Les ministres et la CGT

Le texte fondateur de la loi du 11 février 1950 pose une triple règle :

  • le principe est la liberté des salaires : c’est, à l’époque, un grand changement dans la mesure où les salaires étaient bloqués depuis 1939
       
  • la liberté des salaires s’accompagne de négociations collectives portant sur les rémunérations ; ces négociations sont menées par les syndicats de salariés et les représentants des employeurs
       
  • la négociation ne peut abaisser les rémunérations en-deçà d’un seuil, le SMIG, déterminé par les pouvoirs publics en fonction du budget type d’un ménage après avis de la commission supérieure de la négociation collective.
Minsitres et CFTC

Cette loi a donc imposé durablement en France le principe d’une rémunération minimale, fixée par les pouvoirs publics, mais pouvant être améliorée par la négociation.

 La loi du 2 janvier 1970 a remplacé le SMIG par deux mécanismes distincts :

  • le minimum garanti qui sert aujourd’hui de base pour le calcul des allocations versées par le Fonds national de l’emploi, des plafonds de ressources ou l’évaluation des avantages en nature
        
  • le SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance) qui assure aux salariés non seulement la garantie d’un minimum vital mais également une " participation au développement économique de la nation ".