Appartenance politique :
Membre du Groupe Union pour un Mouvement Populaire
État civil :
Né le 15 avril 1945
Décédé le 26 mars 2008
Profession :
Transporteur
Département :
Haute-Saône
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Travaux parlementaires

Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

BERGELIN (Christian)

Né le 15 avril 1945 à Gray (Haute-Saône)

Décédé le 26 mars 2008 à Savoyeux (Haute-Saône)

Secrétaire d'Etat auprès du premier ministre, chargé de la jeunesse et des sports du 20 mars 1986 au 10 mai 1988

Député de la Haute-Saône de 1981 à 1986 et de 1988 à 2002

Sénateur de la Haute-Saône en 2002

Christian Bergelin naît à la toute fin du dernier conflit mondial dans la petite ville de Gray en Haute-Saône. Fils de transporteur, il fréquent le lycée Cournot de sa commune avant d'intégrer les facultés de droit de Dijon et de Clermont-Ferrand. Licencié en sciences économiques, il est admis à l'Ecole nationale des impôts en 1966. Il en sort inspecteur et entame une carrière à Paris. Mais en 1972, il décide d'abandonner l'administration fiscale pour reprendre l'entreprise familiale de transports transmise par son père et revenir dans sa ville natale.

La carrière politique de Christian Bergelin débute en 1977 par son élection au conseil municipal de sa ville au sein duquel il exercera les responsabilités de premier magistrat de 1995 à 1998. De 1982 à 2001, il siège au Conseil général, sous les couleurs du RPR, et préside l'assemblée départementale de 1989 à 1998, période durant laquelle il s'efforce de donner un nouveau souffle économique à la Haute-Saône par la création de la société d'économie mixte Action 70, remplaçante du comité d'expansion économique.

Le parcours politique de l'élu graylois prend une dimension nationale en 1981. Il devient alors député de la 1ère circonscription de la Haute-Saône, mandat que ses électeurs lui renouvellent lors des quatre scrutins suivants. A l'Assemblée nationale, il intègre le groupe RPR et siège à la commission de la production et des échanges puis, dès 1982, à la commission des finances, de l'économie générale et du Plan où il reste jusqu'en 1986. Durant ces cinq années, il rapporte les crédits des ordres de la Légion d'honneur et de la Libération lors des discussions des projets de loi de finances. Il intervient régulièrement en séance publique pour parler du sport, des transports et de l'agriculture.

Christian Bergelin n'abandonne le Palais Bourbon qu'après s'être fait réélire en 1986 : Jacques Chirac le nomme alors secrétaire d'Etat à la Jeunesse et aux Sports. Son suppléant, Pierre Chantelat, le remplace sur les bancs de l'Assemblée nationale. Ancien sportif de niveau régional (natation et lancer de disque), le maire de Gray s'efforce pendant ses deux années au Gouvernement de lutter contre le dopage et de commencer à poser les bases de l'organisation des Jeux olympiques d'Albertville.

En 1988, malgré la défaite électorale de la droite, Christian Bergelin retrouve son siège de député qu'il conserve jusqu'en 2002. Membre du groupe RPR, il siège à la commission des finances, de l'économie générale et du Plan (1988-1989 et 1993-2002), à la commission de la défense nationale et des forces armées (1989-1991) et à celle de la production et des échanges (1991-1993). L'intensité de son travail parlementaire contraste avec celle fournie lors de son premier mandat et décline jusqu'à l'avènement de la Gauche plurielle. L'élu franc-comtois participe néanmoins à la commission d'enquête sur l'avenir de l'industrie automobile (1991) et à celle consacrée à l'utilisation des fonds publics en Corse (1998). Il pose quelques questions au Gouvernement dans des domaines aussi divers que le maintien de l'octroi dans les territoires d'Outre-mer (1988), l'aide au logement (1992), le GATT (1993) et l'attitude de la France face aux attentats en Israël (1996). Ses interventions en séance publique se focalisent principalement sur l'examen des projets de loi de finances, pour les sections consacrées à l'équilibre financier des comptes de la Nation.

Christian Bergelin vote la loi portant abolition de la peine de mort (1981), la loi Defferre sur la décentralisation des pouvoirs, la loi réformant les prestations de vieillesse, de veuvage et d'invalidité (1982), la loi instaurant un revenu minimum d'insertion (1988), la loi portant réforme du système de retraite et de la sécurité sociale (1993) mais s'oppose aux réformes de la gauche sur la réduction du temps de travail (1998) et l'instauration du pacte civil de solidarité (1999).

En 2002, à cause de démêlés avec la justice, Christian Bergelin décide de ne pas se représenter aux élections législatives, malgré la victoire de Jacques Chirac. L'autre figure politique de la droite départementale, Alain Joyandet, sénateur depuis 1995, lui succède alors. Dans un mouvement de permutation, Christian Bergelin se présente aux élections sénatoriales de septembre 2002. Vainqueur au second tour grâce à une seule voix d'avance sur son rival socialiste Yves Krattinger, Christian Bergelin voit ce scrutin annulé en décembre par le Conseil constitutionnel. Durant ces trois mois passés au Palais du Luxembourg, Christian Bergelin avait rejoint le groupe UMP et la commission des affaires sociales. Il était intervenu lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2003 sur l'utilisation des recettes générées par le PMU et avait posé plus d'une dizaine de questions dans des domaines aussi divers que le logement, la santé ou la TVA dans la restauration.

En février 2003, les grands électeurs de la Haute-Saône choisissent le candidat socialiste dès le premier tour. Christian Bergelin décide alors de mettre un terme à 25 ans d'une riche carrière politique.

Il s'éteint à 62 ans. Il était chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur.

Elu le 29 septembre 2002
Fin de mandat le 19 décembre 2002 (Élection annulée par le Conseil Constitutionnel)

Secrétaire d'État
Député de la Haute-Saône

Membre de la commission des affaires sociales
Membre du Groupe Union pour un Mouvement Populaire

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Christian BERGELIN

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