Le résumé

La commission des finances, à l'initiative d'Adrien Gouteyron (UMP, Haute-Loire), rapporteur spécial de la mission « Action extérieure de l'Etat » et Yvon Collin (RDSE, Tarn-et-Garonne), rapporteur spécial de la mission « Aide publique au développement », a demandé à la Cour des comptes, en application de l'article 58-2° de la LOLF, une enquête relative à l'association « EGIDE », Centre français pour l'accueil et les échanges internationaux. Sur cette base, la commission a procédé à une audition, pour suite à donner, le 13 octobre 2010.

L'enquête menée par la Cour des comptes, en dressant un bilan de l'action et du fonctionnement d'EGIDE à la veille de sa réforme, a révélé, d'une part, un tableau nuancé de l'existant et, d'autre part, des préoccupations pour l'avenir immédiat.

En premier lieu, l'association apparaît comme un opérateur efficace, dont les prestations, exercées dans un périmètre d'activité étendu, ont été appréciées de ses bénéficiaires. Mais EGIDE se présente aussi comme un établissement dont le volume d'activité a enregistré une forte baisse dans sa dernière période, insuffisamment contrôlé par sa tutelle et, surtout, connaissant une situation financière délicate.

En second lieu, la création d'un nouvel opérateur du ministère des affaires étrangères et européennes par la fusion des structures et des missions d'EGIDE et du groupement d'intérêts publics (GIP) « Campus France », auquel sera rattachée une partie des activités du Centre national des oeuvres universitaires et scolaires (CNOUS), telle que l'a organisée la loi du 27 juillet 2010 relative à l'action extérieure de l'Etat, constitue une mesure opportune, eu égard notamment à la concurrence d'activité que se livraient, précédemment, EGIDE et le CNOUS. Néanmoins, les travaux de la Cour des comptes et l'audition de la commission des finances ont mis au jour la nécessité de renforcer le pilotage de cette réforme, manifestement insuffisant.

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