Question de M. LORIDANT Paul (Essonne - SOC) publiée le 17/03/1988

M. Paul Loridant attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et de la privatisation, sur l'augmentation soudaine, tout récemment, des échanges de l'action de la Société Générale. Il en a résulté une hausse de la valeur de ce titre, qui est alors passé de 274 francs le vendredi 19 février à 323 francs le 1er mars 1988. Il lui demande si le mouvement sur le titre de la Société Générale résulte d'une tentative d'offre publique d'achat ou d'une manoeuvre de verrouillage d'un capital fondé sur le rachat du titre par des groupes amis. Dans cette dernière hypothèse, il lui demande les raisons qui ont rendu nécessaire cette opération : est-ce en raison de la forte dégradation de la cotation du titre depuis la privatisation, de la forte dispersion des titres dans le public ou en raison du faible attachement du personnel, qui aurait, selon certaines informations, d'ores et déjà revendu la moitié des titres dont il disposait.

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Réponse du ministère : Économie publiée le 10/05/1988

Réponse. -Il est indiqué à l'honorable parlementaire que le cours de l'action de la Société Générale et les transactions correspondantes ont évolué dans le même sens que l'ensemble du marché. C'est ainsi que le cours de ce titre est passé de 257 francs à 323 francs enre le 1er février 1988 et le 1er mars 1988, ce qui s'est traduit par une progression de 25,6 p. 100. Mais dans le même temps, l'indice de la compagnie des agents de changes (C.A.C.) des sociétés financières est passé de 302,4 à 400 enregistrant ainsi une hausse de 32,2 p. 100. Quant aux transactions sur les actions de la Société Générale, leur moyenne quotidienne par rapport à l'ensemble du marché à règlement mensuel s'établissait à 0,8 p. 100 pour le mois de janvier 1988 et à 0,7 p. 100 pour le mois suivant.

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