Le résumé

De la montée de la conflictualité sociale (mouvement des « gilets jaunes », réforme des retraites...) à la lutte contre la délinquance, en passant par la prévention de la radicalisation et la lutte contre l'islamisme, nos forces de sécurité sont aujourd'hui fortement sollicitées. Parallèlement, les attentes de la société, à l'égard de la police et de la gendarmerie en particulier, n'ont jamais été aussi grandes, alors que la violence se développe dangereusement sur toutes les parties du territoire.

L'actualité récente, illustrée par les évènements de Dijon en juin dernier ou par les tensions communautaires qui ont suivi l'affaire Georges Floyd aux États-Unis, fait craindre le spectre d'une fragmentation de la société et d'un affaiblissement des institutions de l'État régalien.

Au coeur de la reconquête républicaine, les forces de sécurité se retrouvent confrontées à de multiples défis, que ce soit au niveau national (formation des personnels, modernisation des équipements, etc.) ou territorial : implantation et maillage, coordination avec les autres politiques locales, relation de confiance avec la population, dialogue avec les élus locaux, coopération avec les polices municipales, qualité du renseignement territorial, chaînage avec l'institution judiciaire, etc. C'est sous cet angle des territoires que la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales a donc souhaité aborder le sujet de la sécurité. La sécurité de demain, appréhendée comme un sujet global, ne peut se construire qu'avec les acteurs locaux, comme la crise sanitaire de la Covid-19 l'a prouvé.

Ce rapport pose les bases d'une réflexion sur l'articulation des forces de sécurité, il constitue un point d'étape destiné à dégager des recommandations pour améliorer l'ancrage territorial de la sécurité intérieure.

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