Le résumé

C'est pour mesurer les progrès accomplis par « la plus vieille démocratie du continent sud américain » et renouer les contacts avec le Sénat colombien issu des élections législatives du 14 mars 2010 qu'une délégation du groupe d'amitié France-pays andins s'est rendue en Colombie du 8 au 14 septembre 2010.

Le présent rapport est non seulement le compte rendu synthétique de cette mission de votre délégation, mais aussi un premier bilan de l'action du président Juan Manuel Santos un an après son accession au pouvoir.

Loin, très loin des clichés habituellement véhiculés sur la violence, les otages et les cartels de la drogue, la Colombie qu'ont découverte les sénateurs français est un pays moderne, innovant, entreprenant et francophile.

Certes les dommages infligés à la société colombienne par des décennies de violence ne peuvent être effacés à court terme et les défis restent nombreux : quelle juste réparation aux victimes ? Comment résoudre la lancinante question des déplacés ? Comment, enfin, apurer le passif d'une partie de l'armée et de la classe politique colombiennes elles-mêmes impliquées dans des comportements criminels ?

Pour autant, dans un contexte sécuritaire en nette amélioration, les responsables politiques colombiens prennent la mesure des multiples blessures infligées à la société et entendent y porter remède en s'en donnant les moyens juridiques, humains et financiers. Partenaire ancien et fidèle de la Colombie, la France peut et doit contribuer à ce nouveau départ.

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