Appartenance politique :
Membre du Groupe de l'Union Centriste des Démocrates de Progrès
État civil :
Né le 10 mai 1895
Décédé le 10 janvier 1977
Profession :
Entrepreneur dans le bâtiment
Département :
Polynésie française
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)
Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

OOPA (Pouvanaa)

Né le 10 mai 1895 dans l'île de Huahine (Établissements français de l'Océanie)

Décédé le 11 janvier 1977 à Papeete (Polynésie française) (*)

Député des Établissements français de l'Océanie puis de Polynésie française de 1949 à 1958

Son père, sans doute descendant d'un Suédois, était un petit notable (chef de district), charpentier de profession. Sa mère était la fille d'une métisse tahitienne-asiatique. Son nom de famille est Oopa, mais il est connu sous son prénom - qui signifie « pilier de la sagesse » - devenu son nom. De nombreuses confusions en résultent. De plus, certains documents l'appellent Pouvanaa Tetuahua, voire Tetuapua, nom qu'il a déclaré n'avoir jamais porté.

Malgré les rumeurs, Pouvanaa savait parler, lire et écrire en français, même s'il pris rarement la parole dans les assemblées parlementaires. En langue polynésienne, c'était un excellent orateur qui ponctuait ses discours de références bibliques, la clé du succès à Tahiti.

Son éducation s'est résumée à la fréquentation des écoles du dimanche et du jeudi dans sa paroisse protestante. Il n'a eu qu'une courte scolarité dans les écoles publiques.

Comme beaucoup de ses concitoyens, il a une activité professionnelle très diversifiée. Charpentier (il travaille le bois avec beaucoup d'habileté), il travaille aussi la terre (il cultive la vanille, récolte le coprah), pratique la pêche et on le trouve, dans les années trente, vendant des fruits et des frites.

Né dans les îles Sous-le-Vent, il n'avait pas la citoyenneté française (il était sujet de la France). Il est donc dispensé de servir sous les drapeaux. Cependant, il se porte volontaire. En janvier 1918, il intègre le bataillon mixte du Pacifique et prend part aux combats dans les tranchées. Fin octobre, il participe à l'assaut de Vesles-et-Caumont, un fait d'armes qui assure la réputation du Bataillon. Après l'armistice, il voyage et observe la vie métropolitaine. Il comprend mal que les libertés qui règnent en France ne soient pas attribuées aux Polynésiens. En juillet 1919, il rejoint son île natale, puis s'installe à Tahiti. Il y épouse, en 1921, Louise Tumahai dont il a cinq enfants (un seul dépassera l'adolescence). Il avait eu un premier fils, Marcel Marcantoni, dit Mate Oopa, né le 21 avril 1917 qui lui succèdera à la députation en 1960.

Dans l'entre-deux-guerres, la situation des Établissements français de l'Océanie (EFO) est celle d'une colonie. Un gouverneur et une administration coloniale comprennent mal les mentalités du pays. La richesse est accaparée par des grandes maisons de commerce à capitaux étrangers mais dirigées sur place par ceux que l'on appelle les Demis (métis). Les Tahitiens ont le sentiment d'être étrangers sur leur propre terre.

On n'a pas de trace d'une activité politique de Pouvanaa avant 1940. Pourtant, il joue un rôle important dans le Ralliement de 1940. L'ancien gouverneur Émile de Curton lui rend hommage et parle de son « indomptable détermination » (Tahiti 40, Récit du ralliement à la France libre des EFO, Publications de la Société des Océanistes, 1973).

Les difficultés qu'il rencontre à partir de 1942, en luttant contre l'administration (il réclame l'élection d'un conseil général) et défendant les Tahitiens contre elle, l'amènent à des condamnations et à l'exil dans les îles éloignées des EFO.

Pouvanaa avait mûri de longue date des revendications économiques, culturelles et politiques. C'est un destin politique assez rare à Tahiti, celui d'un homme qui - malgré certaines ambiguïtés - variera peu : il veut jouer un rôle et si possible au premier rang et avec des idées dont il ne se départira pas.

Il souhaite se présenter aux différentes élections des années 1945-1946, mais le gouverneur, ne respectant pas les consignes de Paris, annule les voix qu'il a obtenues à la deuxième Constituante. A la première législative, sa femme est candidate à sa place. Avec 5 328 voix, elle recueille 37 % des voix et s'incline devant Georges Ahnne qui en obtient 7 038.

Début 1947, il crée le Comité Pouvanaa qui réclame une profonde modification des rapports entre la France et ce territoire d'outre-mer. En juillet 1947, il est arrêté à la suite de manifestations contre la venue de fonctionnaires métropolitains et accusé d'avoir préparé un complot contre la sûreté de l'État. Il est acquitté en novembre. Il fonde un parti : le Rassemblement démocratique des Populations tahitiennes (RDPT), vite considéré à l'instar du RDA comme un parti communiste déguisé (ce qui n'a aucun sens dans le contexte tahitien). Le programme de son parti est d'obtenir l'autonomie (et sans le dire ouvertement l'indépendance) et de lutter contre les « capitalistes ». Les syndicats et les coopératives servent de relais à ces objectifs.

Le décès d'Ahne donne lieu à une élection partielle le 23 octobre 1949 à laquelle Oopa est naturellement candidat et élu sans difficulté. Son élection est validée le 8 décembre et il rejoint la Commission des territoires d'outre-mer. Il intervient peu lors de la fin de cette première législature, sinon pour interpeller, le 19 décembre 1949, le sous-secrétaire d'Etat à la France d'outre-mer, Jean Letoumeau, sur l'attitude, déplacée selon lui, de l'administration coloniale à la Conférence des mers du Sud et à la « cession déguisée de Tahiti à l'étranger ».

Inscrit au groupe des indépendants, il témoigne de votes assez pusillanimes. Il ne prend pas part à celui relatif aux conventions collectives de travail le 4 janvier 1950, comme lors de la question de confiance au gouvernement Queuille le 12 mai 1951. En revanche, il se prononce en faveur de la loi sur les apparentements le 7 mai.

Candidat à sa propre succession le 17 juin 1951, il doit affronter quatre autres candidats, tous européens, mais l'emporte très largement puisqu'avec 12 096 des 17 228 suffrages exprimés, il recueille plus de 70 % du total. À l'Assemblée nationale, il s'apparente au groupe Indépendants-Paysans dirigé par Paul Antier, ce qui peut paraître paradoxal. En fait, son rôle à l'Assemblée est limité, car ce qui l'intéresse c'est son Territoire. Il laisse ses collègues parler pour lui (Maurice Lenormand le plus souvent) et vote comme son groupe, sans que cela revête la moindre signification. Il dépose néanmoins le 24 août 1954 une proposition de loi relative à l'éligibilité de certains fonctionnaires dans les DOM et les TOM.

Pouvanaa a Oopa se présente de nouveau lors des élections législatives de janvier 1956 dans un contexte colonial dégradé.. Le ton de sa profession de foi en témoigne. S'il continue de témoigner son attachement à la France - il reçoit du reste l'investiture du CNIP et de l'ARS -, il fustige à l'envie la disjonction croissante les voeux de la population et le comportement d' « une administration [coloniale] inchangée, toujours au service d'intérêts privés ». Avec plus de 58 % des voix - 12 280 des 21 130 suffrages exprimés -, il est facilement réélu face aux deux candidats européens.

Il réintègre la Commission des territoires d'outre-mer. Son absentéisme ou son refus de prendre part à bon nombre de votes ne cessent de grandir, notamment au regard de la question algérienne (pouvoirs spéciaux le 12 mars 1956, politique générale de Guy Mollet en Algérie le 25 octobre, projet de loi sur les institutions en Algérie le 2 février 1958, après avoir voté contre en troisième lecture deux jours plus tôt) ou de l'investiture des derniers gouvernements de la IVe République. Il vote contre le projet de CEE et de CEEA le 9 juillet 1957 et refuse sa confiance à Félix Gaillard le 15 avril 1958. S'il se prononce en faveur de l'adoption de l'état d'urgence le 16 mai, il s'oppose à la révision constitutionnelle du 27 mai. Il ne prend pas part au vote d'investiture du général de Gaulle le 1er juin 1958 mais appuie finalement de son vote les pleins pouvoirs et le principe d'une révision de la constitution.

Sa préoccupation essentielle restera cependant le sort de Tahiti puisque son seul dépôt de proposition de loi au cours de la législature, le 24 juillet 1956, a trait à la création d'une Assemblée territoriale à Tahiti qui voit le jour à la fin de l'année 1957. Il prend alors la tête du nouveau gouvernement polynésien.

Avec l'avènement de la Ve République, la Polynésie est incluse dans la Communauté française et le mandat de député d'Oopa est prorogé par l'ordonnance du 12 octobre 1958. Son discours indépendantiste se radicalise alors et il invite ses compatriotes à voter « non » lors du référendum de 1958.

(*) Note de la division des Archives du Sénat : Décédé le 10 janvier 1977 à Papeete (Polynésie française)

Ve République

OOPA TETUAAPUA (Pouvanaa)

Né le 10 mai 1895 à Fare, île d'Huahine (Etablissements français de l'Océanie)

Décédé le 10 janvier 1977 à Papeete (Polynésie française)

Député des Etablissements français de l'Océanie puis de Polynésie française de 1949 à 1960

Sénateur de Polynésie française de 1971 à 1977

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome V, pp. 556-557)

La victoire du « oui » au référendum constitutionnel du 28 septembre 1958 est une défaite politique pour le « Metua », surnom reçu depuis 1949 par le député de Polynésie française et qui veut dire « le Père ». Le 8 octobre suivant, le Conseil de gouvernement est suspendu. La tension avec la métropole monte d'un cran. Le 11 octobre 1958, au lendemain d'un discours que Pouvanna Oopa prononce à Papeete devant deux cents personnes, une partie de la capitale polynésienne s'enflamme. Le parlementaire est aussitôt arrêté. A-t-il donné l'ordre d'incendier Papeete ? S'est-il laissé déborder par ses partisans ? L'arrêt de la Cour criminelle de Polynésie conclut son procès par une condamnation sévère : huit ans de réclusion, 36 000 francs métropolitains d'amende, quinze ans d'interdiction de séjour pour complicité de tentative de destruction d'édifices appartenant à autrui et détention, sans autorisation, d'armes et de munitions (21 octobre 1959). Le 11 février 1960, la Cour de cassation rejette son pourvoi ce qui entraîne, au regard de l'article 1er de la loi du 30 mars 1955, son inéligibilité. Cette décision ne sera pas modifiée. Le 18 novembre 1993, la commission de révision de la Cour de cassation rejette la requête de ses descendants. Le 12 mai 1960, le Conseil constitutionnel prononce sa déchéance en sa qualité de membre de l'Assemblée nationale à compter du 12 février précédent.

Commence alors une longue période d'exil en métropole. Après un séjour d'un an à la prison des Baumettes à Marseille (avril 1960-juin 1961), l'ancien vice-président du Conseil de gouvernement est assigné à résidence, le plus souvent dans des maisons de retraite protestantes, près de Compiègne en 1961, dans les Cévennes en 1963 puis dans les Deux-Sèvres. Sa conduite y est exemplaire. C'est au cours d'un séjour de transfert à Fresnes, à l'été 1961, que Pouvanaa Oopa apprend la mort à l'hôpital Tenon à Paris de son fils, Marcel, ancien combattant dans le Corps expéditionnaire du Pacifique pendant la Seconde guerre mondiale, qui lui a succédé en tant que député de Polynésie française. Le 23 février 1966, un décret présidentiel lui rend la liberté mais il ne peut pas encore regagner son territoire. Il se fixe alors dans la capitale. Il bénéficie, à la fin de 1968, d'un décret de grâce présidentielle portant remise de l'interdiction de séjour au titre de son statut d'ancien de la Grande guerre, de plus titulaire de la Croix du combattant. Le 30 novembre 1968, Tahiti lui réserve un accueil triomphal. En juillet 1969, une nouvelle amnistie présidentielle lui permet de retrouver ses droits civiques : il est de nouveau éligible.

Pouvanaa Oopa se fixe à Hamuta, dans la commune de Pirae et il entame une nouvelle phase dans la vie politique locale. Il s'engage dans le Here Âi'a te nuna'a ia ora (« Que vive le peuple dans son amour du Pays »), largement autonomiste, qui succède au parti qu'il avait fondé en octobre 1947, le Rassemblement démocratique des populations tahitiennes (RDPT). Il est tout naturellement présenté aux élections sénatoriales du 26 septembre 1971. Dans la suite logique des précédents scrutins, l'ancien charpentier-maçon passe au premier tour avec 74 voix contre 37 à son concurrent UT-UDR (gaulliste), Emile Le Caill.

Au Sénat, Pouvanaa Oopa s'inscrit au groupe de l'Union centriste et des démocrates de progrès (UCDP) alors en lisière de la majorité qui gouverne la France (4 octobre 1971). L'appartenance à cet ensemble charnière explique son travail de sénateur mais aussi ses votes mus par sa conviction rigoureusement chrétienne, les tendances profondes de la société polynésienne et l'émancipation de la tutelle française de son territoire. Il est successivement membre de la commission des affaires sociales (6 octobre 1971-22 janvier 1974), des affaires économiques et du plan (22 janvier-4 octobre 1974) puis des affaires culturelles. La dégradation de l'état de santé du sénateur de Polynésie française, opéré de la nuque en Nouvelle-Zélande en 1969, de nouveau opéré pour des kystes aux pieds en octobre 1971 à l'hôpital américain de Neuilly, explique une activité parlementaire ralentie. Il éprouve de réelles difficultés pour se déplacer et les photographies des dernières années de sa vie le montrent assis ou sur un fauteuil roulant. De 1971 à la fin de 1974, il assiste aux sessions d'automne du Sénat. Sa présence sera plus épisodique ensuite ainsi que l'atteste l'absence de travaux parlementaires jusqu'à son décès. Son activité législative consiste à conduire son pays natal à l'autonomie. Il dépose par trois fois une proposition de loi tendant à doter le territoire de la Polynésie française d'un nouveau statut (4 novembre 1971, 10 mai 1973 et 29 juillet 1974). Le 20 décembre 1972 et le 20 décembre 1974, il dépose la même proposition de loi tendant à organiser l'enseignement des cultures et langues vernaculaires dans les territoires d'outre-mer. Le sénateur du Nord André Diligent prononce en son nom l'intervention qu'il devait lire à l'occasion du débat sur la question orale posée par Jacques Duclos relative aux essais nucléaires du Pacifique (29 mai 1973). Le texte, très court, exhale une opposition irréductible à ces expériences aériennes : « nous ne pouvons plus supporter que notre territoire soit le champ clos des expériences nucléaires. » Cette déclaration s'accompagne d'une lettre ouverte au président de la République, cosignée avec le député du territoire Francis Sanford. Les deux parlementaires menacent de porter leur revendication devant l'ONU et devant le Parlement afin d'organiser un référendum sur l'indépendance de la Polynésie française.

Pouvanaa Oopa prend part à plusieurs votes importants. Il se prononce contre le texte de la loi portant création et organisation des régions, proposé par la commission mixte paritaire le 29 juin 1972, alors qu'il s'était abstenu lors des précédentes lectures. Il rejette la loi relative à l'interruption volontaire de grossesse le 20 décembre 1974 présentée, dans ses discours polynésiens, comme représentative de la civilisation occidentale et, par là même, incompatible avec la tradition chrétienne qu'il représente. En revanche, il approuve la loi d'orientation du commerce et de l'artisanat le 21 novembre 1973, la loi fixant à dix-huit ans l'âge de la majorité le 18 juin 1974 et la loi portant réforme du divorce le 18 juin de l'année suivante.

A partir de 1972, l'influence du « Metua » sur la vie politique de son territoire décline. Les listes du Here Âi'a sont défaites aux élections municipales de juillet 1972 et aux élections territoriales de septembre suivant. Pouvanaa Oopa ne peut conquérir Huahine et au terme du scrutin territorial il n'est plus que le doyen d'âge. Lors du discours inaugural de la nouvelle assemblée, il prend à partie le gouverneur Pierre Angeli en lui demandant la reconnaissance de sa langue. En 1976, sa santé se détériore et il s'enferme dans le silence. Le 10 janvier 1977, vers dix heures du matin, au terme d'une crise d'urée, Pouvanaa (le « pilier sage ») décède dans une clinique de Papeete. Sa dépouille est aussitôt transférée à la mairie pour y être exposée. Le lendemain, à l'occasion de ses obsèques célébrées au temple de Pa'ofa'i de Papeete, un hommage unanime lui est rendu. Le 5 avril 1977, le Sénat debout écoute son éloge funèbre lu par le président Alain Poher. Il parle d'un « enfant du peuple » et d'« un homme simple à l'instruction modeste ». Les qualités de l'ancien parlementaire sont mises en valeur : son patriotisme au cours des deux conflits mondiaux, sa participation aux travaux des commissions sénatoriales, son « profond amour de la France », le « porte-parole de ces populations qu'il connaît si bien et dont il partage les aspirations », « sa grande connaissance de la Bible [qui] lui tenait lieu de diplôme universitaire et s'il comprenait et écrivait le français avec quelque difficulté, il possédait une extrême maîtrise de la langue tahitienne. » Le secrétaire d'Etat aux anciens combattants André Bord associe le Gouvernement à cet éloge. Il souligne « un exemple de persévérance et de générosité mises au service du peuple. » La séance est suspendue dix minutes en signe de deuil. Son suppléant Daniel Millaud lui succède.

Pouvanaa Oopa dit « Metua » est bien le père du nationalisme ma'ohi. Il lisait l'histoire de son peuple à travers les pérégrinations d'Israël, peuple captif, élu de Dieu et promis à la libération. Premier député et premier sénateur ma'ohi à sièger au Parlement de la République, il fait l'objet, depuis son décès, d'un consensus polynésien autour de son action et de sa mémoire. Dès juillet 1977, un nouveau statut dote de l'autonomie administrative le Territoire de la Polynésie française lequel est, depuis 2003, une collectivité d'outre-mer. Le 10 mai 1982, place Tarahoi à Papeete, face à l'Assemblée territoriale, un buste posé sur une stèle blanche est inauguré en présence d'une foule nombreuse. Lui-même d'ailleurs avait justifié son action dans un journal autobiographique. On y lit que son caractère foncièrement français ne pouvait se détacher d'une identité intégralement tahitienne.

Note de la division des Archives du Sénat : Le sénateur de la Polynésie française a été réhabilité 41 ans après sa mort. En effet, par un arrêt  du 25 octobre 2018 (n° 14 RE 087), la Cour de Révision et de réexamen a annulé l'arrêt de la cour criminelle de Polynésie française du 21 octobre 1959 condamnant Pouvanaa OOPA à la peine de huit ans de réclusion criminelle et à celle de quinze ans d'interdiction de séjour, constaté que Pouvanaa OOPA était décédé le 10 janvier 1977 et déchargé sa mémoire.

Elu le 26 septembre 1971
Fin de mandat le 10 janvier 1977 (décédé)

Membre de la commission des affaires culturelles
Membre du Groupe de l'Union Centriste des Démocrates de Progrès

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Pouvanaa OOPA TETUAAPUA

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