Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 23/08/1990

M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, sur certains propos antifrançais tenus par un des principaux responsables d'un mouvement algérien (le FIS), d'une part, et sur la garantie qui serait apportée au Gouvernement algérien d'un montage financier de 1,5 à 2 milliards de dollards par les banques françaises lui permettant de faire face à des échéances de remboursement de créances venant à expiration. Il lui demande : a) si des représentations ont été faites à la suite des accusations insultantes adressées à notre pays ; b) si notre attitude sera porteuse, non seulement de garanties qui s'imposent, mais d'une considération officielle qui aurait à en découler de la part des élus concernés.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 11/10/1990

Réponse. - Le Gouvernement algérien est actuellement engagé dans un vaste processus de démocratisation et de réformes. La France est disposée à soutenir cette politique et a d'ores et déjà apporté, notamment en 1989 et 1990, une importante aide financière. Les déclarations d'un responsable du F.I.S. auxquelles se réfère l'honorable parlementaire constituent des prises de position qui n'engagent pas les autorités algériennes, puisqu'elles émanent d'un parti politique non représenté au sein du Gouvernement actuel. Elles ne sauraient donc influer sur les relations et la coopération que la France entretient avec l'Algérie.

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