Question de M. D'ORNANO Paul (Français établis hors de France - RPR) publiée le 10/11/1988

M. Paul d'Ornano rappelle à M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, que depuis longtemps a été envisagée la construction d'un nouveau lycée français à Tokyo, ainsi que d'un internat. Différentes possibilités ont été envisagées qui permettraient ces réalisations à un moindre coût. Il lui demande donc qu'une décision définitive soit prise car ce problème devient urgent d'autant que le Japon est un centre économique d'une importance primordiale pour le développement de nos exportations et que la présence de nos compatriotes est indispensable pour participer à l'essor de notre économie.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 29/12/1988

Réponse. - La reconstruction du lycée de Tokyo est l'un des dossiers auxquels le ministère des affaires étrangères attache la plus grande attention. Il est suivi avec le plus grand soin. Les autorités françaises au plus haut niveau sont informées de son évolution et n'hésitent pas à intervenir à son sujet. C'est ainsi que le Président de la République et le Premier ministre l'ont évoqué auprès du Premier ministre du Japon, lors de la visite officielle de celui-ci en France au début du mois de juin dernier. Afin d'enclencher le processus de mise en oeuvre du nouveau lycée, certaines initiatives ont été prises dont, par courtoisie envers nos amis japonais et parce qu'elles sont en cours à l'heure actuelle, il n'est pas possible encore de faire état. Il importe toutefois que l'honorable parlementaire soit informé du fait qu'un délai est fixé, la fin de cette année, pour entamer les études et la réalisation du projet, délai qui sera tenu quelle que soit la localisation qui sera finalement retenue parmi les quelques possibilités qui s'offrent à nous. L'objectif est en effet qu'en 1992 la communauté française à Tokyo dispose d'un établissement moderne pouvant accueillir de 800 à 1 000 élèves, et qu'ainsi celles de nos entreprises qui pourraient encore hésiter, pour cette maison, à investir le marché japonais, soient en mesure de réaliser leurs ambitions.

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