Appartenance politique :
Groupe des Républicains Indépendants
État civil :
Né le 23 novembre 1882
Décédé le 23 juin 1961
Profession :
Commissaire-priseur
Département :
Ille-et-Vilaine
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 7 novembre 1948
Elu le 19 juin 1955
Fin de mandat le 26 avril 1959 (Ne se représente pas)

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

ROBERT (Paul)

Né le 23 novembre 1882 à Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine)

Décédé le 23 juin 1961 à Rennes (Ille-et-Vilaine)

Sénateur d'Ille-et-Vilaine de 1948 à 1958

Né à Dol-de-Bretagne en 1882, Paul Robert, dont le père est notaire, effectue ses études secondaires au collège de Saint-Malo. Le 29 avril 1912, il se marie dans sa ville natale avec Yvonne Fleury dont il aura deux enfants. Après avoir exercé la profession de commissaire-priseur, il est, au lendemain de la seconde guerre mondiale, premier trésorier des caisses primaires régionales de crédit agricole mutuel tout en étant membre du conseil des directeurs de la caisse d'épargne de Rennes et du syndicat des digues et marais de Dol-de-Bretagne dont il assume la vice-présidence. Conseiller général d'Ille-et-Vilaine dans le canton de Rennes-Nord-Est depuis octobre 1928, Paul Robert se présente aux sénatoriales du 7 novembre 1948 en seconde position de la liste du RPF emmenée par Marcel Rupied. Aucun des trois sièges n'ayant été pourvu au premier tour, sa liste fusionne avec la liste républicaine indépendante et gaulliste. Il se présente alors au deuxième tour du scrutin en troisième position de la liste unique du RPF, emmenée par Yves Estève, qui remporte les trois sièges. Paul Robert, avec 591 voix des 1380 suffrages exprimés, est donc élu.

A son arrivée au Conseil de la République, Paul Robert siège à l'Intergroupe gaulliste au sein du groupe des républicains indépendants, et est membre des commissions de l'éducation nationale, de la famille et des moyens de communication. Nommé par ailleurs au conseil supérieur des transports en 1948 et 1951, il siège également comme membre suppléant aux commissions des pensions, de la marine et de coordination permanente de la recherche scientifique et du progrès technique.

Paul Robert ne dépose qu'une proposition de résolution, en 1948, portant sur l'urgence à instituer le scrutin majoritaire et à rétablir la liberté totale de l'électeur pour l'élection de membres de l'Assemblée nationale ainsi qu'un rapport au nom de la commission des moyens de communication sur l'amodiation des bacs et passages d'eau qu'il développe en séance publique le 11 mai 1950. De 1948 à 1958, Paul Robert intervient peu dans l'hémicycle. Il prend part aux débats ayant trait au statut des combattants volontaires de la Résistance, au bénéfice de l'aministie à certains mineurs de vingt et un ans et à diverses dispositions d'ordre économique et financier en 1949, aux débits de boissons détruits par événements de guerre en 1951. Il est reconduit entre-temps à son siège de sénateur d'Ille-et-Vilaine aux élections du 19 juin 1955 en troisième position de la liste conduite par Yves Estève d'union républicaine indépendante qui obtient les trois sièges à pourvoir ; lui-même est élu au second tour avec 593 voix des 1381 suffrages exprimés.

Les 2 et 3 juin 1958, il s'exprime en faveur des pleins pouvoirs et de la révision constitutionnelle. Mais tirant les leçons de son échec aux cantonales d'avril 1958, Paul Robert qui vient d'être nommé à la commission des affaires sociales, préfère ne pas se représenter au renouvellement de son mandat aux élections sénatoriales d'avril 1959. Il meurt à Rennes le 23 juin 1961 à l'âge de 78 ans.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Paul ROBERT

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