C. L'EXPERTISE FRANÇAISE EN MATIÈRE DE FORMATION, UN ATOUT POUR LA CÔTE D'IVOIRE

La délégation a également pu observer deux exemples du savoir-faire français en matière de formation : les écoles françaises et le chantier du pont Henri Konan Bédié.

La délégation a ainsi rencontré la direction des écoles françaises Blaise Pascal et Jacques Prévert , établissements qui comptent désormais plus de 2 100 élèves (45% de Français, 45% d'Ivoiriens et 10% de nationalités tierces) et contribuent indiscutablement au rayonnement de la France. En outre, un autre lycée français (Mermoz) devrait rouvrir en septembre 2014.


Ces lycées continuent à former les élites ivoiriennes et il convient de s'en
féliciter, de même que du soutien apporté par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan à l'ouverture de classes préparatoires au sein du lycée Blaise Pascal.

En revanche, le Premier ministre n'a pas caché la perte d'attractivité de la France pour former les élites au niveau de l'enseignement supérieur , les États-Unis, le Canada mais également la Chine attirant de plus en plus d'étudiants. Ce constat a été dressé à plusieurs reprises au cours de ce déplacement et dont il faut donc d'en tenir compte, dans une optique de long terme, comme l'ont également souligné nos collègues Jean-Marie Bockel et Jeanny Lorgeoux, dans leur rapport intitulé « L'Afrique est notre avenir ».

La délégation a également visité un projet emblématique d'aménagement d'Abidjan : la c onstruction du pont Henri Konan Bédié , réalisée par le groupe Bouygues, dans le cadre d'un partenariat public-privé. D'un coût estimé à environ 240 millions d'euros, le chantier contribue à l'emploi de près de 1 000 personnes.

La délégation a pu, en particulier, apprécier l'effort important de formation dispensée par l'entreprise au profit de ses employés, souvent sous-qualifiés au moment de leur embauche. Cette manière d'agir contribue aussi au rayonnement du savoir-faire français et s'inscrit dans le cadre d'une action de développement durable, au profit de la Côte d'Ivoire.

Les responsables rencontrés sur le chantier ont souligné l'importance de cet aspect. La délégation a pu par ailleurs constater, au cours des échanges qu'elles a eus, l'attente en matière de petits centres pratiques de formation professionnelle, comme certains groupes français l'ont déjà fait dans d'autres pays (Niger, Sénégal). Elle se félicite de ces démarches très positives des entreprises françaises, qui sont également un élément important à faire valoir dans la compétition économique d'ensemble.

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