Question de M. VIRAPOULLE Louis (La Réunion - UC) publiée le 09/06/1988

M. Louis Virapoullé demande à M. le ministre d'Etat, ministre de l'équipement et du logement, de bien vouloir lui préciser la suite réservée aux conclusions d'une étude réalisée en 1985 pour le compte de son administration par le Centre scientifique et technique du bâtiment portant évaluation sur le coût de la construction dans les D.O.M.-T.O.M. des différentes valeurs qui pourraient être fixées pour la protection contre les vents cycloniques (chapitre 55-40 - constructions logements - études et actions - sur la qualité).

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 04/08/1988

Réponse. - Les règles NV.65 définissant les effets du vent sur les constructions et annexes ont été modifiées en février 1987 pour prendre en compte les conditions spécifiques des départements d'outre-mer et en particulier les vents cycloniques. Préalablement à la parution de ces règles, un consensus local tacite entre partenaires institutionnels de la construction, appliquait dans les projets une vitesse extrême de vent en site exposé de 250 kilomètres/heure (environ 3 000 pascals). Les valeurs extrêmes de vitesse des vents retenues dans les nouvelles normes sont légèrement inférieures (210,6 kilomètres/heure) et leur application n'apporte aucun surcoût au niveau de la construction des logements sociaux aidée par l'Etat. Toutefois, pour les secteurs de la construction " spontanée " (30 p. 100 environ des logements effectivement construits) qui échappent à la problématique réglementaire, il faut retenir qu'ils ne peuvent être touchés que grâce au phénomène d'entraînement du secteur institutionnalisé par la diffusion du savoir-faire qui s'y est développé et dans la limite de l'acceptation d'une augmentation du taux d'effort financier.

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