Colloque sur la Corne de l'Afrique



Conclusion

Anthony BOUTHELIER
Président délégué du CIAN

Nous avons assisté à l'ouverture de potentialités nombreuses dans le cadre de ce colloque, et cette conclusion doit, en fait, constituer une ouverture sur de nouveaux développements. Pour que le développement soit de mise, la création de richesse doit être au rendez-vous. Les entreprises sont les véritables créatrices de richesse, et sont donc des praticiens du développement. Elles savent « ce qui marche » : il faut une bonne osmose entre un secteur privé dynamique, et un Etat de droit fort. Je souhaite donc que chacun ait à l'esprit que les entrepreneurs sont des gestionnaires de risque ; ils ont besoin de visibilité, donc d'un Etat de droit. Il est à noter enfin que ces risques à gérer vont forcément de pair avec de bonnes affaires à réaliser.

Au début du déjeuner offert par le Président du Sénat dans les Salons de Boffrand, M. Louis Duvernois, président du groupe interparlementaire France - Pays de la Corne de l'Afrique, a prononcé l'allocution suivante :

Louis DUVERNOIS.

Mme et MM les Ambassadeurs,
Chers Collègues,
Mmes, Messieurs,
Chers amis,

Rassurez-vous, après nos travaux de ce matin, je ne vais pas vous imposer un nouveau discours !

Je voulais simplement vous remercier d'avoir participé nombreux à cette rencontre, qui concrétise une fois de plus l'attachement que le Sénat porte à la Corne de l'Afrique.

Je veux aussi saluer nos partenaires, qui se sont donné du mal pour le succès de notre colloque : UbiFrance, bien sûr, mais aussi le Medef international, le Comité français des investissements en Afrique (CIAN) et le Forum francophone des Affaires.

Cette synergie montre qu'en matière internationale aussi, le Sénat peut faire avancer les choses, fédérer des projets et faciliter les initiatives.

Nous avons travaillé de concert avec tous les ambassadeurs concernés, que je tiens à remercier ainsi que leurs collaborateurs.

Le temps n'est plus à la diplomatie de façade ! Aujourd'hui, les diplomates s'investissent activement dans les échanges économiques et les relations commerciales. Le monde des affaires leur doit souvent beaucoup, et leur apport est bien réel, même s'il se veut discret.

Comme l'a indiqué ce matin le Président Poncelet, l'idée de ce colloque est né lors d'une rencontre du groupe d'amitié France-Pays de la Corne de l'Afrique avec nos Conseillers du commerce extérieur, dont on ne dira jamais assez le dévouement au service des intérêts économiques français.

Vous le savez, depuis trois ans, notre groupe sénatorial ne chôme pas : nous multiplions les rencontres à Paris, et nous nous sommes déjà rendus à Djibouti, en Érythrée, et Éthiopie et au Soudan. Dès que possible, nous comptons aussi aller en Somalie.

Pour ma part, je suis heureux que ce groupe contribue au développement de notre coopération avec la Corne de l'Afrique, zone importante à beaucoup de points de vue, et où l'influence française gagnerait à être consolidée et renforcée.

C'est d'ailleurs le principal message que nous devons tirer de cette matinée : au-delà des enjeux industriels et commerciaux, les États de la Corne de l'Afrique sont des pays amis qui, dans beaucoup de domaines, expriment une forte « demande de France ».

Ne les décevons pas !

A notre tour, soyons envers eux porteurs d'un message de considération et de soutien dans leur marche vers plus de stabilité, plus de développement économique et plus de démocratie.

Merci de votre attention ; à tous, je souhaite un agréable déjeuner.