibiat. M. Emile Roger se représenta aux élections de l'Assemblée nationale, le 8 février 1871, et obtint 22,498 voix (97,443 votants) sans être élu. Il fut plus heureux lors du scrutin partiel motivé, le 23 mai 1880, dans la 1re circonscription de Sarlat, par la démission de M. de Bosredon, et fut élu, par 8,769 voix (15,464 votants, 18,179 inscrits), contre 6,645 à M. Sorbier. Il siégea à gauche, dans les rangs des modérés indépendants, et se signala, dans la discussion du scrutin de liste, par une remarquable défense du scrutin d'arrondissement (avril 1881) à laquelle répondit Gambetta. Réélu, le 21 août 1881, par 9,669 voix (12,388 votants, 18,767 inscrits), il opina comme précédemment, avec le groupe de la gauche républicaine, appartint à la commission du budget, fut rapporteur du budget de l'agriculture, et se prononça pour la politique du ministère Ferry. Le 6 janvier 1885, il quitta le palais Bourbon pour le Luxembourg, ayant été élu sénateur de la Dordogne, par 615 voix (1,165 votants). Il vota avec la majorité sénatoriale, fut absent par congé lors du scrutin sur l'expulsion des princes, soutint les divers ministères de la législature, se prononça, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, et s'abstint sur la procédure de la haute cour contre le général Boulanger.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

ROGER (JEAN, EMILE), né le 3 février 1831 à Rouffignac (Dordogne), mort le 16 décembre 1907 à Rouffignac.

Député de la Dordogne de 1880 à 1885.

Sénateur de la Dordogne de 1885 à 1901.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 183.)

Membre de la commission de l'armée et de la commission des finances, il rapporte pendant 8 ans le budget du ministère de la Guerre ainsi que divers projets de loi d'ordre militaire : crédits pour le casernement de la cavalerie à Paris et pour les vivres et fourrages, vente d'immeubles militaires désaffectés, réorganisation des établissements militaires en Algérie, aliénation des hôpitaux militaires du Gros-Caillou et de Saint-Martin, ouverture de crédits pour la création de six brigades de gendarmerie en Algérie. La chose militaire n'était du reste pas son seul centre d'intérêt : il intervint sur la responsabilité des accidents du travail et il fut nommé, en 1893, président de la commission relative aux caisses de secours des ouvriers mineurs. D'autre part, il prit part à la discussion, en 1889, d'une proposition de loi sur les prud'hommes commerciaux, question sur laquelle sa compétence était reconnue puisqu'il fut nommé président de la commission chargée d'examiner le projet de loi sur les conseils de prud'hommes en 1894, après sa réélection.

Celle-ci eut lieu le 7 janvier 1894, au premier tour, par 740 voix sur 1.158 inscrits, 1.151 votants et 1.126 suffrages exprimés.

Toutefois, son activité décroît alors considérablement : il prit part, cette année-là, comme président de la commission spéciale, à la discussion du projet de loi sur les conseils de prud'hommes et présenta un avis de la commission des finances sur un projet de loi autorisant la formation de deux régiments de cavalerie puis il fut nommé, en 1896, président d'une commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi autorisant la caisse d'assurances, en cas de décès, à faire des assurances mixtes.

Mais il devait, les années suivantes, multiplier les demandes de congé pour raisons de santé jusqu'au moment où celles-ci le contraignirent, le 4 juillet 1901, à offrir sa démission. Il mourut le 16 décembre 1907 à Rouffignac, à l'âge de 76 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean ROGER

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