Question de M. BONNET Christian (Morbihan - U.R.E.I.) publiée le 13/09/1990

M. Christian Bonnet expose à M. le ministre de l'agriculture et de la forêt que la publication d'un taux de progression - ou de régression - global du revenu agricole indispose chaque année, à juste titre, les exploitants dont l'activité se situe dans des branches en difficulté soit du fait de la tendance du marché, soit en raison des circonstances atmosphériques. Il lui demande s'il ne lui apparaît pas indispensable de faire ressortir désormais l'évolution du revenu agricole par type de spéculation, avant d'en opérer le regroupement pour aboutir à un chiffre couvrant l'ensemble des productions.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 18/10/1990

Réponse. - La commission des comptes de l'agriculture de la nation examine chaque année les comptes de l'agriculture française qui évaluent le revenu agricole et son évolution annuelle. Outre le chiffre national établi par l'I.N.S.E.E. qui fournit un constat global au niveau de la branche agriculture, depuis 1975, des données selon les systèmes de production et selon les départements sont présentés à cette commission par le service central des enquêtes et études statistiques du ministère de l'agriculture et de la forêt. C'est ainsi que les documents publiés par ces deux organismes à la suite de la réunion du 15 mai dernier de la commission indiquent que si le revenu agricole a connu une croissance de 8,2 p. 100 en 1989, les revenus n'ont pas ou peu progressé dans les grandes cultures ou dans l'élevage bovin ou ovin. Ils ont régressé de façon notable pour les exploitations maraîchères. A l'inverse, la progression a été exceptionnellement forte en viticulture de qualité, de même que pour les exploitations orientées vers l'élevage hors sol dont le revenu avait toutefois fortement baissé au cours des années précédentes.

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