MOT CONCLUSIF DU PRÉSIDENT DU SÉNAT
EN CLÔTURE DE LA QUATRIEME SESSION
DE L’INSTITUT DU SÉNAT
Mardi 25 juin 2019 – salle Médicis

Monsieur le Président du comité de pilotage, Cher Jean Léonce DUPONT,
Mesdames et Messieurs les Sénatrices et Sénateurs, Chers collègues,
Madame et Monsieur les Secrétaires généraux,
Mesdames et Messieurs les Directeurs généraux et directeurs,
Mesdames et Messieurs les auditeurs de l’Institut du Sénat,

Nous voilà donc réunis pour la conclusion de cette quatrième session de l’Institut du Sénat. Au cours des quatre derniers mois, vous avez été les témoins privilégiés de notre quotidien : vous nous avez vus débattre, auditionner, contrôler, interpeller, amender ou encore voter.

Quoi de mieux, pour saisir ce qui fait ainsi l’essence même de la vie parlementaire, que le jeu de rôles qui constitue le point d’orgue de votre aventure au Sénat ! Le temps d’un instant, vous avez endossé les habits de sénateur, de président de séance et même de ministre pour examiner, dans ce « petit hémicycle », une disposition législative de votre choix.

J’espère que cet exercice vous a permis de prendre la mesure de la complexité de l’exercice législatif. Vous n’avez pas reculé devant le débat.

L’aventure parlementaire de ces quatre derniers mois a été riche.

Vous avez constaté que le travail parlementaire est en prise avec le réel, que les sénateurs travaillent ensemble, au-delà des clivages politiques, et qu’ils se respectent, même s’il peut y avoir certains moments de tension.

À l’Assemblée nationale, où vous avez échangé avec un sénateur et un député de sensibilités différentes, vous avez pu constater l’utilité du dialogue entre nos deux assemblées. Dans un esprit de responsabilité, députés et sénateurs se parlent et parviennent assez souvent à s’accorder sur des textes délicats, et ce dans des délais contraints.

À travers vos visites au Conseil constitutionnel, à la Cour de cassation, au Conseil d’État et à la Cour des comptes, vous avez pu mieux comprendre l’élaboration de la norme qui est un processus plutôt complexe, dans lequel se mobilisent de nombreux acteurs, en amont et en aval de l’intervention du Parlement.

Vous vous êtes également rendus dans le département du Rhône, accompagnés des collègues de ce territoire, que je tiens à remercier tout particulièrement de vous avoir fait partager le travail des sénateurs sur le terrain.

Vous êtes la quatrième promotion de l’Institut, et désormais vous faites partie de cette « famille Sénat », que beaucoup d’entre vous vont faire vivre aux côtés des précédentes promotions, au travers de l’association des auditeurs de l’Institut du Sénat.

Vous êtes 19  venus d’horizons divers, y compris ultramarins ! Vous êtes venus avec votre histoire, votre vécu, votre savoir, vous êtes venus sans a priori, en tout cas avec cette envie légitime de mieux comprendre notre institution. Et je tiens à vous remercier pour votre motivation et votre curiosité et vous dire à quel point vos réflexions et vos retours nous sont précieux.

Nous n’avons pas conçu, avec Jean-Léonce Dupont, l’Institut du Sénat comme une opération à sens unique qui se réduirait, pour le Sénat, à transmettre des messages. De vos questionnements, votre rapport de stage et vos débats a émergé une analyse critique qui sera utile à notre institution.

Nous comptons désormais sur vous pour rendre compte de la réalité du processus d’élaboration des lois et de contrôle du Gouvernement et pour partager l’expérience et les connaissances acquises pendant cette formation. Je vous sais déterminés à défendre les valeurs de la démocratie représentative auprès de nos concitoyens.

Merci encore pour votre investissement, vous avez tous pris sur votre temps personnel et géré des contraintes professionnelles pour participer à l’Institut du Sénat. L’ensemble de mes collègues se joignent à moi pour vous en remercier chaleureusement.

Et pour symboliser les moments que nous avons passés ensemble, je vais vous remettre vos diplômes et les médailles qui vous rappelleront votre parcours au Palais du Luxembourg.


--> Appel des auditeurs un par un pour la remise du diplôme et de la médaille de l’Institut du Sénat :
- Mme Lisa BENCHETRIT (désignation nationale) ;
- Mme Émilie BOREL (Isère) ;
- M. Fabrice BOURDEAU (Seine-et-Marne) ;
- M. Philippe BRÉGOWY (désignation nationale) ;
- Mme Nathalie BRUNONI (Val-de-Marne) ;
- M. Pascal CARRANO (désignation nationale) ;
- M. Aurélien DIZY (désignation nationale) ;
- Mme Florence FRERE (Nouvelle-Calédonie) ;
- Mme Clara GRANGEON (désignation nationale) ;
- Mme Béatrice GUILLIER (Haut-Rhin) ;
- M. Lucien INAMI (Rhône) ;
- M. Pierre MACHU (désignation nationale) ;
- M. Éric MICHOUX (Saône-et-Loire) ;
- M. Maxime MUNCH (désignation nationale) ;
- Mme Stéphanie PIKON (Drôme) ;
- M. David RETORÉ (Ille et Vilaine) ;
- M. Emmanuel SALAUN (Loiret) ;
- Mme Mairé SUE (Polynésie française) ;
- M. Yann WANES (désignation nationale).

Et permettez-moi enfin de remercier la marraine de cette promotion, Marie-Odile VIVET, fonctionnaire du Sénat en retraite, qui vous a accompagné tout au long de ce parcours et à qui je remets la médaille de l’Institut.

Seul le prononcé fait foi