Question de M. GOUTEYRON Adrien (Haute-Loire - RPR) publiée le 30/04/1987

M.Adrien Gouteyron attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la situation de l'enseignement des langues anciennes. Il souligne que cet enseignement occupe au sein des lycées une place de plus en plus marginale, alors même que chacun reconnaît nécessaire une revalorisation des disciplines littéraires et, plus généralement, du rôle de la culture générale dans les différentes filières de formation. Il lui demande s'il envisage de prendre des mesures pour mettre un terme à cette marginalisation.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 09/07/1987

Réponse. -L'enseignement des langues anciennes dans le second cycle long n'occupe nullement une place marginale puisqu'en classe de seconde les élèves ayant choisi l'option d'initiation économique et sociale peuvent étudier en option obligatoire une langue ancienne de trois heures ou cinq heures. En classe de première et terminale A 1, A 2 et B un enseignement optionnel obligatoire de trois heures peut être choisi parmi le latin et le grec ou une langue vivante. En série A 2, l'étude à la fois du latin et du grec peut être menée à raison de trois heures pour chaque matière (pour les élèves ayant commencé l'étude de la langue en classe de seconde, l'horaire peut être porté à cinq heures). Par ailleurs tous les élèves des séries A, B, C, D, E ont la possibilité de suivre en première et terminale un enseignement optionnel complémentaire de trois heures en latin ou grec. Les programmes de latin et de grec soulignent avec intérêt l'apport linguistique, culturel et méthodologique de ces langues en mettant l'accent sur les caractéristiques suivantes : elles représentent les origines culturelles de notre civilisation ; elles facilitent l'accès aux langues modernes du même groupe ; elles possèdent un intérêt méthologique (rôle formateur pour l'esprit).

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