Symbole de la République, la figure de Marianne a été représentée sous des traits divers depuis que la Convention a choisi, en 1792, d’associer le nouveau régime à l’image d’une femme coiffée d’un bonnet phrygien.
D'où vient le nom de "Marianne" ?
L'explication la plus plausible est la suivante : prénom très répandu dans le "petit peuple" à la fin du 18ème siècle, il a été donné à cette "fille du peuple" qu'était la jeune République.
Si le bonnet phrygien a connu certaines vicissitudes et a parfois disparu au profit d’une étoile, de feuilles de chêne ou de branches d'olivier, Marianne s’est imposée dans l’imaginaire collectif et dans les bâtiments officiels comme une des représentations de la République. La coutume d'installer son buste dans les mairies s'est généralisée à partir de 1875.
Soucieux de compléter sa collection de Marianne anciennes ou contemporaines, le Sénat a acquis, de 2000 à 2006, une partie des pièces rassemblées par M. Pierre Bonte*. Depuis, cette collection est exposée en plusieurs endroits du palais du Luxembourg et certaines de ses œuvres sont prêtées ponctuellement à différentes institutions. Les pièces les plus intéressantes sont présentées dans ce dossier.
- Marianne exposées à l’entrée intérieure principale du palais du Luxembourg
- Marianne exposées sur le chemin de la salle Clemenceau et en d’autres endroits du palais du Luxembourg
- Marianne réservées en vue d’être prêtées pour des expositions organisées par les collectivités territoriales ou des institutions culturelles
* L’Assemblée nationale a acquis une autre partie de cette collection. Voir l'exposition sur le site de l'Assemblée nationale
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