Question de M. BALARELLO José (Alpes-Maritimes - U.R.E.I.) publiée le 12/02/1987
M. José Balarello attire l'attention de M. le ministre de l'industrie, des P. et T. et du tourisme sur l'état des budgets d'exploration de gisements pétroliers en France des compagnies pétrolières françaises : ces derniers ont été réduits de 70 p. 100 l'année dernière, et vont encore baisser de 36,4 p. 100 cette année, avec une baisse des effectifs de 15 p. 100. Il lui demande si cette situation ne lui semble pas préoccupante pour l'avenir de l'industrie pétrolière en France.
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Réponse du ministère : Industrie publiée le 14/05/1987
Réponse. -Les investissements dans l'exploration et la production de pétrole en France ont en effet connu une baisse sensible au cours de l'année 1986 : entre 1985 et 1986, ils sont passés de 1,56 à 1,35 milliard de francs en ce qui concerne l'exploration et de 1,94 à 1,54 milliards de francs en ce qui concerne le développement, soit au total un baisse de l'ordre de 20 p. 100. Cette tendance devrait se poursuivre en 1987, puisque très vraisemblablement les dépenses d'exploration et de production seront inférieures à 2 milliards de francs, soit une nouvelle diminution de l'ordre de 30 p. 100. La chute brutale des cours du pétrole a en effet conduit les compagnies pétrolières à réduire de façon considérable leurs budgets d'investissement, partout dans le monde. A cet égard, la situation observée en France ne diffère guère des tendances internationales, puisque l'on peut estimer pour 1986 la baisse des dépenses mondiales d'exploration-production à - 30 p. 100 hors Etats-Unis et à - 50 p. 100 aux Etats-Unis. Toutefois, l'intérêt des compagnies tant françaises qu'internationales, pour notre sous-sol, stimulé par les découvertes récentes du bassin de Paris, demeure, comme en témoigne la concurrence toujours active pour l'accès au domaine minier. L'exploration pétrolière de notre territoire devrait donc se poursuivre, dans un contexte de marché pétrolier déprimé, à un rythme encore substantiel, bien qu'en régression sensible par rapport aux années précédentes.
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