Appartenance politique :
Membre du Groupe Union Centriste
État civil :
Né le 2 octobre 1933
Décédé le 3 novembre 2016
Profession :
Cadre administratif retraité
Département :
Essonne
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Travaux parlementaires

Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

MANTIENNE (Bernard)

Né le 2 octobre 1933 à Paris

Décédé le 3 novembre 2016 à Verrières-le-Buisson (Essonne)

Sénateur de l'Essonne en 2004

Bernard Mantienne voit le jour le 2 octobre 1933 à Paris. Fils d'un administrateur de la France d'Outre-mer établi à Verrières-le-Buisson, il passe toute son existence dans cette commune de la vallée de la Bièvre bordée par la forêt. Après avoir étudié au collège Saint-Sulpice à Paris et au lycée Lakanal à Sceaux, il obtient une maîtrise de droit à l'université de Paris.

En 1962, il entre à la Société centrale pour l'équipement du territoire comme chargé d'études. Puis, de 1966 à 1980, il exerce la même fonction, ainsi que celle de secrétaire général, au sein de la Société d'aménagement d'Île-de-France. Il est ensuite secrétaire général d'Institutions Services de 1980 à 1984 et directeur administratif de l'European Business School de 1986 à 1988.

Parallèlement à sa carrière professionnelle, il s'investit dans le scoutisme. En 1971, il quitte les Scouts de France et participe à la fondation d'un autre mouvement, les Scouts unitaires de France dont il sera par la ensuite le commissaire général (1973-1977) puis le président (1977-1983).

Son engagement public passe cependant avant tout par la politique essonnienne. Il est titulaire de différents mandats électifs locaux. De 1971 à 1983, il est conseiller municipal et adjoint du maire de Verrières-le-Buisson, Jean Simonin. Puis, en 1983, il est élu maire de sa commune. Reconduit ensuite à quatre reprises sous l'étiquette divers droite, il conserve son fauteuil de premier édile durant trente ans. Siégeant également au Conseil général de l'Essonne comme élu du canton de Bièvres de 1988 à 2001, est vice-président de l'assemblée départementale de 1994 à 2001.

Fort de son implantation locale, il brigue un premier mandat parlementaire lors des élections sénatoriales du 24 septembre 1995  en deuxième position sur la liste « Union sénatoriale - Ensemble pour l'Essonne » conduite par Michel Pelchat, le député sortant de l'Essonne dont il était le suppléant depuis 1988. Cette liste, qui réunit 347 des 2 194 suffrages exprimés, remporte un seul siège. Bernard Mantienne fait finalement son entrée à la Haute Assemblée le 13 février 2004, lorsqu' il est proclamé sénateur de l'Essonne en remplacement de M. Pelchat, disparu la veille.

Il ne siège toutefois que peu de temps au Palais du Luxembourg, du fait du renouvellement de septembre 2004. Après avoir brièvement appartenu aux sénateurs non-inscrits, conformément à son refus constant d'adhérer à un parti politique, il rejoint le groupe de l'Union centriste.

Membre de la commission des affaires étrangères, il cosigne deux textes déposés par son groupe. En avril 2004, il prend part à la présentation d'une proposition de résolution soumise par le sénateur de la Meuse, Claude Biwer, tendant à créer une commission d'enquête sur le rôle des centrales d'achat dans la fixation des prix à la consommation et les délocalisations d'entreprises. Puis, en mai 2004, il cosigne une proposition de loi déposée par le sénateur de la Charente, Philippe Arnaud, tendant à protéger les noms des collectivités locales sur Internet.

Intervenant à plusieurs reprises en séance publique au Palais du Luxembourg d'avril à juillet 2004, il soutien le projet de loi relatif au contrat de volontariat de solidarité internationale : il juge en effet indispensable d'encourager l'essor de ce volontariat en élargissant son statut. En outre, le premier magistrat de Verrières-le-Buisson dépose des amendements au projet de loi sur le développement des territoires ruraux. Le 30 juillet 2004, portant la parole du groupe de l'Union centriste sur deux textes présentés par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, il fait part de l'abstention de son groupe sur le projet de loi relatif à l'assurance maladie ainsi que de son approbation sur le projet de loi relatif à la politique de santé publique.

Au terme de ces quelques mois passés au Palais du Luxembourg, il sollicite le renouvellement de son mandat sénatorial lors des élections du 26 septembre 2004. Troisième sur la liste « Servir l'Essonne et servir la France », il ne retrouve cependant pas son siège : avec 359 des 2 291 suffrages exprimés, la liste conduite par le maire UMP de Corbeil-Essonnes Serge Dassault remporte un seul des cinq sièges à pourvoir.

Après ce très bref passage au Sénat, il continue d'administrer Verrières-le-Buisson. Il conserve également, jusqu'en 2008, la présidence du Syndicat intercommunal de protection de la Vallée de la Bièvre, exercée depuis 2001.

En janvier 2013, après trois décennies passées à la tête de sa commune, il démissionne de son mandat de maire pour raisons de santé au profit de son premier adjoint, Thomas Joly, qui lui avait déjà succédé en 2001 comme conseiller général du canton de Bièvres. Bernard Mantienne se retire alors de la vie politique, ne conservant que la présidence de l'Office français de la Fondation européenne pour l'éducation à l'environnement à laquelle il a été porté en 1987.

Il s'éteint le 3 novembre 2016 à l'âge de quatre-vingt-trois ans. Cette figure de la vie politique essonnienne était chevalier de la Légion d'honneur et officier de l'ordre national du Mérite.

Sources :

Archives du Sénat : dossier personnel de sénateur ; tableau des élections.

Who's who in France (plusieurs éditions).

Sénateur le 13 février 2004 (en remplacement de M. Michel Pelchat, décédé)
Fin de mandat le 30 septembre 2004 (non réélu)

Membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées
Membre du Groupe Union Centriste

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Bernard MANTIENNE

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