Mercredi 13 octobre 2021, Catherine MORIN-DESAILLY, Max BRISSON et Pierre OUZOULIAS ont présenté à la presse leur proposition de loi sur la circulation et le retour des bien culturels appartenant aux collections publiques, sous la présidence de Laurent LAFON, président de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication.

Conférence de presse (13 octobre 2021)

Mercredi 13 octobre 2021, Catherine MORIN-DESAILLY, Max BRISSON et Pierre OUZOULIAS ont présenté à la presse leur proposition de loi sur la circulation et le retour des bien culturels appartenant aux collections publiques, sous la présidence de Laurent LAFON, président de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication.

 Comprendre les enjeux

Vingt ans après l’adoption de la première loi de restitution par le Parlement français, le débat sur les restitutions continue de diviser. Au-delà des arguments éthiques et diplomatiques qui plaident pour un retour des biens à leur pays d’origine, se pose aussi la question de la préservation des collections nationales françaises et de leur cohérence, ainsi que le devenir des musées à vocation universelle.

Face à un exécutif manifestement pressé de satisfaire toutes les demandes, quitte à s’abstraire du travail scientifique et historique préalable et à ne pas rechercher la formation d’un consensus national autour de cette question, Catherine MORIN-DESAILLY, Max BRISSON et Pierre OUZOULIAS recommandaient, il y a un an, dans le cadre d’une mission d’information lancée au nom de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat, une méthode et des outils permettant aux autorités françaises de se saisir de cette question si complexe, et ce en toute transparence.

À quelques mois du dixième anniversaire de la Cérémonie officielle, au Quai Branly, de restitution des têtes maories à la Nouvelle-Zélande, les trois sénateurs ont choisi de traduire leurs recommandations dans une proposition de loi qu’ils déposeront dans quelques jours sur le Bureau du Sénat. Celle-ci vise à faciliter les restitutions selon une procédure juridique strictement encadrée présentant de solides garanties de cohérence, mais aussi à accélérer la restitution de certains restes humains patrimonialisés.

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