Le résumé

Les dernières années ont montré un fol emballement autour de l'océan Arctique et sa région en raison des effets du réchauffement climatique sur la fonte de la banquise. Les spéculations sur les richesses supposées de son sous-sol en ont fait un nouvel eldorado. Les fantasmes de nouvelles routes commerciales mondiales autour du Pôle Nord agitent les puissances exportatrices et les pays qui souhaiteraient exploiter ces routes, la Russie et le Canada. Enfin, la fonte de la banquise permettrait, dit-on, de pêcher toujours plus de poissons !

Derrière cette agitation, se cache une réalité plus sévère : l'Arctique se réchauffe au moins deux fois plus vite que le reste de la planète, ce qui entraine un changement profond et peut-être irrémédiable de la vie dans la région. C'est le cas pour ses habitants et aussi pour un environnement qui reste fragile.

Cela n'a pas empêché plusieurs États d'avoir élaboré une stratégie ou une politique visant à leur permettre d'agir et d'être présents dans cette région du monde en pleine mutation. Les États côtiers de l'Arctique, certes, mais aussi des pays européens ou encore des pays asiatiques, grands exportateurs et armateurs.

Dans ce contexte, que peuvent faire l'Union européenne et la France ? Le Parlement européen a adopté une résolution le 12 mars 2014 et le Conseil des conclusions le 12 mai. Pour sa part, la France, en plus du « chantier arctique », lancé par le monde de la recherche, est en train d'élaborer une Feuille de route nationale pour l'Arctique qui guidera son action dans la région pour les années qui viennent. Le rapport présente et analyse l'ensemble de ces aspects, afin de permettre une meilleure compréhension des enjeux et des évolutions de l'Arctique.

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