Le résumé

Au terme d'un retour sur la tragédie varoise de juin 2010 et les inondations qui, en 2011, ont touché une grande partie du sud-est de la France, une conviction s'est imposée : le moment est venu de reconsidérer notre manière d'appréhender le risque inondation et d'y répondre.

Pour apporter une réponse réellement efficace à l'attente de nos concitoyens et de leurs élus, le perfectionnement des dispositifs techniques de prévision, d'alerte et d'intervention est insuffisant même s'il est nécessaire.

Fonder l'essentiel de la prévention sur la réglementation, sur le bon vouloir ou la mauvaise conscience des élus après une catastrophe, sans l'engagement de le faire, c'est se condamner à l'échec, du moins à la langueur. Même si, que ce soit clair, les zones, qui auront été classées dangereuses au terme d'une procédure transparente, doivent rester inconstructibles. Mais, réglementation rigoureuse, même en matière d'urbanisme, est loin de rimer avec prévention efficace.

Il faut donc passer d'une logique de protection pour elle-même, de territoires inondables qui représentent plus de la moitié des communes et produisent une part essentielle de la richesse nationale, à une logique d'aménagement de ces territoires pour permettre de continuer à y vivre.

Réclamant un changement de paradigme, dans l'approche de la politique de prévention, le rapport propose les voies et moyens d'une politique plus ambitieuse, plus cohérente, plus transparente et plus concertée, et dès lors plus efficace, afin de mieux protéger pour mieux habiter les territoires inondables.

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