Question de M. de CUTTOLI Charles (Français établis hors de France - RPR) publiée le 03/12/1987

M.Charles de Cuttoli attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur l'organisation des épreuves écrites du concours de l'agrégation de japonais à l'étranger. Il lui signale que pour les candidats résidant au Japon, ces épreuves ne peuvent être subies à Tokyo mais doivent être passées à Hong-Kong, ce qui constitue, semble-t-il, une anomalie et une source de gênes pour ces candidats. En outre, le service culturel de notre ambassade à Tokyo n'est pas en mesure de leur fournir les dossiers réglementaires de candidatures qui doivent être demandés auprès de notre consulat à Hong-Kong. Cette situation a pour effet d'allonger les délais de transmission entre l'étranger d'une part et l'académie de rattachement d'autre part. Il lui demande si ce double inconvénient est susceptible d'être levé et d'étudier avec mansuétude les dossiers des candidats parvenus postérieurement à la date limite de dépôt des candidatures.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 21/01/1988

Réponse. -L'organisation du concours d'agrégation pour les candidats en fonctions à l'étranger obéit à des conditions strictement définies. La note de service n° 87-264 du 27 août 1987 (B.O.E.N. n° 5 spécial) fixe en son paragraphe 3-3-1 la liste maximale des centres susceptibles d'être ouverts à l'étranger, au nombre desquels Tokyo ne figure pas, l'expérience montrant que le nombre de candidats potentiels y est très faible. Il n'est ni possible ni souhaitable d'augmenter le nombre des centres à l'étranger, compte tenu des difficultés de communication des informations, des délais d'acheminement, toujours risqué, des sujets, des difficultés locales d'organisation. La faible proportion des candidats à l'agrégation en résidence à l'étranger (environ 2 p. 100 des inscrits) exclut que l'on risque une annulation des épreuves qui serait provoquée par les problèmes d'ordre matériel évoqués.

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