Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 12/09/1991
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre de la défense sur les difficultés financières rencontrées par le Gouvernement et les problèmes préoccupants que cela comporte. Serait-il exact que, du fait des restrictions budgétaires et de l'augmentation du prix du carburant, les quinze heures de vol mensuelles minima nécessaires pour l'entraînement de nos pilotes seraient réduites et l'activité aérienne mise en sommeil. Ne pouvant croire à une telle information, il aimerait que le démenti le plus formel puisse être apporté à ce sujet.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 14/11/1991
Réponse. - Jusqu'en 1989 le niveau des activités d'entraînement pour l'ensemble des pilotes de l'armée de l'air était par an de 400 000 heures permettant d'assurer un minimum de 180 heures de vol par pilote et par an. Ce niveau d'activité représentait une consommation d'environ 770 000 mètres cubes de carburants pour un coût de l'ordre de 1,2 milliard de francs. La forte augmentation des prix des produits pétroliers survenue à l'occasion de la crise du Golfe a contraint l'armée de l'air à limiter ses activités d'entraînement en 1990 et 1991. Les tarifs effectifs dépassant de près de 20 p. 100 les prix prévisionnels, l'activité a été réduite cette année à 364 000 heures, soit 165 heures par pilote et par an, pour une consommation de 700 000 mètres cubes.
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