3 - UN NÉCESSAIRE REGAIN CULTUREL

L'amitié sincère entre les deux peuples, leur souci d'indépendance, les liens traditionnels entre la France et les pays arabes auraient pu permettre l'émergence d'une réelle coopération culturelle. Ce n'est pas encore le cas.

Les lycées Louis Massignon et Georges Pompidou, l'Alliance française de Dubaï, établissements que la délégation sénatoriale a pu visiter, et l'Alliance française d'Abou Dabi effectuent sur place un travail remarquable qu'il convient de relever

L'Alliance de Dubaï accueille ainsi 1 000 élèves dont 30 % d'Emiriens. Outre les cours traditionnels de Français, elle organise deux sessions spécifiques : l'une destinée aux élèves de l'Institut judiciaire qui, à terme, devraient suivre les cours de l'Ecole Nationale de la Magistrature à Bordeaux ou de l'Ecole des Greffes de Dijon, l'autre pour les Douanes de Doubaï qui envisagent une formation complémentaire à l'Ecole des Douanes de La Rochelle.

Cependant, l'action de ces établissements ne peut suffire, à elle seule, dans un contexte marqué par l'hégémonie de la langue anglaise, à assurer la progression, voire même le maintien des positions de notre langue et de notre culture.

En particulier, un effort spécial doit être consenti pour accueillir dans l' enseignement supérieur français des étudiants émiriens.

Notre groupe sénatorial a pris plusieurs initiatives en ce sens afin de permettre l'établissement de coopération entre établissements français et émiriens. Cela paraît d'autant plus nécessaire que les autorités fédérales mettent l'accent sur le développement des formations supérieures sur place.

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