Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 21/01/1988

M. Marcel Vidal alerte M. le ministre de l'équipement, du logement, de l'aménagement du territoire et des transports sur les graves dommages subis par la route nationale 112 à la suite des inondations du 5 décembre 1987. Un glissement de terrain sur plus d'une trentaine de mètres au-dessus de la commune de Saint-Chinian coupe le département de l'Hérault d'un axe essentiel de communication entre les deux régions du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées. La route nationale 112 est aussi pour le Tarn la voie unique d'échanges avec l'étranger. Les conséquences de cette catastrophe naturelle sont considérables pour tout ce secteur. Aussi il lui demande, d'une part de bien vouloir examiner les conditions du classement en zone sinistrée des communes concernées et d'autre part d'envisager dans les meilleurs délais un plan d'aménagement afin que les conditions de circulation et de sécurité sur la route nationale 112 correspondent à l'importance économique de cet axe et à la masse du trafic quotidien sur cette route nationale.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 03/03/1988

Réponse. -L'important affaissement de terrain qui s'est produit début décembre 1987 sur la R.N. 112, entre Saint-Chinian et Saint-Pons, a provoqué de sérieux désordres justifiant, par mesure de sécurité, des coupures de la circulation. Conscient de la gravité de la situation, le ministre de l'équipement, du logement, de l'aménagement du territoire et des transports a pu affecter à la direction départementale de l'équipement de l'Hérault, malgré la période de fin d'année budgétaire, les crédits nécessaires au lancement immédiat des travaux de remise en état de cette route. Toutefois, l'ampleur du glissement de terrain (massif schisteux en cours de mouvement) a exigé des études complexes ; elles viennent d'aboutir à la décision d'enlèvement de ce massif et à son remplacement par des enrochements qui supportent la R.N. 112 reconstruite. Le coût total de cette opération est en majeure partie couvert par les crédits mis en place en fin d'année ; le complément parviendra à la direction départementale de l'équipement dès la reprise de l'exercice budgétaire de 1988. Ainsi, dans des conditions difficiles, et face à des événements imprévisibles, les efforts de chacun ont permis de limiter les conséquences néfastes de phénomènes naturels exceptionnels pour cette région.

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