Question de M. CHARASSE Michel (Puy-de-Dôme - SOC) publiée le 30/10/1986

M. Michel Charasse signale à M. le ministre de l'intérieur qu'en réponse à sa question écrite n° 2386 du 7 août 1986 (Journal officiel, Sénat, Débats parlementaires, questions, du 23 octobre 1986), le ministre délégué, chargé des P. et T. lui a indiqué, en ce qui concerne la suppression de cabines publiques de téléphone essentiellement utilisées pour assurer la sécurité publique, que ce problème ne relève pas du département chargé des postes et télécommunications. Dès lors, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître son sentiment sur cette question précitée en sa qualité de responsable de l'ordre public, de la sécurité et de la tranquillité.

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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 05/02/1987

Réponse. -Il n'appartient pas au ministre de l'intérieur de se prononcer sur la politique d'implantation des cabines publiques du téléphone ou des bornes d'appel des services de sécurité notamment le long des autoroutes. En revanche, il revient aux forces de police et de gendarmerie de veiller à la protection de ces équipements qui contribuent au maintien de la sécurité publique et permettent parfois de sauver une vie humaine comme une campagne d'information des postes et télécommunications l'a souligné. Pour ces raisons, conformément aux instructions reçues, les policiers et gendarmes mènent, en liaison avec la direction générale des télécommunications, une action particulière contre les actes de vandalisme, les vols ou les filouteries dont elles font l'objet. Des résultats très encourageants ont été obtenus puisqu'une sensible diminution des méfaits commis contre les cabines publiques du téléphone a été constatée au plan national grâce à une prévention et à une répression adaptées tant en province que dans la région parisienne. 81

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