Question de M. LORIDANT Paul (Essonne - SOC) publiée le 13/08/1987
M.Paul Loridant demande confirmation à M. le ministre de l'éducation nationale de l'information selon laquelle le concours du C.A.P.E.S. d'arabe, créé en 1975, ne se déroulerait pas en 1988. Dans l'affirmative, il souhaite en connaître les raisons et lui demande de revoir cette décision. En effet, supprimer un tel concours revient à porter un coup néfaste à l'enseignement de la langue arabe à un moment où - les statistiques le révèlent - les jeunes sont de plus en plus nombreux à choisir durant leur scolarité l'arabe comme langue vivante. Par ailleurs, le développement ou l'arrêt de l'enseignement de la langue arabe ne relève pas seulement d'un problème scolaire : il importe en effet que la France prenne toute mesure pour entretenir et développer des liens étroits avec la culture arabe et préserver son rayonnement en Méditerranée.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 08/10/1987
Réponse. -Une réflexion générale sur les examens et les concours organisés par le ministère de l'éducation nationale ainsi que les travaux préparatoires à la session 1988 des concours de recrutement des professeurs agrégés et certifiés ont permis d'examiner les problèmes rencontrés pour les langues peu enseignées dans les lycées et collèges en raison de la faiblesse de la demande des familles et des élèves. Le souci d'assurer le développement de ces langues vivantes a finalement conduit à ouvrir en 1988 les concours (agrégations et C.A.P.E.S. internes et externes) qui avaient été organisés en 1987.
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