Le résumé

Dans le prolongement d'un précédent rapport, établi en juillet 2012 sur le thème des nouvelles menaces des maladies infectieuses émergentes, et au vu de la recrudescence des crises sanitaires dans le monde, la délégation sénatoriale à la prospective a souhaité consacrer un second atelier à ce sujet sensible.

Sur la proposition de la rapporteure Fabienne Keller, deux des préconisations alors identifiées ont été approfondies lors de cet atelier, organisé le 9 avril 2015 au Sénat.

D'abord, celle liée à l'importance de travailler sur la pluridisciplinarité pour examiner les facteurs d'émergence et de propagation des maladies infectieuses tels que l'urbanisation, le développement des transports, les changements climatiques, les techniques agricoles ou la pratique de rites funéraires coutumiers.

Ensuite, à l'ère du numérique, celle engageant à un usage accru des nouveaux outils d'intervention encore trop peu utilisés et que l'on pourrait mobiliser efficacement dans la prévention, l'information ou la gestion des crises sanitaires. Il s'agit, par exemple, de soutenir les opérations de cartographie ou de développement d'applications pour le traçage de la propagation des maladies, de recourir davantage aux Mooc comme moyen de formation du personnel, d'expérimenter les modèles mathématiques pour établir les phénomènes épidémiques ou bien encore de combattre des rumeurs ou corriger de fausses informations.

Ce rapport rend compte des échanges, particulièrement riches, tenus au cours des débats, auxquels ont pris part notamment des médecins, des historiens, des vétérinaires, des sociologues, des chercheurs, des géographes, des juristes, ainsi que des spécialistes du numérique, de la communication et des nouvelles technologies.

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