Appartenance politique :
Membre du Groupe des Républicains et Indépendants
État civil :
Né le 9 mars 1936
Décédé le 21 mars 2012
Profession :
Médecin
Département :
Loire
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Travaux parlementaires

Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

POIRIEUX (Guy)

Né le 9 mars 1936 à Bron (Rhône)

Décédé le 21 mars 2012 à Saint-Cyr-sur-Mer (Var)

Sénateur de la Loire de 1992 à 2001

Fils d'un fabricant de soieries, Guy Poirieux voit le jour à Bron, commune de la banlieue lyonnaise, le 9 mars 1936. Il fait toutes ses études à Lyon, d'abord au lycée Ampère et à l'école Ozanam avant de fréquenter la faculté de médecine. Docteur en médecine, il est externe des hôpitaux de Lyon de 1962 à 1964. Il s'installe ensuite en 1964 à Montbrison. Il ne quitte dès lors plus cette commune située au nord-ouest de Saint-Étienne où il exerce comme médecin généraliste jusqu'en 1992.

C'est également là qu'il débute sa carrière politique. Ce centriste convaincu est en effet élu maire de Montbrison en 1971 face au premier édile sortant, le républicain indépendant André Mascle. Reconduit à chaque scrutin municipal, Guy Poirieux administre la capitale historique du Forez jusqu'en 1995.

Également élu conseiller général du canton de Montbrison sans discontinuer de 1973 à 1992, il est premier vice-président du conseil général de la Loire, chargé des finances, de 1982 à 1992. Il vice-préside aussi la fédération des maires de la Loire à partir de 1971 et préside la société d'économie mixte pour l'aménagement du Forez, qu'il a fondée, de 1974 à 1995.

Il devient par ailleurs conseiller régional de Rhône-Alpes en 1978. Constamment réélu, il siège à l'assemblée régionale jusqu'en 1998. Il est troisième vice-président du Conseil régional délégué à la famille et à l'éducation de 1992 à 1998.

Fort de son implantation locale, Guy Poirieux, qui préside également l'Union pour la démocratie française de la Loire de 1981 à 1983, aspire à représenter son département au Parlement. Il n'est pourtant pas investi sur la liste d'Union de la droite, constituée par l'UDF et le Rassemblement pour la République et conduite par l'ancien député Lucien Neuwirth, aux élections sénatoriales du 25 septembre 1983. Il se porte malgré tout candidat sur une liste divers droite. Mais avec 569 des 1 619 suffrages exprimés au premier tour il n'arrive qu'en cinquième position derrière les candidats de la liste d'Union de la droite, Lucien Neuwirth, Claude Mont, Louis Mercier et Michel Durafour.

Continuant d'exercer ses trois mandats locaux, il est porté à la présidence de la fédération des maires de la Loire de 1990 à 1995. Neuf ans après sa première candidature infructueuse, Guy Poirieux sollicite de nouveau un fauteuil de sénateur le 27 septembre 1992. Il bénéficie cette fois-ci de l'investiture de l'UDF et du RPR. Aussi figure-t-il sur la liste d'Union de la droite menée par le sénateur sortant et président du conseil général de la Loire Lucien Neuwirth. Après avoir réuni 810 des 1 699 suffrages exprimés au premier tour, le premier édile de Montbrison est élu au second : 872 des 1 687 suffrages exprimés se portent sur son nom. Devenu sénateur de la Loire à l'âge de cinquante-six ans, il prend sa retraite de la médecine. Il abandonne également son siège de conseiller général afin de se conformer à la loi sur le cumul des mandats.

Au Palais du Luxembourg, il s'inscrit au groupe de l'Union des républicains et des indépendants. Il siège au sein de la commission des affaires culturelles durant tout son mandat. Il vice-préside par ailleurs l'Office parlementaire d'évaluation des politiques publiques à partir de 1998, de même que le comité d'évaluation des politiques publiques du Sénat à partir de 2000. Il est également membre suppléant de la commission de surveillance et de contrôle des publications destinées à l'enfance et à l'adolescence de 1995 à 2001.

S'il cosigne plusieurs propositions de loi déposées par son groupe, Guy Poirieux se montre discret pendant son mandat à la Haute Assemblée. Ce médecin dépose néanmoins en décembre 1993 un amendement au projet de loi relatif à la santé publique et à la protection sociale concernant le rétablissement de la représentation du maire dans les conférences sanitaires de secteur. Il intervient aussi en juin 1996 lors de la discussion de la proposition de loi présentée par le député de la Loire Jean-François Chossy sur la prise en charge de l'autisme.

Il s'intéresse également à l'éducation. Il dépose ainsi en novembre 1995 avec ses deux collègues de la Haute-Savoie Jean-Claude Carle et Pierre Hérisson une proposition de loi visant à confier la maîtrise d'ouvrage aux établissements publics locaux d'enseignement. À l'occasion de l'examen du budget de l'Éducation nationale en décembre 1993, il se fait aussi l'avocat des enseignements professionnel et privé.

Très attaché à la famille qu'il considère comme « une institution républicaine » et sociale fondamentale, il s'exprime lors du débat sur la politique qui la concerne en novembre 1997 : il critique la mise sous condition de ressources des allocations familiales et défend l'action des associations familiales. Il se prononce par ailleurs contre la loi relative au pacte civil de solidarité en 1999. La même année, il est l'un des huit sénateurs à voter également contre la loi constitutionnelle relative à l'égalité entre les femmes et les hommes. L'élu centriste vote toutefois la loi relative aux pensions de retraite et à la sauvegarde de la protection sociale en 1993 et la loi d'orientation et d'incitation relative à la réduction du temps de travail en 1998.

Au terme de son mandat, Guy Poirieux choisit de ne pas se représenter aux élections sénatoriales du 23 septembre 2001. Chevalier de la Légion d'honneur et officier des Palmes académiques, il avait déjà renoncé à la mairie de Montbrison en 1995 et à son siège de conseiller régional en 1998. Retiré définitivement de la vie politique, il succombe brutalement à une crise cardiaque le 21 mars 2012, à l'âge de soixante-seize ans, alors qu'il jouait au golf à Saint-Cyr-sur-Mer, dans le Var.

Elu le 27 septembre 1992
Fin de mandat le 30 septembre 2001 (ne se représente pas)

Vice-Président de l'office parlementaire d'évaluation des politiques publiques

Membre de la commission des affaires culturelles
Membre du Groupe des Républicains et Indépendants

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Guy POIRIEUX

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