TABLE RONDE 1 - LES ENJEUX INDUSTRIELS EN ASEAN : GRANDS PROJETS, PLATEFORMES RÉGIONALES, FACTEURS DE SUCCÈS POUR LES ENTREPRISES FRANÇAISES

Table ronde thématique animée par M. Arnaud FLEURY, journaliste économique

Ont participé à cette table ronde :

M. Rachid BOULAOUINE, Chef de pôle Industries & Cleantech, Business France Indonésie

M. Didier MARTINENT, Directeur Commercial, Metron Lab

M. Christophe des DORIDES, Vice-Président, Alliances stratégiques et partenariats, Finalcad

M. Milko PAPAZOFF, Fondateur et Directeur général, Fai Asia Pacific

M. Arnaud FLEURY - Rachid Boulaouine, que peut-on dire du transport ferroviaire et maritime en ASEAN ? Quels sont les projets, et que peut apporter l'expertise française ?

M. Rachid BOULAOUINE - La « valeur de projection » sur les infrastructures s'élève à 200 milliards d'euros par an. C'est la stratégie sur laquelle toutes nos équipes d'Asie du Sud-Est sont mobilisées pour accompagner les entreprises françaises.

J'évoquerai également la construction, sur laquelle sont focalisés les secteurs que vous avez cités en matière maritime, ferroviaire, aéroportuaire et énergétique.

L'ASEAN a pour ambition de devenir l'atelier du monde. Les exportations y sont dynamiques, en particulier en matière de ressources naturelles.

Avec Business France et nos experts de la zone, nous avons travaillé sur des plateformes régionales et des ensembles de pays sur lesquels une entreprise française pourrait se positionner.

L'Indonésie, le Vietnam, la Malaisie et la Thaïlande sont des pays prometteurs en matière d'énergie, notamment de construction de centrales électriques et de diversification de leur mix énergétique, que les autorités locales souhaitent développer face à leur dépendance vis-à-vis des énergies fossiles. Le mix énergétique est totalement en phase avec ce que la France peut proposer en matière d'énergies renouvelables. Business France et les services économiques ont aussi travaillé afin de mobiliser les entreprises françaises spécialisées dans les réseaux électriques « intelligents », l'énergie marine, les infrastructures liées au développement et à la transmission d'énergie.

M. Arnaud FLEURY - Sur le plan maritime, l'ASEAN représente la deuxième zone de conteneurs au monde. Les pays ont donc besoin de génie portuaire, d'aides en ingénierie, etc. Existe-t-il de grands projets de construction en eau profonde ?

M. Rachid BOULAOUINE - Les pays de la zone ASEAN se sont tournés vers les océans, qui avaient été abandonnés depuis fort longtemps.

La première plateforme, Port of Singapore Authority (PSA), constitue la vitrine de l'Asie du Sud-Est et un laboratoire pour les entreprises françaises. Il est important de noter qu'une entreprise française qui veut réussir dans le secteur maritime va devoir passer par Singapour, véritable levier pour réussir dans la zone ASEAN.

Le PSA, à travers des partenaires étrangers, dont des entreprises françaises, veut s'attaquer à ces marchés. Il couvre 17 kilomètres de quais et 600 lignes à l'international.

La Malaisie se positionne également sur le plan maritime en matière de stratégie de transbordement. Le port de Singapour étant saturé, l'idée est de dynamiser le détroit de Malacca grâce à des projets portuaires comme celui de Kelapa, au Sud-Est de la Malaisie, où on trouve de nombreux projets de terminaux automatisés. Il est donc important de montrer notre savoir-faire dans ce domaine.

Certains pays ont un réel potentiel, comme l'Indonésie, le Vietnam et la Thaïlande. Le Président de République indonésienne M. Jokowi a pour objectif de remettre les ports de son archipel en première position, projet dans lequel nos entreprises portuaires sont intéressées.

M. Arnaud FLEURY - Il existe donc énormément de possibilités au Vietnam et en Indonésie, y compris en matière d'aéroports et de routes, bien que ces secteurs soient plutôt réservés aux entreprises locales.

M. Rachid BOULAOUINE - Les entreprises locales ont bien sûr une très grande importance dans ce domaine. C'est un marché qui recourt largement aux concessions gouvernementales.

S'agissant des aéroports, il faut relever que le transport de passagers dans la zone ASEAN représente 24 % du flux mondial, ce qui rend la région attractive en matière aéroportuaire et en matière de « bâtiments intelligents ».

M. Arnaud FLEURY - Il ne faut pas oublier le secteur automobile - Peugeot a des projets en Malaisie, et Nissan y est également très présent - et ses sous-traitants.

M. Rachid BOULAOUINE - L'Ambassadeur de Singapour a évoqué la ville résiliente. C'est un sujet hautement stratégique pour l'ensemble des villes de l'ASEAN, en particulier en matière d'accès à l'eau potable. Les entreprises françaises peuvent également accompagner les collectivités locales dans le domaine de la valorisation des déchets et de sécurité des villes. Les entreprises françaises ont dans ces secteurs un potentiel extrêmement important.

M. Arnaud FLEURY - Les besoins sont en effet immenses dans de nombreux secteurs comme le textile, dans lequel des pays comme le Vietnam, l'Indonésie, la Thaïlande, le Cambodge sont très présents.

Je me tourne vers Didier Martinent. Quels sont les besoins et que proposez-vous en Asie en termes d'efficacité énergétique ? On sait que ces pays sont très demandeurs en la matière.

M. Didier MARTINENT - Le parti pris de Metron a été d'accompagner les industriels fortement consommateurs d'énergie pour leur proposer des optimisations énergétique, afin de considérer les choses non plus suivant le process et les optimisations que les industriels avaient d'ores et déjà mises en place, mais en allant chercher dans la masse de données qu'elles collectent des points de progression non intuitifs en matière de consommation énergétique.

Pour être plus précis, cela signifie qu'on intervient sur trois points. Tout d'abord, les technologies big data nous permettent, grâce à l'intelligence artificielle (IA), d'intégrer des paramètres qui ne pouvaient auparavant être assimilés par une ingénierie classique. L'IA se nourrit de ce qu'elle apprend des données qu'elle collecte en temps réel dans l'usine, et des connaissances extérieures qu'elle possède sur les procédés de l'usine. Il s'agit de trouver des points d'optimisation énergétique cachés parmi ces données, avec l'appui des ingénieurs qui réalisent des interprétations, et de proposer des leviers aux opérateurs mêmes des machines.

M. Arnaud FLEURY - Les pays consomment beaucoup et sont déficitaires en matière énergétique. Que leur proposez-vous ? Quelle est votre stratégie commerciale sur la zone ?

M. Didier MARTINENT - Notre stratégie provient de clients qui sont déployés en Asie et qui nous ont proposé de les suivre. On a découvert un parc industriel avec de très grandes forces, mais aussi de grosses carences en matière de gestion d'énergie, qui peuvent provenir des sources mêmes d'énergie, très variées selon les pays et, au sein même de l'usine, d'une prise en compte plus ou moins approfondie des progrès que l'on peut faire et des standards que l'on peut atteindre.

Nous sommes également aidés par Business France, qui nous a permis d'entrer en partenariat avec l'Université nationale singapourienne, avec qui nous participons au projet nommé REIDS.

M. Arnaud FLEURY - C'est l'un des plus importants au monde...

M. Didier MARTINENT - En effet. C'est un très beau projet qui, au-delà même de l'enjeu singapourien, va permettre de montrer comment associer jusqu'à huit sources d'énergie produites par des leviers très variés, et comment on optimise en temps réel ces productions. Ce projet fait progresser la question en général.

M. Arnaud FLEURY - À qui vendez-vous vos solutions ? Quels marchés prospectez-vous principalement ?

M. Didier MARTINENT - Singapour constitue notre siège, pour des raisons liées à sa position de hub régional qui offre beaucoup de facilités administratives.

Singapour est un pays très avancé en termes énergétiques. Les interlocuteurs que nous avons rencontrés ont déjà pris en compte la question très sérieusement. Nous les accompagnons dans des solutions d'optimisation de l'usine, mais aussi de communication entre leur stratégie d'achat et le réseau, ainsi que dans la gestion multisourcée.

M. Arnaud FLEURY - Mais où prospectez-vous ? Où est-ce le plus facile ? Où les cycles de vente sont-ils les plus longs ?

M. Didier MARTINENT - Nous sommes en Indonésie avec un mix énergétique qui comprend quatre sources. Le plan national fixe un objectif d'économies de 10 % à 30 %. C'est un enjeu économique et régulé.

M. Arnaud FLEURY - Est-il facile de prospecter dans ces pays ? Les cycles y sont-ils longs ?

M. Didier MARTINENT - La société Metron a été fondée en 2013. Nous sommes arrivés dans la zone ASEAN début 2018. Je n'ai donc pas le recul suffisant.

M. Arnaud FLEURY - S'agit-il d'un investissement fructueux ?

M. Didier MARTINENT - Je pense que la Malaisie, l'Indonésie et Singapour sont les trois pays à privilégier pour l'heure.

M. Arnaud FLEURY - Christophe des Dorides, vous numérisez les processus de construction partout où le papier peut être remplacé par le smartphone ou la tablette. Les pays de l'ASEAN, qui construisent énormément, sont donc très intéressés par vos solutions...

M. Christophe des DORIDES - C'est cela. Au lieu d'arriver sur les chantiers avec des rouleaux de plans sous le bras et de les punaiser sur les murs, on propose de le faire sous forme digitale, ce qui permet d'être bien plus efficace et de conserver les données de tout ce qui se passe sur un serveur sécurisé.

M. Arnaud FLEURY - Vous êtes une « pépite » française qui vise à être licorne. Vous pensez en effet développer des solutions originales qui peuvent servir tout le monde du BTP...

M. Christophe des DORIDES - Nous vivons une histoire assez exceptionnelle. La société a été créée il y a sept ans. On connaît une très forte accélération, notamment en Asie. Ceci nous tire très rapidement vers le haut.

En France, on a la chance d'avoir de très grands constructeurs - Bouygues, Vinci, Eiffage - qui travaillent à l'interntional. Bouygues, il y a quelques années, a remporté l'appel d'offres d'un très gros projet à Singapour, l'équivalent du Grand Stade de France, et nous a demandé de l'accompagner. Nous avons regardé ce qui se passait autour de nous et avons commencé à prospecter dans la région. Nous nous sommes aperçus que nos solutions correspondaient remarquablement bien à la demande. Nous avons commencé à signer très rapidement des contrats dans toute la zone, à Singapour mais aussi dans les pays alentour.

M. Arnaud FLEURY - On y construit vite, mais pas forcément très bien. Votre solution peut donc aider à rationaliser les procédés.

M. Christophe des DORIDES - Cela dépend des pays de la zone, et avant tout des besoins de construction et d'infrastructures, qui sont colossaux. Il faut aller très vite et produire de la qualité. Malheureusement, celle-ci n'est pas toujours au rendez-vous. Il arrive de petites catastrophes de temps à autre. Certaines réalisations s'écroulent par exemple au moment de l'inauguration ! Nous apportons donc des solutions à ce problème en proposant une certaine traçabilité, qui permet de suivre les sous-traitants et la contribution de chacun.

M. Arnaud FLEURY - Les Français ont très bonne réputation en matière d'ingénierie, de construction et de processus numérique.

M. Christophe des DORIDES - La France jouit d'une très belle image dans toute la zone. C'est un bel atout à utiliser !

M. Didier MARTINENT - Je le confirme. Les industries sont parties d'Europe pour s'installer en Asie mais, grâce aux technologies de nos sociétés, on se réapproprie l'outil industriel dans cette partie du monde.

M. Christophe des DORIDES - Nous offrons une solution qui correspond bien aux besoins locaux. Nous avons de gros atouts en matière d'intelligence artificielle. Il ne faut donc pas se priver.

M. Arnaud FLEURY - Les solutions numériques sont cruciales pour les pays émergents comme ceux de l'ASEAN. Ils en sont extrêmement friands pour être à la hauteur du boom considérable qui existe dans le secteur de la construction.

M. Christophe des DORIDES - Ce n'est pas propre à l'Asie : le BTP est le secteur le plus en retard parmi toutes les grandes industries en termes de numérisation. Tout est à construire.

Les pays de l'ASEAN sont extrêmement demandeurs d'innovations et de technologies permettant d'aller vite et de numériser. À Singapour, nos clients peuvent même récupérer des subventions lorsqu'ils achètent nos offres.

M. Arnaud FLEURY - Quelle est la suite de votre programme ? Songez-vous à un pays prometteur comme les Philippines - même s'il n'est pas simple d'accès ?

M. Christophe des DORIDES - On songe à tous les pays de la zone : on construit aujourd'hui l'autoroute trans-sumatranaise en Indonésie, on vient de signer un très gros projet au Vietnam, on participe à la réalisation du plus gros hôpital de Singapour...

M. Arnaud FLEURY - En proposant vos solutions de rationalisation numérique des métiers ?

M. Christophe des DORIDES - C'est cela. On approche de préférence les grands constructeurs. Cela permet de faire des sauts de puce : au lieu de dépenser notre énergie à essayer de tout faire soi-même, nous nous appuyons sur nos clients. Ce sont eux qui nous font passer d'une zone à une autre. C'est ainsi que l'histoire a commencé et qu'elle va continuer.

Singapour est un hub particulièrement intéressant puisqu'il accueille beaucoup de sièges sociaux internationaux d'Asie. On a ainsi signé avec un grand constructeur japonais dont toute l'activité internationale est basée à Singapour. Il nous emmène dans le monde entier, jusqu'au Mexique.

M. Arnaud FLEURY - L'idée est de viser d'autres secteurs comme le rail et l'énergie, où vous pourriez déployer vos solutions...

M. Christophe des DORIDES - On a démarré dans le secteur de la construction verticale. Aujourd'hui, on est capable de faire de l'horizontal - du rail, du pipeline, des routes, des tunnels, des autoroutes. Tout ce qui se construit peut s'adapter. Les besoins d'infrastructures sont colossaux en Asie. Notre chiffre d'affaires en dépend pour les dix prochaines années. La part de ce chiffre d'affaires dans cette région du monde va d'ailleurs devenir très rapidement prédominante.

M. Rachid BOULAOUINE - La particularité de cette entreprise vient du fait que beaucoup d'efforts ont porté sur l'accompagnement « educate and do business ».

Nos bureaux en Asie du Sud-Est ont pris beaucoup de temps pour accompagner tous ces opérateurs de la construction, en les sensibilisant à la digitalisation et à la valeur ajoutée que cela pouvait apporter à leur activité. C'est ce qu'a fait une société comme Finalcad. Cela a porté ses fruits.

M. Arnaud FLEURY - Je me tourne vers M. Mikko Papazoff. Cela fait une trentaine d'années que vous êtes implanté en Asie. Vous y avez déployé des installations industrielles pour Essilor en Indonésie. Vous vivez à présent en Malaisie, à Kuala Lumpur.

Votre entreprise assiste les sociétés françaises et européennes dans des partenariats et projets divers. Vous êtes aussi le représentant de la RATP Transdev. Vous êtes spécialisé dans le conseil en mécanique. Vous travaillez avec le Centre technique des industries mécaniques (CETIM), à qui vous apportez votre expertise.

M. Milko P. PAPAZOFF - Le CETIM est un exemple intéressant pour une région comme l'ASEAN. C'est une boîte à outils qui permet d'offrir des services à toutes les entreprises, de la petite PME aux grands groupes en matière mécanique.

L'ASEAN constitue une bonne base pour attirer ensuite ces entreprises en France et y développer leurs différentes activités.

Sur le plan industriel, l'ASEAN apparaît comme une très bonne alternative par rapport à la Chine ou à l'Inde.

Les pays de l'ASEAN sont très ouverts à l'international, habitués à traiter avec les Occidentaux, les Américains, les Japonais et les ténors asiatiques. Il est donc facile de commencer avec eux.

Nous avons installé une filiale Asie-Pacifique à Kuala Lumpur il y a deux ans. Nous sommes en train d'étudier des partenariats avec Singapour, la Malaisie, la Thaïlande et l'Indonésie, où nous allons aborder des créneaux différents de la mécanique, comme l'industrie 4.0.

Le CETIM fait partie de l'Alliance Industrie du Futur (AIF). C'est à ce stade l'un des deux centres techniques avec le CEA. À Singapour, nous travaillons avec le National Additive Manufacturing Innovation Cluster (NAMIC), qui a décidé de faire de la fabrication additive une priorité nationale, et cherchons à faire venir les entreprises partenaires du CETIM.

M. Arnaud FLEURY - Que peut-on offrir aux pays de l'ASEAN dans le domaine de la fabrication additive et de l'industrie du futur en matière mécanique et industrielle ? À quel niveau en sont-ils ? Que veulent-ils ? Que peut-on leur apporter ?

M. Milko P. PAPAZOFF - Singapour est un cas particulier dans la zone. Il ne présente pas de particularités par rapport à nous.

Des pays comme la Malaisie, la Thaïlande, l'Indonésie, le Vietnam, les Philippines ont un souci d'automatisation, particulièrement la Malaisie, qui emploie une main-d'oeuvre étrangère très importante. Passer au niveau technologique nécessitera qu'ils s'automatisent.

M. Arnaud FLEURY - Sont-ils conscients de l'offre française, et avons-nous pris la mesure de leurs demandes ?

M. Milko P. PAPAZOFF - Les choses se sont améliorées. La France a un beau rôle à jouer en la matière. Pour les pays de l'ASEAN, de Singapour au Laos, les mots-clés sont ceux de maintenance et d'éducation.

M. Arnaud FLEURY - C'est donc ce que l'on peut leur vendre ?

M. Milko P. PAPAZOFF - En effet. Le CETIM va aussi bien vendre des services d'analyse de défaillances, de testing ou d'amélioration de l'outil industriel que de la formation ou de l'éducation.

M. Arnaud FLEURY - Vous représentez RATP Dev et TransDev. Que peut-on dire du transport ? Rien n'est simple : on se souvient que le projet de TGV a été mis en accusation pour corruption en lien avec le remaniement politique en Malaisie, mais Il existe d'autres projets, des trams, des transports urbains... Il y a là d'immenses besoins.

M. Milko P. PAPAZOFF - On en revient toujours aux infrastructures. C'est vrai pour tous les pays de l'ASEAN, à différents degrés. Jakarta, qui est sûrement la ville la plus embouteillée au monde, commence tout juste à bénéficier des transports urbains, alors que ceux-ci devraient être en place depuis 30 ans. Manille doit aussi renouveler ses structures de maintenance.

Même si la « grande vitesse » est repoussée de trois à quatre ans, d'après les dernières informations, le transport urbain va être essentiel. Il y a maintenant, dans la zone, 100 villes de plus d'un million d'habitants. Cela donne une idée.

Les choses sont peut-être plus faciles qu'en Chine ou en Inde. On a des projets pour le tramway en Malaisie, en Indonésie. Bangkok explose en termes de nouveaux projets tels que le métro. Hô-Chi-Minh et Hanoï lancent leurs premières lignes, à l'instar de l'Indonésie. Les besoins sont énormes, et la France bénéficie d'une très belle image.

J'assiste TransDev Asia, filiale commune de RATP Dev et TransDev, basée à Hong Kong, en Malaisie, à Singapour et en Indonésie. On peut, en matière de fabrication, de sous-traitance ou de services, chercher à atteindre une bonne position et la consolider.

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