C. DEUX INDICATEURS À SURVEILLER : LES FINANCES PUBLIQUES ET LE COMMERCE EXTÉRIEUR

Les finances publiques marocaines sont marquées par des mouvements contrastés :

• L'apparition à partir de 2008 d'un solde budgétaire déficitaire. Après avoir connu des niveaux élevés de l'ordre de 6 % à 7 % du PIB en 2011/2012, le déficit a été ramené à 4,6 % du PIB en 2016 et les autorités tablent sur une baisse régulière à compter de 2017 ;

• Le taux d'endettement public a diminué sur la période 1999-2015 (de 81 % du PIB à 69 %), même si, à la suite de la crise financière de 2008, il a eu tendance à augmenter après avoir connu cette baisse régulière. Pour autant, ce taux demeure inférieur à celui des années 2000 ;

• Les comptes du commerce extérieur se dégradent depuis 2012. La balance des paiements est passée d'un solde légèrement excédentaire avant 2008 à un déficit qui s'élève à près de 10 milliards de dollars sous l'effet de la crise financière de 2008 et des Printemps arabes, mais aussi à cause du poids très lourd de la facture énergétique dont le solde est passé de 3 % du PIB à plus de 12 % entre 1999 et 2015. Le taux de couverture des exportations a suivi ce mouvement, puisqu'il est contenu à 70 %. Le choix du Maroc de s'engager dans un développement des énergies renouvelables sera, sans aucun doute, un facteur d'équilibre des comptes publics.

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