Appartenance politique :
Groupe de la Gauche Démocratique et du Rassemblement des Gauches Républicaines
État civil :
Né le 3 mars 1890
Décédé le 30 juillet 1956
Profession :
Médecin militaire
Département :
Oubangui-Chari
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 10 janvier 1947
Fin de mandat le 13 novembre 1948 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

GUIRRIEC (Arthur)

Né le 3 mars 1890 à Lambézellec (Finistère)

Décédé le 30 juillet 1956 à Paris

Conseiller de la République d'Oubangui-Chari de 1947 à 1948

Au terme de sa scolarité secondaire au lycée de Brest, Arthur Guirriec entre à l'Ecole de santé navale et coloniale de Bordeaux.

Mobilisé durant le premier conflit mondial, il le termine avec la Croix de guerre.

Il est alors affecté, comme médecin militaire, dans les troupes coloniales, et sert en Côte française des Somalis.

La seconde guerre éclate alors qu'il se trouve en Oubangui-Chari, et ses qualités de patriote et d'organisateur l'amènent à assurer les fonctions de gouverneur de ce territoire, en 1942.

Puis il rejoint les Forces Françaises Libres au Moyen Orient, et devient directeur du service de santé de ces troupes en 1943, puis de la 1re armée, de 1944 à 1945.

Sa conduite exemplaire est alors distinguée par de nombreuses décorations : commandeur de la Légion d'honneur, il est également titulaire de la Médaille militaire et de la Croix de guerre du théâtre des opérations extérieures. Il est également promu officier de la Légion du mérite.

La paix revenue, il est nommé médecin-inspecteur général des services médico-sociaux de l'armée, pour la France et l'Afrique du Nord, de 1945 à 1947.

Il se tourne alors vers la vie politique, et se présente, le 10 janvier 1947, à l'élection au Conseil de la République dans le premier collège d'Oubangui-Chari.

Il est élu, sous l'étiquette du RGR, par 10 voix sur 10 suffrages exprimés.

Il rejoint le groupe du RGR, et siège à la Commission de la défense nationale, et à celle de la France d'outre-mer.

Cette dernière le charge d'exprimer son avis sur le projet de loi attribuant au ministre de la France d'outre-mer un contingent exceptionnel de distinctions (1947), ainsi que sur le rétablissement du rang de préséance de la médaille militaire, et sur l'admission à l'honorariat de leur grade des officiers des Forces françaises combattantes (1948).

Lors du renouvellement du Conseil de la République, le 14 novembre 1948, Arthur Guirriec est distancé, dans le premier collège de l'Oubangui-Chari, par l'indépendant Robert Aubé.

Il se retire alors de la vie politique, et disparaît en 1956, à Paris.

Bibliographie

EYRARD (Jean-Paul) et KREBS (Georges), Chronique de la colline aux quatre vies, ESA-Beyrouth, Beyrouth (Liban), 2016, page 116. (Bibliothèque du Sénat)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Arthur GUIRRIEC

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