Le résumé

Actuellement, la France compte 16,9 pour cent d'adultes obèses, avec une augmentation de la prévalence de l'obésité de 5,9 pour cent par an. 3,5 pour cent des enfants sont obèses, soit 4 fois plus par rapport à 1960.

Pourtant, alors que l'obésité constitue une maladie grave à la fois par les complications qu'elle entraîne, les stigmatisations qu'elle induit et les coûts financiers qu'elle implique, elle peine à être reconnue comme une vraie maladie et est souvent réduite à des lieux communs sans rapport avec la complexité de ses déterminants.

L'un des objectifs de ce rapport est donc de mieux connaître les déterminants de l'obésité pour mieux l'appréhender et mettre un terme aux discours simplistes sur cette question.

Par ailleurs, il se focalise sur l'organisation et les apports de la recherche en matière de prévention et de traitement de l'obésité. En effet, aujourd'hui, l'obésité est une maladie que l'on ne sait pas guérir par les thérapies traditionnelles. Pourtant, il existe des pistes de recherche prometteuses qui pourraient conduire, à moyen terme, à un traitement efficace.

De même, jusqu'à présent, les politiques de prévention se révèlent globalement décevantes. Ce relatif échec s'explique en partie par la difficulté d'élucider les causes de l'obésité qui sont nombreuses et variables en fonction des individus. Mais il provient également de la mise en place de politiques fondées plus sur des a priori « idéologiques » ou résultant de la confrontation d'intérêts contradictoires que sur des résultats scientifiques validés par des expérimentations de terrain.

Ce rapport dresse donc un inventaire des données scientifiques à prendre en compte pour mener une politique de prévention plus efficace et propose les orientations stratégiques indispensables pour lutter avec succès contre l'obésité.

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