PEN (M. ALBERT) [Saint-Pierre et Miquelon].

Est nommé membre suppléant du conseil de surveillance de la caisse centrale de -coopération économique (séances concernant les départements et territoires d'outre-mer conformément à l'article 1 er du décret n° 60-69 du 2 janvier 1960) [3 avril 1975].

Intervention :

Prend part à la discussion du projet de loi de finances pour 1976, adopté par l'Assemblée nationale. - Suite de la discussion [7 décembre 1975]. - DEUXIÈME PARTIE. - TERRITOIRES D'OUTRE-MER. - Constate qu'aucun crédit n'est disponible pour équilibrer le déficit initial du budget de Saint-Pierre et Miquelon (p. 4241) ; espère que le Gouvernement remédiera à cette situation par le collectif de 1976 ( ibid. ) ; explique quelles sont les causes du déficit du budget de ce territoire (diminution des recettes due au ralentissement des activités portuaires, effet sur les dépenses de l'inflation et notamment de l'augmentation du prix du fuel, subvention « d'équilibre » absorbée par la prise en charge de la fonction publique locale) ( ibid. ) ; énumère les mesures dont le territoire de Saint-Pierre et Miquelon attend toujours la réalisation (étatisation des fonctionnaires, construction de la digue du Sud-Est, construction du lycée, construction d'une seconde piste d'atterrissage de 2000 mètres) (p. 4242) ; constate que le problème posé par le déficit d'exploitation du cargo postal reste sang solution ( ibid. ) ; demande si les marins d'Interpêche auront droit à nouveau en 1976 à une « indemnité d'intempéries » ( ibid. ) ; expose ses réticences envers le projet de départementalisation de l'archipel ( ibid. ) ; estime que l'octroi à une assemblée locale de larges pouvoirs de gestion permettrait une administration plus souple et plus efficace ( ibid. ).