Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 21/09/1989

M. Marcel Vidal attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, chargé des relations culturelles internationales, sur l'inquiétude manifestée par les directeurs d'instituts culturels français à l'étranger. En effet, malgré une augmentation de budget de 12 p. 100 - dont 6 p. 100 vont à Radio France internationale - on constate une diminution des sommes affectées à l'Association française d'action artistique (A.F.A.A.) ainsi qu'au Fonds d'intervention artistique et culturel (F.I.C.A.). Aussi demande-t-il comment il entend faire coexister le rayonnement de la culture française dans les capitales étrangères et les difficultés nouvelles que redoutent les instituts.

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Réponse du ministère : Relations culturelles internationales publiée le 30/08/1990

Réponse. - S'il est vrai que l'Association française d'action artistique avait en 1989 bénéficié en cours d'exercice de quelque 20 MF supplémentaires pour faire face aux dépenses liées à la célébration du Bicentenaire de la Révolution française à l'étranger, il importe - pour évaluer l'évolution des crédits consacrés à l'action artistique internationale de la France - de comparer la dotation 1990 à la dotation 1989, telle qu'elle figurait dans le projet de loi de finances sur le chapitre 42-10-33. Si l'on s'en tient à ces chiffres, force est de constater que ces crédits augmentent, puisqu'ils passent globalement de 98,8 MF en 1989 à 102,2 MF en 1990. Hors Bicentenaire, la progression constatée est donc d'environ 3,5 p. 100 : elle est la plus forte enregistrée au cours de ces cinq dernières années. Quant au budget affecté au Fonds d'intervention culturel et artistique (F.I.C.A.) - mis à la disposition des centres, instituts et alliances françaises pour l'organisation sur place de manifestations culturelles - il connaît en 1990 une légère diminution, liée à l'effort de redressement budgétaire entrepris par la direction générale des relations culturelles, scientifiques et techniques. Cette mesure n'a cependant qu'un caractère limité et transitoire et ne remet nullement en cause le rôle incitatif joué par ces crédits dans la recherche, par nos établissements, de financements locaux (qui constituent en moyenne plus de la moitié de leur budget).

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