COGNIOT (M. GEORGES) [Seine].

Est nommé membre de la commission des affaires culturelles [6 octobre 1965].

Questions orales avec débat :

M. Georges Cogniot expose à M. le ministre des affaires culturelles la légitime émotion de l'opinion nationale devant la vente à l'étranger des « Grandes Baigneuses » de Paul Cézanne, avec autorisation de sortie donnée par le ministère des affaires culturelles. L'évasion d'une toile d'aussi grande valeur paraît difficilement s'accorder avec la politique de prestige dont ce ministère fait état à tout propos.

Il demande si une telle atteinte portée au patrimoine culturel de la nation provient d'une appréciation négative qui aurait été arbitrairement formulée sur le tableau en question ou si l'événement s'explique tout simplement par le fait que le ministère chargé en théorie de la sauvegarde de nos oeuvres d'art ne dispose pas des crédits nécessaires pour exercer le droit de préemption, le régime se privant délibérément des moyens élémentaires de pratiquer une politique Artistique [2 avril 1965]. - Réponse [27 avril 1965] (p. 125 à 128).

M. Georges Cogniot demande à M. le ministre de l'éducation nationale : 1° A quelle date sera effectivement appliquée la prolongation de la scolarité obligatoire jusqu'à seize ans et pour quelles raisons cette date a été choisie ; 2° Quelles sont ses intentions relativement à la réforme du deuxième degré de l'enseignement et à l'organisation de l'orientation ; 3° Quelles seront les modalités de réforme de l'enseignement supérieur [22 avril 1965]. - Réponse [8 juin 1965] (p. 509 et suivantes).

M. Georges Cogniot attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la gravité des problèmes que met en évidence la rentrée scolaire de 1965, en particulier : la question de l'enseignement préscolaire, où des milliers d'enfants ne peuvent être accueillis ; la question de la surcharge des effectifs et des retards scolaires extrêmement fréquents qui en résultent; la question des demandes de postes formulées par des candidats valables qui restent sans réponse alors que pourtant sévissent les classes surchargées. Il s'étonne du retard annoncé de la prolongation de la scolarité obligatoire. Et il demande pour quelles raisons, malgré tant de promesses et de déclarations rassurantes, l'enseignement souffre de carences et de défaillances aussi pernicieuses [20 octobre 1965].

Interventions :

Est entendu au cours du débat sur sa question orale concernant la vente à l'étranger d'un tableau de Paul Cézanne [27 avril 1965] (p. 125 à 128). - Prend la parole au cours du débat sur sa question orale relative à la politique scolaire du Gouvernement [8 juin 1965] (p. 509 et suivantes). - Prend part à la discussion du projet de loi de finances pour 1966 [10 novembre 1965]. - ÉDUCATION NATIONALE. - JEUNESSE ET SPORTS. - Discussion générale (p. 1582 à 1585). - Intervient dans la discussion du projet de loi portant approbation du Plan de développement économique et social [16 novembre 1965]. - Discussion générale (p. 1864 à 1867).