Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 27/07/1989

M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le Premier ministre sur les décisions prises par les Sept de venir en aide à la Pologne et à la Hongrie, et d'en confier la coordination à la Commission européenne et à son président (reconnaissance tacite de leur rôle international et primordial). Il s'agirait, en particulier, de fournitures de blé, de viande, de beurre et autres produits de première urgence. Or, après les excédents des années passées, les greniers communautaires sont vides ou presque, le niveau minimum incompréhensible ayant été dépassé, même dans plusieurs secteurs. Devant la pénurie, la Commission européenne, qui dispose de 700 millions de francs annuellement pour faire face, serait-elle obligée, dans ce domaine, de faire appel au marché international, pour la viande et le lait, ce qui semblerait difficilement admissible, voire inadmissible. Ne serait-ce pas le moment, pour les ministres de l'agriculture des Douze, de décider de l'adoucissement d'une des " guillotines " à excédents : les quotas laitiers, et de procéder à un réexamen des positions prises. Cette mesure semble s'imposer d'urgence, d'autres aides de ce genre étant certainement appelées aussi à faire l'objet de révisons éventuelles.

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La question est caduque

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