Appartenance politique :
Groupe de la Gauche Démocratique et du Rassemblement des Gauches Républicaines
État civil :
Né le 7 mars 1899
Décédé le 15 février 1990
Profession :
Vétérinaire
Département :
Ain
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 8 décembre 1946
Elu le 7 novembre 1948
Fin de mandat le 21 août 1951 (Démission (élu(e) député))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

SAINT CYR Jean

Né le 7 mars 1899 à Ambérieux-en-Doubes

Décédé le 15 février 1990 à ?

Conseiller de la République puis sénateur de l'Ain de 1946 à 1951 puis député de l'Ain de 1951 à 1956.

Fils d'un agriculteur et d'une couturière, Jean Saint Cyr choisit de devenir vétérinaire, et passe son doctorat à l'école vétérinaire de Lyon, avant de s'installer en 1923 à Villars-les-Dombes.

Très engagé dans la vie politique locale, Jean Saint Cyr prend dès 1925 la fonction de conseiller municipal de Villars-les-Dombes, commune dont il sera le maire à partir de 1945. En septembre 1944 déjà, après avoir subi l'oppression nazie pour son activité de résistant, il prenait la présidence du comité de Libération faisant fonction de maire de Villars-les-Dombes. Cet engagement pour sa région se renforce lorsque Jean Saint Cyr est élu conseiller général du canton de Villars à partir de septembre 1945 puis président du conseil général en 1949. Ses convictions politiques l'engagent dans la voie radicale socialiste et le mènent à la fonction de président de la fédération radicale socialiste de l'Ain.

Prenant également position sur les questions sociales, Jean Saint Cyr devient dès 1927 secrétaire du syndicat intercommunal d'électricité de Villars, dont il sera président en 1944. En 1935, il prend la présidence de la société mutualiste de Villars, avant de diriger l'union mutualiste de l'Ain en 1945.

Président de l'ordre des vétérinaires de la région de Lyon, puis président de la section syndicale des vétérinaires de l'Ain, Jean Saint Cyr parviendra à représenter sa profession au niveau national en prenant la tête de l'ordre national des vétérinaires de 1948 à 1966.

Les nombreuses fonctions de Jean Saint Cyr au niveau local l'amènent à se présenter aux élections sénatoriales de 1946. Il est ainsi élu au Conseil de la République pour y représenter le département de l'Ain. Il est nommé membre de la commission de l'agriculture et de la commission du travail et de la sécurité sociale.

Les interventions parlementaires de Jean Saint Cyr témoignent d'un profond intérêt pour les questions sociales et professionnelles. Au nom de la commission du travail, il rédige ainsi un rapport en 1947 sur le statut de la mutualité, branche qu'il connut auparavant par ses fonctions syndicales. Il intervient également sur les cotisations de la sécurité sociale pour la profession agricole, sur le plan de congélation de la viande et sur la réglementation du travail dans le professions agricoles. Il rédige en 1948 une proposition de loi en faveur de l'installation de jeunes cultivateurs et intervient sur la modification du statut du fermage.

Jean Saint Cyr se fait également porte-parole de sa profession dans deux rapports rédigés en 1947 pour la commission de l'agriculture sur le projet de loi relatif au rétablissement des syndicats de vétérinaires et sur l'institution d'un ordre national des vétérinaires.

Soucieux des aides apportées aux personnes les moins avantagées, Jean Saint Cyr propose une résolution en 1948 visant à établir les conditions d'exonération des travailleurs indépendants pour le paiement de leurs cotisations aux caisses d'allocations familiales. En 1949, il entre à la commission supérieure des allocations familiales agricoles et à la commission chargée d'étudier et de soumettre au gouvernement les simplifications pouvant être apportées à la législation et au fonctionnement du régime général de sécurité sociale. Ses dernières interventions défendent l'institution d'une carte sociale des économiquement faibles et l'augmentation des indemnités en cas d'accidents du travail.

En 1951, Jean Saint Cyr quitte le Conseil de la République mais poursuit ses activités au Parlement puisqu'il est élu député de l'Ain en août 1951. Il est remplacé au Sénat par Paul Chastel.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean SAINT-CYR

Avertissement : les extraits de tables nominatives et biographies sont issus d'une reconnaissance automatisée des caractères ; merci de nous signaler toute erreur ou coquille.

Page mise à jour le

Pour toute remarque relative à cette page, veuillez contacter : anciens-senateurs@senat.fr