Appartenance politique :
Groupe Communiste
État civil :
Né le 22 février 1910
Décédé le 6 mars 1987
Profession :
Employé à la S.N.C.F.
Département :
Corrèze
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 8 décembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

ROUEL (Maurice)

Né le 22 février 1910 à Sarlat (Dordogne)

Décédé le 6 mars 1987 à Brive-la-Gaillarde (Corrèze)

Conseiller de la République de Corrèze de 1946 à 1948

Maurice Rouel naît le 22 février 1910 à Sarlat. Son père est employé de la sous-préfecture. Après des études au collège La Boétie, où il obtient le baccalauréat de philosophie, le jeune homme intègre l'université de Bordeaux. Puis, il se fait embaucher à la SNCF et progresse régulièrement jusqu'à être nommé employé principal.

Pendant la seconde guerre mondiale, Maurice Rouel joue un rôle important dans la résistance cheminote. Au sein des Francs-tireurs et partisans, il participe à de nombreuses actions de sabotage. Déraillements, ravitaillements et renseignements s'enchaînent à un rythme soutenu entre le 1er mai 1943 et le 15 septembre 1944. A la Libération, Maurice Rouel est commissaire de gare et vice-président du comité de libération. Son action exemplaire lui vaut de recevoir la médaille de la Résistance deux ans plus tard.

Entre-temps, Maurice Rouel a rejoint le parti communiste français. Elu au conseil municipal de Brive-la-Gaillarde le 29 avril 1945, il est premier adjoint au maire. Un an plus tard, en juin 1946, le maire radical démissionnant, la majorité bascule en faveur des communistes et Maurice Rouel devient maire.

L'élu se préoccupe d'abord des questions de ravitaillement, appelle les citoyens à se mobiliser pour le bon approvisionnement général, et négocie même avec le préfet les rentrées de farine en Corrèze. Il remet également en marche les colonies de vacances, s'occupe de l'ouverture d'une Maison du peuple - dans laquelle se trouve la section locale de la caisse primaire de sécurité sociale -, et d'une école de musique. Il transforme le « camp des Chapélies », ensemble de baraquements dédiés d'abord aux ouvriers au début de la guerre puis aux prisonniers, en lotissement pour les populations nécessiteuses. Battu aux élections municipales d'octobre 1947, Maurice Rouel reste un conseiller municipal combatif, luttant contre la venue du général de Gaulle à Brive en 1948, et orientant les débats sur les questions nationales et internationales.

Le 8 décembre 1946, Maurice Rouel se présente au Conseil de la République sur la liste communiste. Une fois élu, il rejoint le groupe communiste et est nommé membre de la commission des moyens de communication et des transports, et de la commission de la presse, de la radio et du cinéma. En 1948, il est en outre nommé membre de la commission de la production industrielle.

Le conseiller la République de Corrèze est un homme de terrain plus que de réflexion. Il intervient notamment sur les questions posées par le transport aérien, comme en 1947, lorsqu'il participe à la discussion sur le contrôle aérien, ou en 1948, dans le débat sur l'institution de la compagnie nationale Air France. Il s'intéresse également à des sujets divers, comme la crise du papier, les loyers ou la lutte contre l'inflation.

Le 7 novembre 1948, Maurice Rouel est battu aux élections au Conseil de la République. Il poursuit alors son activité militante au niveau local et reprend son travail à la SNCF.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Maurice ROUEL

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