Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 22/08/1991
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, sur un écho paru dans la presse, déplorant l'absence de Français dans le personnel politique entourant le secrétaire général de l'O.N.U., et dans les départements politiques de ce même organisme. Il lui demande s'il ne trouve pas le fait anormal et s'il y aura possibilité de remédier à cette absence remarquée et anormale.
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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 24/10/1991
Réponse. - Comme le sait l'honorable parlementaire, la France, membre permanent au Conseil de sécurité, occupe une position particulière aux Nations Unies. Nos responsabilités nous conduisent à veiller avec soin à ce que notre représentation soit assurée de façon équitable au sein de l'administration des Nations Unies et plus spécialement au secrétariat général. De ce fait, les Français occupent au sein de l'organisation des fonctions de première importance. Dans l'organigramme administratif, c'est un de nos compatriotes qui occupe la seconde position de l'organisation en assumant les fonctions de directeur général au développement et à la coopération internationale. Auprès du secrétaire général, un Français occupe également la fonction de porte-parole. Plusieurs autres fonctionnaires internationaux de nationalité française sont également présents au sein du cabinet de M. Xavier Perez de Cuellar ainsi qu'ailleurs, dans les départements politiques. La France cherchenéanmoins à renforcer cette représentation. Chaque année, à l'occasion de l'assemblée générale des Nations Unies, le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères rencontre les fonctionnaires internationaux français du secrétariat. Ces entrevues sont mises à profit pour améliorer le sort de nos compatriotes dans l'Organisation des Nations Unies. L'accent a toutefois été particulièrement mis ces dernières années sur le secteur des opérations de maintien de la paix, en pleine expansion. Ainsi, pour la première fois la France a mis à la disposition de la direction des opérations hors siège qui a la charge de la mise en oeuvre technique des opérations sur le terrain, un officier français logisticien. Cette expérience, si elle s'avère fructueuse, pourrait constituer une nouvelle forme de collaboration de la France aux Nations Unies.
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